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260000
Gomberville an Fürsten und Herren der Académie des Parfaits Amants
[Inhaltsverzeichnis]
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260000

Gomberville an Fürsten und Herren der Académie des Parfaits Amants


Dem Wunsch der Akademie (PA) gemäß (s. 240301) widmet Gomberville ihren Fürsten und Hofmännern in diesem Schreiben (vgl. 260000A) den sog. 6. Teil der Astrée von Honoré d'Urfé . Da die Mitglieder im Schäferkostüm an den Autor herangetreten seien, wolle er sie nicht gesondert ansprechen. Obgleich der Brauch der Zeit es verbiete, sich über Standesunterschiede hinwegzusetzen, behandle er die Fürsten und Hofleute gleich, da diese (durch die Ehrung eines Schriftstellers) die Tugend auf den Thron der Mächtigen gesetzt hätten. Als die griechischen Weisen, die nun in Deutschland auferstanden seien, wüßten sie in ihrer Gemeinschaft nichts von Ungleichheit. Gomberville hält sich an die Maxime der Günstlinge, daß der nicht die Gnade seines Herrn verdient, welcher sie nicht maßvoll zu nutzen wagt. Der Sieg, den die Hilfe dieser Fürsten der Literatur beschert habe, verschaffe den sonst bescheidenen Literaten solche Freiheit. Vielleicht sei der große Urfé , nachdem er die Mitteilung der Akademie erhalten hatte, aus Freude über seinen Sieg gestorben. Nun ist es an der Zeit, daß alle Gebildeten ihre Stimme erheben! So habe er, Gomberville, sich aus dem Erstaunen über die fürstliche Verteidigung der Musen gerissen und das Gelöbnis abgelegt, die Tugend dieser Akademie zu rühmen. Um seine Verpflichtung einzulösen, bringe er seine Arbeit als eine geringe Opfergabe dar. Sie sei zwar nicht vom Zuschnitt der Dichtung Urfés , gehöre aber doch zu den von der Akademie geforderten Fortsetzungen des Romans. Es sei noch dieselbe, nun jedoch schmucklose Astrée; auch in ihrem Trauerkleid übe sie einen Zauber aus, der Männer aus Liebe zu sterben zwinge. Die Wohlfahrt seiner Hirtin möge seine Trauer über den Tod Urfés mildern und auch sein Bedauern darüber vermindern, daß ein solcher Anlaß es ihm ermögliche, durch die Fortsetzung des Werks am Ruhm des Vaters der Astrée teilzuhaben. Gomberville müsse jedoch der Zeit die Ehre lassen, mit der Vollendung des Werks Astrée endlich von ihren Leiden zu erlösen. Er werde sich nur dann an diese Aufgabe machen, wenn die Akademie ihm die Fähigkeit zu einer solchen Arbeit zutraue.

Beschreibung der Quelle

Q[Drucktitel:] L'ASTREE, | De Meßire | Honoré d'Vrfé, | MARQVIS DE VEROME,
| COMTE DE CHASTEAU-NEUF, | BARON DE CHASTEAU-MO- | RAND, CHEVALIER DE | L' ORDRE DE SAVOYE. | OU | Par plusieurs Histoires, & sous per- | sonnes de Bergers, & d'autres, sont de- | duits les divers effects de l'hon- | neste amitié. | SIXIESME PARTIE. | Dediee par l'Autheur à quelques-uns des | Princes de l' Empire. | [Holzschnitt-Zierstück] | A PARIS, | Chez ROBERT FOÜET, rue sainct | Iacques, au Temps & à l'Occasion, | devant les Mathurins. | [Linie] | M. DC. XXVI. | AVEC PRIVILEGE DU ROY. - [Kupfertitel:] L'ASTREE | DE MESSIRE | HONORÈ | D'URFÈ. | Sixiesme Partie. | à Paris | Chez Robert Fouet | rue | S. Iaques au Temps | et à L'Occasion | auec Pri du Roy — Bl. (.-.) 3r - [(.-.) 6]v. ULB Halle: Dl 5361b (Erstdruck). — Der Brief wurde schon nach einem druckgeschichtlich nicht identifizierten Exemplar veröffentlicht: Marin Le Roy de Gomberville: L'Astrée de Messire Honoré d'Urfé. Sixiesme Partie. Presentation de Bernard Yon. Saint-Étienne 1976 (Images et témoins de l'âge classique, 6).

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AUX PRINCES ET AVXa SEIGNEVRS DE l'Academie des parfaits Amants.1 || [466]
TROUVEZb bon, s'il vous plaist, que je suive vostre intention, & comme si je vous mescognoissois sous vos habits de Bergers,2 ie ne fasse aucune difference entre les Gentils-hommes & les Princes: entre les subjects & les Roys. Ie sçay que le siecle n'approuvera pas la permission que je vous demande: & que la Fortune, qui seule fait en terre les distinctions que le merite fait au Ciel, voudra que ma priere soit punie comme un attentat con-[(...)3v]tre son auctorité. A n'en mentir point, je devrois non seulement estre plus complaisant à la corruption generale des esprits, mais n'affecter pas la vanité de triompher en ma servitude, puisque la Vertu elle-mesme, faute de Sceptres & de Couronnes, n'a jusqu'à cette heure paru devant ceux qui les portent, que le genoüil en terre, & la crainte sur le visage. Toutesfois voyant que c'est par vous que cette innocente opprimee commence à regner sur ses ennemis, & que vous l'avez retiree de la solitude des Philosophes, pour la faire asseoir dans le throne des Souverains: Ie me figure que vous avez le courage assez genereux pour voir sans jalousie, qu'elle oblige d'une partie de ses faveurs, ceux avec lesquels vous avez voulu partager l'honneur de la servir. Ie parle donc à tout ce que vous estes, comme à ces Sages, qui apres avoir esté si long-temps ensevelis sous les ruïnes de la Grece, ont voulu re-[(.\)4r]susciter en Alemagne , & m'assurant que l'inegalité des conditions n'est pas moins incognuë en vostre compagnie, qu'elle estoit en la leur, ose me promettre que ma liberté ne donnera sujet ny aux uns de se croire mesprisez, ny aux autres de se croire loüez mal à propos. Mais quand en cela je n'aurois point failly, je ne laisse pas de faillir en ne vous gardant pas tout le respect qui vous est dû, & vous traittant avec aussi peu de ceremonie, que si pour avoir les affections que vous avez, j'avois vos qualitez & vos privileges. Cependant si je tourne les yeux sur le bien que vous nous faites, je ne me repens point de ma hardiesse: & m'attache à cette maxime des favoris, que c'est tesmoigner qu'on ne merite pas les bonnes graces de son Maistre, lors que l'on a peur de n'en pas user avec assez de moderation. Croyez-moy, la constance de ceux qui ayment les lettres, seroit trop austere & trop scru-[(.\) 4v]puleuse, si durant le triomphe de cette grande victoire que vostre secours seul vient de leur faire gaigner contre les forces du reste de la terre, ils craignoient de sortir de leur ordinaire modestie, & n'abusoient pas un peu de leur bonne fortune. Cette licence leur doit estre permise, & personne ne peut trouver à redire en l'excez de leur joye, qui auparavant ne se soit affligé du bon succez de leurs affaires. Ceste Adventure est de celles où l'on peut avec bien-sceance mourir de trop d'aise: & je ne m'emerveillec plus, si le grand Vrfé n'a gueres vescu apres les nouvelles que vous luy envoyastes3 de son incomparable conqueste: puisque pour une moins fameuse, cet excellent Capitaine Grec4 consuma tout ce qui luy restoit de vie, pour ne se desrober rien des douceurs qu'il goustoit en sa victoire. Tous les bons esprits prennent trop de part en l'interest des lettres pour ne faire pas eclater [(.'.) 5r] leur ressentiment, & pour rendre leur resioüissance moins publique, que la honte de leurs ennemis. II faut, il faut qu'ils cessent de parler bas, & que s'ils ne veulent estre ostez du nombre des vainqueurs, ils se declarent pour la Vertu, & ne trahissent plus la justice de son party, par la lascheté de leur complaisance. Pour moy qui n'ay jamais flatté le || [467] vice, ny adoré la Fortune, j'avouë que bien à peine la declaration3 que vous faisiez pour la defence des Muses, fut entre mes mains, que l'estonnement qu'elle me donna fut tel, que je n'en serois pas encore sorty, sans le vœu solemnel que je fis lors, de n'oublier rien de tout ce qu' ont les belles paroles de rare & d'immortel, pour rendre vostre gloire aussi grande que vostre vertu. Me voicy donc qui ne voulant pas retarder l'accomplissement de mon vœu, pour augmenter le prix de mon Offrande,5 ose vous en presenter une, qui ne peut vous estre [(.-.) 5v] des-agreable, encore qu'elle soit extremement petite, puis qu'elle est de celles que mesmes avec quelque sorte de passion vous-vous estes particulierement reservees. Ie pense bien que n'estant pas de la façon de cét excellent ouvrier, qui vous faisoit recevoir les autres avec plaisir: vous n'aurez pas pour elle le mesme contentement, & par consequent la mesme affection. Toutesfois s'il est vray que l'inégalité du zele & non celle des victimes, fait les sacrifices plus ou moins favorables, je me promets que trouvant en ma volonté tout ce que vous aviez recognû en celle de ce grand homme, vous ne vous arresterez point à la difference qui peut estre en la valeur de nos presens. C'est tousiours la mesme Astree qui se presente devant vous avec le mesme desir de vous plaire, qu'elle a tousiours eu. Il est vray qu'elle a perdu ses ornements. II est vray qu'elle n'a plus aupres d'elle ceste incompa-[{(.\) 6}r]rable main, qui sçavoit la parer avec avantage, & ne luy faire faire action qui n'eust bonne grace. II est vray qu'elle ne veut plus qu'on luy parle de pierreries ny de perles.
En fin il est vray qu'elle est toute cachee dans les crespes & les voiles de son dueïl. Mais il est aussi tres-certain que plusieurs Dames ont des appas en l'art dont elles sçavent pleurer, & des charmes en leur dueïl, qui leur donnant d'extraordinaires puissances, ont reduit à la necessité de mourir pour elles, des hommes qui auparavant estoient demeurez avec la liberté de les aymer, ou ne les aymer pas. Dieu vueille que ma Bergere soit de ces heureuses affligees: & que par la grandeur de ses prosperitez, elle me convie à regretter moins que je ne fais la perte de son veritable pere, & la deplorable occasion qu'il m'a offerte d'acquerir le reste de la reputation qu'il a laissee au premier qui y pourroit parvenir. Si l'obstination à se persecuter [{(.'.) 6}v] soy mesme, où il semble que ceste belle fille veut vivre & mourir, eust pû estre surmontée par mes conseils, j'aurois essayé de vous la faire veoir moins triste & moins desolee. Mais cognoissant que les armes dont je voulois combattre son ennuy, & les remedes dont je voulois guerir son mal, faisoient un effect tout contraire, j'ay crû qu'il falloit laisser faire le temps, & luy reserver l'honneur de ceste grande cure. Toutesfois si vous jugez qu'il y ait non seulement de l'injustice en ce retardement, mais assez de force en mon esprit pour venir à bout du sien, je changeray de resolution, & me feray des efforts ou visiblement vous remarquerez que les miracles que beaucoup d'autres ont faits par l'absolu pouvoir de leur vertu: je les auray faits par l'incroyable passion que j'ay de vous servir.

Textapparat und Kommentar


Textapparat
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a Bis Amants kursiv.
b Anfangsbuchstabe als Holzschnittinitiale
c Druckfehler m'everveille

Kommentar
Zur Veröffentlichung des sog. 6. Teils der Astrée s. 240301 K u. 250228. Obgleich Honoré d'Urfé den Mitgliedern der PA versprochen hatte, den 4. Teil seines Werks und alle weiteren Schriften wie auf einem Altar darzubringen und die Fortsetzung des Romans unter ihrem Schutz und ihren Namen zu veröffentlichen (250228), kann er schon aus inhaltlichen Gründen die Widmungsschreiben 260000 und 260000A nicht verfaßt haben. Der Verleger des sog. 5. und 6. Teils, Robert Fouet, wich nach dem im vorliegenden Brief erwähnten Tode des Autors von dessen Plan ab und überließ Marin Le Roy sieur du Pare et de Gomberville (1599/1600-1674) die Überarbeitung und Erweiterung des Werks. Gomberville fügte dem sechsten Teil sogar vier eigene Bücher hinzu. Über die Umstände, die zur Beteiligung Gombervilles führten, vgl. FouetsAdvis De L'Imprimeur Av Lecteur, zit. in Jürgensen, 85.Gomberville muß auch als Verfasser der beiden Schreiben gelten, da er im vorliegenden Brief ausdrücklich auf seine Arbeit hinweist. Weder Robert Fouet noch Adolph v. Börstel (PA; vgl. 190322, 240400 u. ö.) kommen dafür in Betracht, obgleich besonders Börstel daran gelegen sein mußte, die Ankündigung Urfés auch im Sinne seiner deutschen Auftraggeber zu bewahrheiten. S. Anm. 2. Jürgensen, 85 vermutet ohne Angabe von Gründen, daß Börstel die Briefe verfaßt habe. 260000 und 260000A könnten zwar auch schon 1625 — frühestens nach dem Tode Urfés (1.6. 1625 n. St.) oder zur Zeit der Erteilung des gemeinsamen Privilegs für den sog. 5. u. 6. Teil (10. 7. 1625 n. St.) — geschrieben worden sein, jedoch empfiehlt es sich, angesichts der Ungewißheit über den Zeitpunkt der Entstehung dieser Briefe die Texte zeitlich mit dem Titeljahr zu verknüpfen.
1 Dieser Name der Gesellschaft taucht in dem vorliegenden Schreiben und in 260000A zum ersten Mal auf. Zur Académie des Parfaits Amants vgl. außerdem 190322 K3, 221223, 231206, 240109 K11, 240112, 240301, 240400, 240718, 250228, 250305, 250500, 250514, 260000A, 260500 u. 281000.
2 Der Verfasser will hier nur sagen, er wisse durchaus, daß Fürsten und Edelleute sich unter dem Schäferkostüm verbergen. Die Bemerkung darf demnach nicht so verstanden werden, als ob Adolph v. Börstel , der als anhaltischer Agent wohl die Träger der Rollen kannte, sich darin als Schreiber des Briefs zu erkennen gäbe.
4 Der Thebaner Pelopidas ? Er zwang 364 v. Chr. bei Kynoskephalai in siegreicher Schlacht Alexandros von Pherai zum Rückzug, fiel aber, als er auch noch persönlich Alexandros verfolgte und zum Kampf herausforderte (Plut. vitae 32). Plutarch preist den Tod dieses glücklichen, von so vielen Städten geliebten Mannes, welcher auf dem Höhepunkt seiner Erfolge gestorben sei.
5 Nicht Gombervilles Ausgabe des sog. 5. und 6. Teils der Astrée oder der vorliegende Band, sondern seine darin enthaltene Erweiterung um vier Bücher. Er stellt sie in die Reihe der Fortsetzungen des Romans, die die Verfasser des Schreibens 240301 zur Rühmung ihres eigenen Landes ins Auge gefaßt hatten. Damit ordnet Gomberville seine Arbeit, wie schon Urfé die weiteren Teile seines Romans (250228), in ein größeres Akademieprojekt ein. Briefe Gombervilles , die die Vorlage zu 260000 und 260000A bildeten oder von seiner Widmung berichteten, mögen durch Börstel nach Anhalt gesandt worden sein, haben sich jedoch nicht auffinden lassen. Nur die beiden Bände Gombervilles lassen sich im Verzeichnis der Bibliothek F. Ludwigs nachweisen. S. 240301 K 4.
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