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380310 Fürst Christian II. von Anhalt-Bernburg an Fürst Ludwig
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380310

Fürst Christian II. von Anhalt-Bernburg an Fürst Ludwig


Beantwortet durch 380312. — F. Christian II. v. Anhalt-Bernburg (FG 51. Der Unveränderliche) sendet F. Ludwig (Der Nährende) dankbar ein Kartell in französischer Sprache, aber von holländischer Herkunft zurück und schickt ihm im Gegenzug Mitteilungen über einen geplanten neuen polnischen (Kreuz-)Ritterorden, mitsamt den von F. Krzystof II. Radziwill dagegegen vorgebrachten Einwänden. Da sich F. Christian dieser Stücke nur geliehen hat, bittet er F. Ludwig um deren Rückgabe nach erfolgter Lektüre. — Gf. Friedrich Casimir v. Ortenburg (FG 316. Der Verharrende) und Hans Philipp (v.) Geuder (FG 310. Der Ergänzende) haben tadelnswerterweise nun lange Zeit nichts mehr von sich hören lassen..

Beschreibung der Quelle


Q   HM Köthen: V S 544, Bl. 130rv [A u. Eingangsvermerk: 130v], [Handschrift: [Bl. 130r]]; eigenh.; 3 Sig. — Ohne A und Schlußkurialien veröffentlicht in KE, 77f. Bibliographisch erfaßt in Bürger, S. 238 Nr. 11.

A   Dem Nehrenden. Cöhten.
Eingangsvermerk von F. Ludwigs H.: Pres. 10. Martij 1638.

Texte


Der vnverenderliche schicktt dem Nehrenden,a mitt dienstfr. dancksagung, dieb frantzösischen verlesenen außforderungszettel1 wieder, vndt hatt nicht wenig ergetzung darüber geschöpft. Leßt ihme nebst vermeldung seiner dienste, gegenwertige Pollnische vorseyende Ritterhandlungen, nebst deme was Fürst Radziwil dargegen eingewendett,2 zum belesen hiemitt zukommen. Bittet aber dieweil es nuhr endtlehnte stücke, der Nehrende wolle es nach verlesung, dem vnverenderlichen vnbeschwehrt wieder zusenden. Undt er verbleibet immerdar,

  des Nehrenden, dienstwilliger,
  Der Vnverenderliche. Etc.

P. S.
Der verharrende vndt ergentzende haben in langer zeitt nichts von sich geschrieben, halten sich vbel.3
  Bernburgk den zehendenc Mertz; 1638.
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I

Festbeschreibung zur Vermählung Brederode-Solms
am Oranierhof im Haag

Beschreibung der Quelle


Q [Jacob van der Burch (?):] RELATION | De ce qui s’est paßé | A LA HAYE | au mois de Fevrier l’an 1638. | LES FESTINS, COMEDIES, BALS, | Courses de Bague & autres Magnificences faites | AV MARIAGE | DE | MONSIEVR DE BREDERODE, | ET DE | MADAMOYSELLE DE SOLMS. | [Signet] | A LA HAYE, | De l’Imprimerie de Theodore Maire, | M DC XXXVIII. 2°; Titelbl., Rücks. leer; 1 ungez. Bl. mit Widmung an die Braut „A MADAME MADAME DE BREDERODE“, ohne Unterschrift; S. 1–14 „RELATION [...]“; 1 Bl. leer. Zit. S. 5–10. HAB: 179. 3 Hist. 2°; KB Den Haag: pflt 4587, zit. mit der Sigle H nach KB Den Haag, Mikrofilm-Sammlung „Dutch Pamphlets“, Sect. I Nr. 4587; UL Oxford [Merton Coll. L.: 94.E. 15 (5)]; UB Leiden: 1372 C 5:1 (Thysia 2200 F:8), mit einer handschriftlichen Namenliste der Turnierteilnehmer und Preisgewinner, zit. L. Vgl. W. P. C. Knuttel: Catalogus van de Pamfletten-Verzameling berustende in de Koninklijke Bibliotheek. Herdruk, met handgeschreven verbeteringen, aanvullingen en varianten. Utrecht 1978, I.2, Nr. 4587; Bibliotheek van nederlandsche pamfletten. Afdeeling 1–3. Verzameling van Frederik Muller ... beschreven door P. A. Tiele. Amsterdam 1858–1861, I, Nr. 2639; Bibliotheek van nederlandsche pamfletten. Verzamelingen van de bibliotheek van Joannes Thysius en de bibliotheek der Rijks-Universiteit te Leiden. Bewerkt door Louis D. Petit (en H. J. A. Ruys). Deel 1–4. ’s-Gravenhage 1882–1934, I, Nr. 2029. — Als Verfasser erwägt Becker Jacob van der Burch, den Sekretär Brederodes. S. Jochen Becker: ‚Groote costen en magnificien’. Die Haager Hochzeit von 1638 — Formen und Funktionen eines Festes. In: Nederlands Kunsthistorisch Jaarboek 49 (1998), 209–253, hier 212. — Die frz. Anacrosticha, Oden, Epithalamia u. a. auf die Hochzeit erschienen u. d. T.: CONGRATVLATION | Sur le tres-heureux mariage, entre tres-noble | IAN WOLFHARD | DE BREDERODE, | Baron & Seigneur de Brederode, Souverain de Vy- | anen, & Armeyde, Visconte hereditaire a Vtrecht, | Seigneur de Coetingen, Haeften, Hervvyenen, | Noordeloos, Schorel, & des Païs & Seigneuries | en Voshol: Coronnel, Gouverneur de la Ville & | Maierie de Bois-le-Duc, &c. | Et illustre & tres vertuëuse | LOUISE CHRISTINE | de Solms, née Comtesse de Solms. | P. S. L. T. | [Vignette] | A LA HAYE, | Chez Ludolphe Breeckevelt, Imprimeur. l’An 1638. UB Leiden: 4202 (Thysia 2030).

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[...] Durant le souper fut oüye de la chambre voisine une excellente musique de poches, luths & harpe ressemblant à celle que les Muses faisoient jadis aux festins des Dieux: Et à l’issuë du souper la Comedie du Cid1 fut joüée par la troupe des Comediens du Prince2 arrivés à propos de France. Puis la compagnie se retira qu’il estoit une heure aprés minuit.
  Cependant on avoit par le commandement & au frais du Prince d’Orange2 dressé une Carriere en la place neuve derriere la Cour avec des Eschauffauts3 des deux costés, l’un au costé gauche de la Carriere & joignant le posteau de la bague pour les Iuges qui furent les Comtes de Culembourgh4 de Nassau5 & de Solms6 à fenestres ouuertes des deux costés & couvert d’un toict; un autre au costé droit de la Carriere, deux passages separés par bar-[6]rieres & laissés libres entre deux l’un pour les Courreurs quand ils iroient prendre la Carriere, & l’autre pour le passage de la Royne7 , Princesses, Princes & Ambassadeurs qui entre-
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roient [...] dans ledit Eschaffaut du Prince [...]. Au bout de cest Eschauffaut du Prince un autre long Eschauffaut descouvert estoit dressé en forme de degrés le long d’un mur de Iardin & jusq’à l’entrée de la place, capable de mille ou douze cens personnes & qui fut tellement remply de gens de toutes sortes d’aages sexes conditions & pays, que chaque place se loüoit au moins un Reichdalre. Contre les maisons qui environnent ceste place neuve semblables Eschaffauts estoient dressés: & les fenestres de ces maisons, les balcons & les corridors des toicts furent remplis de spectateurs. [...]
  Le Vendredy 19. jour de Febvrier tout le Monde se trouva dés l’heure de midy assemblé & les Gardes de la place Souvrans parurent
  Les Tenants qui estoient cinq d’une bande seule dite la troupe des Chevaliers Bataves. Ils avoient pour Mareschal de Champ [sic] le S. Douchan Colonel du Regiment qui fut de Charnacé8 [...] Cinq Pages vestus de mesme livrée estoient à cheval portans chacun le pavois9 ou bouclier argenté de son maistre avec sa devise, un guidon aussi portant la devise du chef & cinq Escuyers à cheval chacun portant la Lance de son Maistre vestus de pareille estoffe precedoient immediatement un Char triomphal d’Azur chargé d’ornemens d’argent & de ces mots Antes muerto que mudado qui estoit la devise du chef escrite à l’entour d’un chyfre de C D L S qui sont les lettres du nom Louise Christine de Solms. Il estoit tiré par six Lyons feints & portés par des hommes cachés au dedans, à cause que le Lyon est l’armoirie des ancians Seigneurs des Bataves Comtes de Hollande Progeniteurs du Chef: Et que l’Empereur Charles V. voulant faire un Royaume des Provinces des Pays bas resolut qu’il auroit nom le Royaume des Lyons. Dedans ce Char estoient assis quatre Chevaliers les Sieurs de Machaut10 , Deschamps Escuyer du Prince d’Orange11 , le representant du Sieur de Vernueil malade, de Vaucelas12 , & tout le dernier sur le derriere le Sieur de Brederode le Chef de tous [... 7] Adonc le Mareschal de camp des Tenans les ayant conduits tout à l’entour de la place & rendus dans un lieu de reserve & fermé de barrieres en quarré joignant le bout de la carriere, mettant pié à terre à l’Eschaffaut des Juges leur fut presenter le Cartel13 signé des cinq Chevaliers Bataves ainsi Bator, Classicus, Arminius, Civilis, Mandrubace. Et puis remontant à cheval suivi de cinq de ses Trompettes fut fait ouvrir les Gardes & donner l’entrée libre & l’escorte

Aux Assailans divisés en cinq troupes dont la premiere estoit

Des Chevaliers Mores qui estoient six ainsi signés Almanzor, Tindarache, Abdelmelec, Zalmandor, Abindarae, Algazair, au pié de la response14 par eux faite au Cartel des tenans. Ils avoient pour Mareschal de Camp le Sieur de Sandelan15 [...]. Le chef d’eux qui estoit le Prince Palatin16 , tout seul revestu d’une casaque noire en broderie d’or boutonnée de grosses perles & pendant sur une gregue noire, les brodequins de mesme, le coutelas & son pendant aussi, le turban de toile d’or dont le rebras estoit chargé de filets de grosses perles, & le sommet egalé & ombragé de la noirceur d’une fine aigrette attachée à une enseigne de pierreries. A sa main droite il portoit une pomme globe ou mōde doré & ouvragé, de graveures, emmanché sur un baston doré d’une coudée & plus de long, qui est la marque de grand Maistre de l’Empire que porte l’Electeur Palatin au
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couronnement des Roys des Romains & és autres solemnités & ceremonies de l’Empire. Le harnois de [8] son cheval à l’avenant. Aprez luy venoient son frere le Prince Rupert17 [...] & à son costé gauche le Rheingrave18 [...]. Les trois autres marchoient ensemble le Sieur d’Opdam19 [...] le Sieur de Belinghem20 [...] & le Sieur de Belinsy Escuyer du Prince Palatin21 [...]. Ils estoient suivis de leurs Estafiers22 vestus en Mores [...]. Puis à l’avantgardea marchoient trente Mores [...]. Le dernier d’eux tous marchoit seul avec une casaque & turban de toile d’or, & le guidon qui les conduisoit estoit aussi seul à la teste des trente portant l’Estendart noir sur lequel estoit peint un lyon d’or enfermé dans un labyrinthe dont il cerchoit l’issuë avec ce mot, Quà potero. Et ceste troupe ne fut pas plustost passée qu’aussi tost parurent
  Les Chevaliers Theutons qui estoient cinq ainsi signés, Nasua, Cingentorix, Induciomar, Cimber, Arioviste, au pié de la responce par eux faite au Cartel des Tenans. Leur Mareschal de Camp estoit le Sieur d’Armainvillers Belinghem23 suivi de six Estafiers vestus de toile d’argent à fonds vert [...] Leur chef estoit le Comte Guillaume de Nassaw24 frere au Comte Henry Gouverneur de Phryse qui avoit à son costé le Sieur de Risouar25 : & les trois autres marchans ensemble estoient les Sieurs du Mey26 Houtin27 & Marquette28 .
  Les Chevaliers Romains suivirent les Theutons & estoient quatre ainsi signés en la responce par eux faite au cartel des Tenans, A. Cecina, I. Apronio, G. Silio, L. Stertinio. Ils avoient pour Mareschal de Camp le Sieur de Fontaines29 suivi de six Estafiers vestus de taffetas vert rattaché de nœuds blancs. [... 9] & suivoient le guidon du Senat & peuple Romain qui estoit une Aigle d’Or de laquelle pendoit une banniere quarrée où estoit escrit S. P. Q. R. [...] le Comte Henry de Nassaw30 de Nort-holland qui estoit leur chef, le Comte de Waldeck31 , le
Chevalier de Vaucelas32 & le Sieur Desloges33 .
  Le Chevalier des Larmes34 ainsi tiltré en la responce qu’il feit au Cartel des tenans, entra aprez les Romains. Il n’avoit que deux trompettes sourdines, un guidon peint d’une mort avec ce mot mon pis est mon mieux [...] Puis il venoit luy mesme [...] assis sur un tombeau dans un grand chariot noir [...] Aux piés du Chevalier le portrait amoureux d’une Dame qui le regardoit de profil ou de travers.b
  Les Chevaliers du Dromedaire & Chymiques ainsi signés en la responce du Cartel, Doctor Faustus, Mondor, Dom Ferrand de Matamorbe, Macollo, Braguetta, Francatable, firent la cinquiesme entrée des assaillans qui fut la derniere de toutes. Ils estoient six & avoient pour Mareschal de Camp le Sieur de Haucourt35 suivi de six Essafiers [sic] vestus d’une estoffe incarnate rayée de blanc de haut embas fort jolie. Il y avoit en ceste Entrée force machines ou chariots, la premiere estoit la barque de Charon faite en gueule d’Enfer portée sur quatre roües fort basses & cachées, remplie d’Esprits Infernaux parmy lesquels estoient deux Docteurs avec leur robe & bonnet quarrée & un escriteau sur la poitrine Hippocrates, Galenus. Puis il y avoit un Theatre tendu & rempli de veritables Charlatans vendans leur theriaque & faisant la farce de Dom Quixote de la Manche & autres telles plaisanteries pour attraire le peuple [...]. Puis marchoit tout seul le chef des Chevaliers le Sieur de Bevervelt36 ou son representant vestu d’un buste
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à manches d’argent[,] un haut de chauces37 fort ample aussi de toile d’argent, un masque sur le visage, & monté sur un veritable Dromedaire. Aprés luy marchoient le Sieur des Fossés38 le comte de Horne39 , le Baron de Pontesiere40 , les Sieurs Mandemaker41 & Moire42 vestus de diverses estoffes & de modes vieilles & estrangeres à la façon des Charlatans.[10]
  Chasque bande ou troupe des assaillans avant qu’entrer s’arrestoit, et attendoit que son Mareschal de Camp accompagné par celuy des Tenans eust esté à l’Eschauffaut des Iuges leur presenter la responce de sa troupe au Cartel des Tenans, & leur demander le champ: ce qu’ayant obtenu & estant retourné avec le mesme Mareschal de camp des Tenans & cinq de leurs Trompetres, il faisoit l’entrée de sa troupe & la conduisoit suivant l’exemple des Tenans tout à l’entour de la grande place: Et puis les ayans rangés dans la place de reserve où les Tenans les attendoit il alloit dans l’Eschauffaut du Prince luy presenter & à la Royne & Princesse d’Orange la mesme respōce faite au Cartel des Tenans par la troupe de ses Chevaliers avec leurs pavois & devises [...].
  L’Escuyer accommodoit cependant au point & hauteur de son Maistre la bague penduë en un posteau azuré & couvert de chyfres de L & S. d’or couronnées, qui estoient les lettres du nom de la Mariée qui donnoit la bague. Puis les Trōpettes donnans le signal de courre, le Marié chef des Tenans ouvrit la Carriere par la course premiere qu’il y fit qui fut suivie de celles des quatres autres Tenans; & puis de tous les assaillans selon l’ordre & rangs de leurs entrées. Ceste course fut pour les Dames. Et quand elle fut finie ils en courrurent trois autres tout de bon, où ceux qui firent de fort belles & aggreables courses eurent bien l’honneur de l’addresse mais non pas tous le bonheur d’emporter la bague. Ceux qui l’emporterent furent le Prince Rupert & le Rhein-grave de la troupe des Mores: de celle des Theutons le Sieur Houtin: des Romains le Sieur Desloges, Et le Chevalier des Larmes. [...] le Chevalier aprés son arest fust allé presenter le bout de sa Lance à la fenestre des Iuges l’un desquels en tiroit la bague.43 [...]

II

Ankündigung und Kartell der batavischen Ritter

Beschreibung der Quelle


Q   HAB: Gp 22 2° (186); UB Leiden: 1372 C 5. — 1 Bl. (Rücks. leer), [Handschrift: [Bl. 186]]. — Vgl. im Leidener Expl. auch die ndl. Fassungen De Hollandsche Ridders bzw. Copye van den Ontsegh-brief, dazu Ontsegh-brief der Hollantsche Ridders. — Vgl. Becker (s. Beil. I Q), 211 (Abb. 4); Petit (s. Beil. I Q) I, Nr. 2029.

Text


LES CHEVALLIERS BATAVES ayant faict sçavoir il y a pres de trois ans a tous les Chevalliers de la terre par leurs Heraults qu’ils ont envoyé pour cest effet par toutes les parties d’icelle, que le 16me.jour de Fevrier 1638. ils tiendront un Champ ouvert a la Haye en Batavie ou ils font leur ordinaire seiour, auquel tout Chevallier qui trouvera quelque chose a redire a leur Cartel, pourra seurement entrer, & s’esprouver avec eux par trois cources avec la Lance a fer esmou-
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leu, ou chosir telles autres armes que bon luy semblera, asseurant que celuy qui demeurera victorieux, pourra en touté liberté & franchise emporter le pris que leur Dames leur ont accordé pour maintenir ce qu’ils publient a leur advantage. Mais comme la renommée a porté en tous les endroits du monde le bruit de leur valeur, ayant imprimé la terreur dans lame de tous ceux qui se pourroyent opposer a eux, affin que les Dames ne demeurent pas sans divertissement en une journée sy long temps attendue, ils consentent que trois courses de Bague decident du merite de la dresse, & de la valeur d’un chacun. Toutesfois s’il y a quelque temeraire a qui le desespoir face resercher la mort. Ils luy offrent le combat a outrance, l’afleurant quil ne sçauroient trouver un tombeau plus glorieux. Faict a la Haye en Batavie le 6me jour de Fevrier 1638.
       Bator, Classicus, Arminius, Civilis, Mandrubace.

COPIE
DV CARTEL ENVOYE
par les Chevalliers Bataves en toutes les parties du monde.

LA VALEUR, SAGESSE, ET ADMIRABLE CONDVITE du Prince qui commande aux Chevalliers Bataves, les ayant jusques icy rendus invincibles, & ny ayant point de contrée que le soleil regarde qui naye ressenty quelques effets de leur proüesses, ne peuvent avec raison estre accuses de presomtion ny de temerité, en la resolution qu’ils ont prise de maintenir les armes a la main, contre tous Chevalliers qui voudroyent dire le contraire, qu’il ny eut jamais Princesses plus dignes d’estre adorées que celles qui forment leur Cour. Et qu’il ne se peut trouver de Dames en tout l’univers sy belles ny sy vertueses que celles pour qui ils souspirent, & pour rendre ceste verité tant plus cognue il ny a rien qu’ils attendent avec plus d’impacience que ceux qui avec plus de fole passion que de verite, voudroyent dire quelque chose au contraire, affin que leurs armes tousjours justes, & tousjours victorieuses, leur facent avoüer qu’il leur est bien plus aisé de vaincre que de se venter.
Estoit signe de la Haye en Batavie le 26. jour de Fevrier 1635.

       Bator, Classicus, Arminius, Civilis, Mandrubace.

III

Antworten der Teutonen, Mohren, Römer und Chimisten, mit
einem Plakat der fünf Ärzte

Beschreibung der Quelle


Q UB Leiden: 1372 C 5.
LES | CHEVALIERS | TEVTONS | AUX | CHEVALLIERS BATAVES. [...] A LA HAYE. | Chez Ludolph Breeckevelt, Imprimeur, l’An 1638. Vorderseite eines Einblattdrucks. — 1 Bl. (Rücks. leer). Unterzeichnet von Nasua, Cingentorix, Induciomar, Cimber und Arioviste.
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Les Chevaliers, Mores aux Chevaliers Bataves. — 1 Bl. (Rücks. leer). Unterzeichnet von Almanzor, Tindarache, Abdelmelec, Zalmandor, Abindarae und Algazair.
LES CHEVALLIERS ROMAINS | AVX | CHEVALIERS BATAVES. — 1 Bl. (Rücks. leer). Unterzeichnet von Servio, Sabino, Veranio und Vitellio.
RESPONCE | DES CHIMIQVES | Au Cartel des | CHEVALIERS | BATAVES. — 1 Bl. (Rücks. leer). Unterzeichnet von Doctor Faustus, Mondor, Don Ferrand de Matamorbe Gentilhomme de Seville, Macollo, Braguette und Francatable. Der zuletztgenannte Name ist handschriftlich hinzugefügt.
[Ohne Titel, Plakat in Form eines Briefs der fünf Ärzte] inc. : MESSIEVRS & DAMES, Il est arrivé en ceste ville, cinq Docteurs les plus experimentez du monde [...]. — 1 Bl. (Rücks. leer). Die Ärzte Doctor Faustus, Mondor, Don Ferrand de Matamorbe Gentilhomme de Seville, Macollo, Braguette und Francatable preisen ihre Mittel gegen Eitelkeit, Melancholie, Liebesschmerz, Verrücktheit, Impotenz, Unfruchtbarkeit, Feigheit u. a.

IV

Aufzug des Chevalier des Larmes

Beschreibung der Quelle


Q UB Leiden: 1372 C 5:2: [Maximilien Aubery sieur du Maurier1 ]: LENTREE | DU | CHEVALIER | DES LARMES, | AU | CAROVZEL | Qui s’est fait à la Haye en Feburier 1638. Tirée d’une Lettre escritte Par Monsieur de**** A Madame de****** | A Vtrecht. | Imprimé á Vtrecht çe 3. de Mars 1638. 2°; Bl. [A]r – [D]r.
Becker (s. Beil. I Q), Anm. 19; Petit (s. Beil. I Q) I, Nr. 2029. — Vgl. im selben Bestand eine gekürzte Fassung dieses kleinen Festbuchs, das sich selbst einreiht in den großen Reigen der Festtexte: RESPONCE | DV CHEVALIER DES LARMES | AV CARTEL. | PVBLIE PAR LES CHEVALIERS BATAVES. | [Text] | A LA HAYE, Chez Ludolph Breeckevelt Imprim[eu]r, l’An 1638. Einblattdruck mit der eigentlichen RESPONCE (vgl. unten Bl. B v) und den Gedichten: STANCES DV CHEVALIER DES LARMES. AVX CHEVALIERS SOVSTENANS.; SONNET. DV CHEVALIER DES LARMES, A SON ALTESSE.; SONNET. DV CHEVALIER DES LARMES, A MADAME LA PRINCESSE. S. unten Anm. IV 6. Vgl. Becker, a. a. O.; Petit, a. a. O.
LETTRE D’AMIDOR A VALIS. — Amidor schickt seinem unten folgenden Bericht über den Aufzug des Chevalier diesen LETTRE vom 29. 2. 1638 an seine Dame voraus, worin er seinen Zustand mit dem des Ritters vergleicht, „puisque les pleurs qu’il nous à monstréz en vostre absençe, ont tant de rapport avec ceux que j’ay respandus à vostre occasion [...]“. Er fügt angesichts des in einem Sarg aufziehenden Ritters für Valis erklärend und tröstend hinzu: „[...] une dame qui estoit assise aupréz de moy quand il passa, me demanda d’un visage & d’un accent doubteux, si ç’estoyent des Larmes de Ioye. Effectivement Madame, on à veu pleurer & mourir d’aise, & principalement des persones de vostre sexe; Et puis vous sçavéz bien qu’il y à des nuicts claires brunes, plus belles que beaucoup de jours, & des humeurs melancholiques tres agreables en compagnie.“ Um Valis zu keinen falschen Schlüssen zu verleiten, gesteht er ihr, „que je ne voudrois pas mesmes pleurer des perles.“ Bl. A 2.

Text


MONSIEVR DV MAVRIER, Volontaire Françoys, cydevant Gentilhomme de la maison de Mon-Seigneur le Prinçe d’Aurenge. Avoit entrepris un personage fort triste, qui representoit au naturel, quelques secrétz desplaisirs; & monstroit aux assistans, une figure animée, de la tristesse d’un melancholique. On ignore s’il
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estoit la coppïe de son proppre original, ou s’il avoit simplement voulu faire une entrée differente du desseing des autres Chevaliers; sçachant que mal-aisement, ilz pourroyent avoir une semblable pensée, & que la diversité & l’invention sont les choses qui contentent le plus és resiouissançes de cétte nature: Car il avoit assorty à son malheur (effectif ou contrefait) sa prose, ses vers, ses chevaulx, & tout son equipage. Il avoit inventé une façon de vestemens toutte particuliere pour luy & pour ses gens, & fait jusqu’a son nom qui n’avoit jamais esté leu dans aucun Roman, s’estant baptizé Le Chevalier des Larmes, & n’ayant point voulu de nom proppre, affin de passer absolument pour incognu.
  Il estoit seul de son party; les habitz de tous çeux qui l’accompagnoyent, & leurs toques, les couverturesa , selles, harnois & bardes de ses chevaulx, estoyent de taffetas noir, garny de houppes de gaze d’argent, bordé d’escailles d’argent, & plein de larmes d’argent sans nombre, avec le chiffre de leurs Altezzes & celuy d’une Maistresse. Tous ses chevaulx estoyent de mesme poil & noirs, comme s’ilz eussent porté le deuil de l’affliction de leur maistre. Tous ses masques noirs, ayant chaqu’un une grosse larme d’argent à l’œil. Tous les gandz bottes & souliers noirs pleins de larmes; les bastons des ses estaffiers & ses quattre lançes, noires pleines de larmes, ayans les chiffres de leurs Altezzes & celuy de sa dame sur le tronçon.
  Estant asséz proche du camp, il envoya un de ses trompettes à la barriere, pour faire sa chamade, & presenter un pappier noir, fermé de soye noire, au Mareschal de Camp des Bataves, affin qu’il le portast aux Iuges. En voicy la teneur. [B v]

RESPONCE
DV CHEVALIER
DES LARMES,
AV CARTEL
DES CHEVALIERS BATAVES.

LE CHEVALIER DES LARMES outragé de l’Amour & de la Fortune, se desésperant d’estre regardé de travers de l’un, qui à les yeuz voiléz; Et de n’estre pas apperçeu de l’autre, pourçe qu’elle luy tourne le dos: s’est deliberé d’employer son courage, par tout ou la forçe de son ame trouvera le plus de resistançe; affin de terminer une vie si traversée que la sienne, ou de la prolonger genereusement.
  Et ayant appris de la renommée, qu’il ny a point de lieu, ou l’addresse & la valeur soyent si communes qu’en ce païs, ou (par la magnanimité du Prince) les miracles de proüéße sont ordinaires; il s’y est transporté, croyant y rencontrer plus d’obstacle, & par consequent y devoir acquerir plus d’honeur & de gloire. [...] Estant resolu de maintenir a tout outrançe. Que la beauté de sa Dame est sans comparaison; Et que la cause de son affliction est plus juste que celle de leur joye. [B 2r]

Déz que le[s] trois Iuges du Camp eurent leu çette responçe & l’eurent fait veoir à son Altezze, le susdit Mareschal de Camp des Bataves, vint au devant du Chevalier des larmes, & le conduisit á l[’]eschaffault de la Royne & de leurs Altezzes [...]. Il marchoit en çet ordre.
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  Ses trompettes estoyent de front, & sonnoyent la sourdine. Ilz avoyent leurs banderoles & garnitures noires, & argentées de larmes sans nombre, au millieu desquelles estoit une Fortune d’argent renversée, la téste en bas & la roüe en hault, avec cette devise Vertu m’est Fortune. Pour faire paroistre que mesprisant une aueugle qui ne le voyoit pas; il luy suffisoit de meriter ses faveurs, & se consoloit en soy mesmes de ne les pouvoir obtenir: estimant sa Vertu plus digne de la Fortune, que la Fortune de sa vertu.
  Vn Cheval de bague suyvoit, bardé de toile d’argent, meiné en main par deux estaffiers avec des gros cordons & des houppes de soye noire & d’argent.
Vn page sur un cheval bardé, portant la lançe de plaisir.
  Vn autre page vestu & esquippé de mesmes, portant un guydon noir plein de larmes, dans lequel estoit une teste de mort d’argent, & des os entrecroiséz au dessoubz, qui formoyent un chiffre, avec çes paroles Mon pis est on mieux. voulant dire, que son destin estoit reduit à le menaçer de ses propres desirs; & que commes ses disgraçes l’avoyent desia rendu vertueux, au lieu de l’accabler; aussy la fin glorieuse qu’il attendoit & reçerchoit, seroit sa meilleure condition: la mort estant plus reposée qu’aucune sorte de vie, quelque tranquille qu’elle soit; & promettant à tous affligéz, l’aneantissement de leurs malheurs.
  Vn grand cheval de combat, piaffant ayant le col & le chanfrain armé d’escailles d’argent, couvért de plummes noi-[B 2v]res, tout encaparassoné2 de taffetas noir, parsemé de mille larmes & de chiffres d’argent, & meiné en main par deux estaffiers, comme le cheval de bague.
  Son escuyer my armé à escailles, le pot ent teste, portant une lançe à rompre, chiffrée comme les autres & un escu noir rond, ou estoit une croix de quattre grosses larmes d’argent, & au tour du bord, on voyoit un Soleil entre le chiffre de leurs Altezzes & celuy de sa dame, avec ses motz: Mon Soleil ou des larmes, chaque chiffre & chaque parole estant separée des autres par une petitte larme. Son partement pour France huict jours apréz explique asséz clairement, çette devise; & fait paroistre le regrét qu’il avoit de s’absenter de leurs persones, luy estant impossible de s’esloigner de leurs clairtéz, sans estre en grand deuil.
  Le Chevalier des Larmes suyvoit, assis dans un çerceuil ouvert, fort eslevé de terre, pour monstrer que sa douleur estoit au dessus du commun. Il avoit derriere soy une lançe à fer esmoulu, pour y pendre le trophée qu’il devoit remporter. Son habillement de teste estoit à bordz tous argentéz, & le reste seulement à escailles, ombragé d’une grande aigrétte blanche & de plummes noires. Son masque noir, les larmes aux yeux, son vestement noir plein de larmes, & ses armes trez richement escaillées d’argent & d’une façon toutte nouvelle. Il estoit guanté & botté de noir plein de larmes. Il avoit les bras nonchalemment croiséz & la jambe soustenüe d’un baston. Il portoit le galand3 (qu’une dame luy avoit donné) de ruban couleur de feu & d’or, attaché à la main de la lançe, & regardoit fixement le pourtraict d’une brune, voilée de gaze noire, qui estoit dans son mesme cerceuil; n’ayant sans doubte mieux peu representer l’Amour, que par l’image de celle qui fait le plus redoubter sa puissance. Il y avoit adjousté çétte inscription: Pas à moins. faisant allusion au mirasol4 , qui ne se tourne que pour le Soleil, & signifiant qu’il n’entreroit pas en liçe à moins d’une beautési rare.
|| [473]

  Il estoit traisné par deux barbes noirs desguiséz en Licornes [Cr] pour faire veoir que la melancholie & l’affliction noirçissent les humeurs les plus gayes, & changent la nature des choses; sçachant bien qu’on à seint que touttes les licornes sont blanches. Elles estoyent enplumées de noir & demy couvertes de taffetas noir argenté comme le reste.
  Vne Fortune les conduisoit & par consequent luy tournoit les espaules. Il ne s’approchoit d’elle qu’autant qu’elle s’esloignoit de luy, comme le jour & la nuict qui se suyvent & suyent d’une distançe esgale. Elle avoit les yeux bandéz de crespon noir & une grosse boule d’argent soubz les piedz. Elle portoit un grand voile de crespon & alloit à vent contraire. Le derriere de sa robbe & tout çe qu’elle monstroit au Chevalier affligé qui la suyvoit, estoit noir plein de larmes. Mais son visage estoit blanc & le devant de sa robbe bigarré de taffetas jaune, verd, incarnat, bleu & cæt.5 plein de courones de Cappitaines, de Roys, d’Empereurs & de Papes; de pieçes d’or & d’argent, de damoyselles de Chasteaux & de villes, de chalouppes & de navires, de trophées & de tout ce qu’elle fait esperer aux autres hommes, à qui elle monstre le visage: Pour faire paroistre qu’elle peut obliger en mille façons. Le tout estoit d’argent & bien representé.
  Son çerceuil & toutte sa machine estoyent bordéz argentéz & chiffréz de mesmes, jusqu’en terre & sujuy de bon nombre d’estaffiers.
  Il feit tout le tour du Camp en cét ordre, suyvant le Mareschal de Camp des Bataves, qui le plaçea au lieu destiné pour son equipage; ou il descendit de chariot, pour monter à cheval, & fortit du çerceuil pour entrer en liçe. Il envoya avant courre çes stançes suyvantes escrittes à la main, dans du pappier noir, lié de soye noire, aux Chevaliers Bataves; le sixain aux Mores, Theutons, Romains & Charlatans, qui faysoyent les autres partys; Et çes Sonnetz à la Royne & à leurs Altezzes.

[...]6
On eust dit que les murailles estoyent pleines d’yeux, & que touttes les fenestres avoyent les bouches ouvertes pour plaindre le Chevalier & pour luy souhaicter du bonheur: Car toutte la Cour confessa d’une voix (voyant çe pitoyable divertissement) que son affliction estoit ingenieuse, en çe qu’ayant ramassé tous les objectz qui pouvoyent donner de la [D r] compassion, il avoit fait pancher les espritz de son costé, & avoit obtenu les souhaictz de la plus part des belles.
  Quand ce vint à courir, de vingt & neuf Chevaliers qu’ilz estoyent en tout, il disputa la bague avec quattre seulement, sans la gagner: ayant encore esprouvé en cétte occasion sa Fortune ordinaire, c’est à dire mauuaise & se retira apréz les Legionaires Romains, en mesme ordre qu’il estoit arrivé. Ayant presenté du depuis son pauois à son Altezze. Il fut prisé des dames & des cavaliers, pour avoir couru de fort bonne grace; fait un party seul; inventé un subject tout nouueau; & pour avoit bien suyuy son desseing; ayant trompé tous ceux qui croyoyent qu’une grande douleur ne se sçauroit exprimer que par le silençe: son entrée se pouuant appeller à juste tiltre le triomphe de la douleur.

FIN.
|| [474]

V

Ordnung der Ritterspiele

Beschreibung der Quelle


Q UB Leiden: 1372 C 5: LES ORDONNANCES DV CAMP, Et des courses de BAGVE. — Vgl. ORDONNANTIEN | Op het tegenvvoordigh Ridderlijck | TOVRNOY-SPEL | Ende het steken van den RINGH. [Folgt Text des Einblattdrucks in 13 Abschnitten, s. u.] | Gedruckt in ’sGraven-Hage, voor GYSBRECHT ERNST, Boeck-verkooper | inde Vlamingh-Straet, 1638. Einblattdruck, 2°. KB Den Haag: Mikrofilm-Sammlung „Dutch Pamphlets“, Sect. I Nr. 4588. Vgl. Knuttel: Catalogus (s. Beil. I Q), Nr. 4588; Petit (s. Beil. I Q) I, Nr. 2029.

Text


I.

LES Tenans entreront les premiers au Camp, & nul apres eux, qu’il n’y ait charge, qu’il ne soit assaillant ou de l’equipage, & mené par le Mareschal de Camp.

II.

Les assaillans y viendront masqués ou point masqués, avec leurs livrées, & envoyeront devant qu’entrer leurs noms par leur Mareschal de Camp à Messieurs les Iuges.

III.

Les Tenas se rendront au camp a douze heures, & le dernier des assaillans devant une heure.

IV.

Ils n’y pourront entrer sans la permission de Messieurs les Iuges du Camp.

V.

Ils courront selon l’ordre qu’ils seront entrez, & seulement chacun une course des Dames, & trois pour le prix, avec les mesme cheval, sur lequel ils auront commencé a courir.

VI.

Qui perd la Lance, l’espée, l’habillement de reste, la bride, l’esperon, l’estrieu, ou se laisse emporter de son cheval, perd la course.

VII.

Qui tombe du cheval, bride la potence, ou rompt sa lance, est hors du Camp.

VIII.

Qui ne courira pas de pleine quarriere, mais seulement de galop, ou ne commencera & finira pas sa course an lieu destiné, pareillement si son cheval tombe sous luy, sa course ne sera point acceptée.

IX.

Il n’y aura qu’un trou au pilier, & la bague sera adjustée par ordre des Mareschaux de chasque partie.

X.

Celuy qui aura emporté la bague, & qui la laissera tomber avant que la presenter aux Iuges, perdra sa course.

XI.

Que tous ceux qui feront querelles mal a propos au Camp, en seront exclus.

XII.

Que tous differens seront remis aux Fuges.
|| [475]

XIII.

A la retraicte du Camp, tous se retireront selon l’ordre qu’ils y seront entréz. Le reste est remis a Messieurs les Iuges.

Textapparat und Kommentar


Textapparat
T
a
Folgt <wieder>
b
Durch über die Worte gesetzte Zahlen stellte F. Christian die Wortreihenfolge bis vndt um.
c
KE 10

T I
a
In H arieregarde handschriftl. ariere über gestrichenen, unlesbaren Druckbuchstaben.
b
In H folgt handschriftl. Zusatz: C’estoit le Sr du Maurier. [Maximilien Aubery sieur du Maurier, niederländ. Kriegsmann und ältester Sohn des bekannten Hugenotten, Geschichtsschreibers und Gesandten Benjamin († 1636). BAB I 26, 272 u. 449, 200. Becker (s. Beil. I Q), Anm. 19.] Vgl. Beil. IV.

T IV
a
Im Text Druckfehler convertures

Kommentar

K
1
F. Christian II. v. Anhalt-Bernburg (FG 51. Der Unveränderliche) sendet die heute nicht mehr im Köthener Erzschrein erhaltene Beilage an F. Ludwig (Der Nährende) zurück. Weder Christian: Tageb. XIV, 566v noch F. Ludwigs Antwortbrief 380312 oder dessen Nachlaßverzeichnis identifizieren die Texte, jedoch lassen sich zwei zusammengehörige Schriften in der Sammlung der KB Den Haag und mehrere andere Flugblätter in Leiden und Gent auf das Gemeinte beziehen. S. Beil. I–V. Wie F. Ludwigs Dank für die von F. Christian zurückgesandten Stücke „der holländischen Ritter ausforderungsbrieff, nechst den gesetzen des Ringelrennens, und die darauff ausgelassene beantwortungen“ (380312) anzeigt, besaß er neben mehreren gedruckten Ausforderungsbriefen (frz. cartel, s. K I 13) auch Erwiderungen (frz. responce) und eine ndl. oder frz. Ordnung (ordonnance), vielleicht sogar die frz. Festbeschreibung („Relation“), die wenigstens hinsichtlich der Sprache mit F. Christians Angabe übereinstimmt. F. Christians Nennung der „frantzösischen verlesenen außforderungszettel“ ist sicher ungenau, da es sich nur um Kartelle der Herausforderer bzw. Platzhalter (Tenants) handelt. Wenn tatsächlich nicht nur der Ausforderungszettel gemeint ist, wie F. Ludwigs Antwort zeigt, ist Christians Ausdruck als Pars pro toto zu werten. Die frz. „Relation“ beschreibt alle Festlichkeiten bei der Vermählung (11. – 23. 2. 1638 n. St.) des Gouverneurs von ’s-Hertogenbosch, niederländischen Meester-Generaal der Artillerie und späteren Oberkommandierenden (Feldmarschall) Jan Wolfert van Brederode, baron van Vianen en Ameiden, heer van Cloetingen, Haeften en Herwijnen (1599–1655) in dessen zweiter Ehe mit der Tochter des kurpfälzischen Großhofmarschalls Gf. Johann Albrecht I. v. Solms-Braunfels (1563–1623), Ludovica Christina (Louisa Christina) 1606–1669. EST VI, T. 43; NNWB X, 125f. Sie war die jüngste Schwester Gfn. Ursulas, der Gattin Burggf. u. Herr Christophs zu Dohna (FG 20), und, noch wichtiger, Gfn. Amalias, der Gemahlin des holländischen Statthalters F. Friedrich Heinrich v. Oranien. Vgl. Aitzema II, 535: „Den elden February deses Jaers [1638] trouden de Heer van Brederode met het Freulin van Solms, Suster van de Princesse van Orangien, ’a-avonts in de Fransche KERCKE. Veel volgende dagen wierden toe-ghebracht met allerhande banquetten/ danssen/ ende endlijck met een Carouzel of representatie te Paerde van allerhande dwaelende Ridders/ die elckander hadden cartels toegesonden.“ Zur Hochzeit s. Jochen Becker: ‚Groote costen en magnificien’. Die Haager Hochzeit von 1638 (s. Beil. I Q), 209–253; ders.: Brederodes Haags Huwelijksfeest. Vorrnaam Vertoon. In: Johan Wolfert van Brederode (1599–1655). Een Hollands Edelman tussen Nassau en Oranje. Samenst. en red.: Adrienne J. M. Koenhein u. a. Zutphen: Uitg. Walburg Pers. 1999, 47–56. Vgl. auch Winterkönig, 177f., A. J. M. Koenhein en J. Heniger: Johan Wolfert van Brederode. „In Opbloey neergetoghen”. In: Johan Wolfert van Brederode (1599–1655). Een Hollands Edelman …
|| [476]
(s. o.), 9–46 (Biographie; im Anhang des Katalogs Genealogische Tabellen); Vorstelijk Vertoon. Aan het hof van Frederik Hendrik en Amalia. Samenst. en red. Marika Keblusek en Jori Zijlmans. Zwolle 1997, 41f., 201f. u. ö.; Adriaan Willem Eliza Dek: Genealogie der Heren van Brederode. In: Jaarboek van het Centraal Bureau voor Genealogie 13 (1959), 105–146, hier 139. Vgl. ferner Aitzema II, 341, 450, 606, 709, 848, 866 u. III, 330 u. 798; zu Johan Wolfert van Brederode auch Het Staatsche Leger IV, 27, 37, 59, 65 u. ö. Nicht eingesehen: Oorspronck, Voortganck en Daeden der Doorluchtiger Heeren van Brederode/ een gestelt door Paulus Voet [1619–1667] (Utrecht 1656). STB Berlin — PK, FB Gotha, KB Den Haag; Lyck-predicatie, uyt het XII. Capittel des Predikers Salomons …, gedaan by gelegentheyt van het salig af-sterven … van … Iohan Wolphard van Brederode/ By Nathan van Vogelsanck (Utrecht 1656). KB Den Haag.
2
Der 1637 von Kg. Wladislaus IV. Sigismund v. Polen geplante Ordo equestris Immaculatae Virginis. Reichsfürst Krzystof II. Radziwill erhob als Reformierter zusammen mit anderen polnisch-litauischen Protestanten, unterstützt aber auch vom polnischen Großkanzler Thomas Zamoyski (1594–1638) und anderen Katholiken, schwere Einwände gegen die Gründung, die am Ende aufgegeben wurde. S. 380207, vgl. 380312.
3
Gf. Friedrich Casimir v. Ortenburg (FG 316. Der Verharrende); Hans Philipp (v.) Geuder (FG 310. Der Ergänzende). Beiden hatte F. Christian II. 1637 im Dezember bzw. im Mai die FG-Mitgliedschaft vermittelt. S. 370517 u. 371219; vgl. Conermann III, 350ff. u. 360f. F. Christian hatte dem Grafen zuletzt am 1. 3. 1638 geschrieben (Christian: Tageb. XIV, 562v), jedoch vermerkt das Tagebuch damals über viele Monate keinen Briefwechsel zwischen beiden. Vgl. zu Geuders Klagen über seinen Gesundheitszustand und seine Lage 371224 K 4.


K I
1
[Pierre Corneille:] LE CID TRAGI-COMEDIE (Paris: Augustin Courbé 1637), uraufgeführt Paris, Ende Dezember 1636 oder Anfang Januar 1637. Der 1. Druck war am 23. 3. 1637, der 2. am 24. 3. 1637 abgeschlossen. 1637 wurde das Stück am englischen Hof aufgeführt und gleich darauf von Joseph Rutter ins Englische übersetzt (beendet 29. 1. 1638). Die beiden ersten frz. „Suites“ des Cid von Nicolas Desfontaines bzw. Urbain Chevreau erschienen schon im Dezember 1637 bzw. im Jahr 1638, werden jedoch kaum schon bei der Aufführung im Haag Pate gestanden haben. Vgl. Georges Montgrédien: Recueil des textes et documents du XVIIe siècle relatifs à Corneille. Paris 1972, 62, 17, 83 bzw. 78 u. J. Fransen: Les comédiens français en Hollande au XVIIe et au XVIIIe siècles. Genève 1978. (Réimpression de l’edition de Paris 1925). Wir hören nichts von einer frühen Aufführung des Stücks in Anhalt, jedoch gehörte F. Ludwig, wenn er die Relation erhalten hatte, in Deutschland sicher zu den ersten, die von dem sensationellen Stück erfuhren. Frh. Enno Wilhelm v. Innhausen u. Knyphausen (FG 238) schickte dem Fürsten den frz. Text (430225), und dieser kritisierte in 430304 die Verse Corneilles im Vergleich mit der im Deutschen erreichten Verskunst. Die erste deutsche Übersetzung (1641), die nur handschriftlich vorliegt, stammt von einem österreichischen Obristen und Dichter, dem Herren Rudolph v. Dietrichstein (FG 481. 1647). S. Conermann III, 592 u. KE, 16 Anm. (gekürzt). S. 470924. Gegen die Aufführung derartiger Dramen durch eine französische Schauspielertruppe anläßlich der Vermählung Brederodes schrieb der reformierte Hofprediger, Erzieher Pz. Wilhelms II. v. Oranien und Leidener Theologieprofessor André Rivet: Instruction | CHRESTIENNE, | Touchant les spectacles publics | Des Comœdies & Tragœdies: où est | decidée la question, s’ilz doibvent | estre permis par le Magistrat, & | si les enfans de Dieu y peu- | vent assister en bonne | conscience? | Avec le jugement de l’Antiquité sur | le mesme sujet. | PAR | André Rivet, | Docteur & Professeur en Theologie. | [Signet] | A LA HAYE, | [Linie] | Par Theodore Maire, | M DC XXXIX. HAB: 145.5 Eth. (2). In der Vorrede an den Leser erklärt er, er habe vorher schon lateinisch über das Thema geschrieben und es vor etwa 8 Jahren in
|| [477]
seinen Vorlesungen zu Leiden unter den Zehn Geboten behandelt, und zwar unter dem 3. der 2. Tafel „où Dieu defend toute impureté & soüilleure de la chair, & tout ce qui y peut induire [...] m’estant trouvé en un lieu [Den Haag. Hg.], auquel cette pratique s’est mise en vogue, & les Comœdiens invitéz & attiréz pour l’entretenir, je n’ay peu, selon la charge qu’il a pleu à Dieu me donner en sa maison, assimuler mō desadveu d’un exercice improuvé de tout temps entre les Chrestiens [...]. Mais je sçay qu’il y a plusieurs personnes graves & honnestes, emportées par la coustume, ou trop portées à la complaisance, lesquelles toutesfois ne voudroient pas offenser Dieu de gayeté de cœur; entre lesquelles il y en a qui se sont laissées persuader, qu’en ces choses il y a peu ou point de mal, & ainsi s’endorment par les charmes de ceux qui en disputent sans parties oüies, ou sans contendans qui leur respondent [...].“ Das Buch richtet sich nur gegen Dramen, nicht gegen öffentliche Schauspiele wie Turniere, und selbst darin schränkte Rivet ein, „[...]quand mesmes ces spectacles seroient tolerables, encore faudroit-il prendre garde où, & quand? considerer que toutes choses ne sont pas convenables en tout temps, en tous lieux, & à toutes sortes de personnes. “ (S. 90). Vgl. Vorstelijk Vertoon (s. K 1), 147; s. Claude Saumaise & André Rivet: Correspondance echangée entre 1632 et 1648. Publiée et annotée par Pierre Leroy & Hans Bots. Amsterdam, Maarssen 1987, Nr. 42, 52, 70 u. 73.
2
F. Friedrich Heinrich v. Oranien, Statthalter Hollands etc. (1584–1647). Vgl. in unserem Zusammenhang bes. M. E. Tiethoff-Spliethoff: De Hofhouding van Frederik Hendrik. In: Jaarboek met het jaarverslag/ Vereniging „Oranje-Nassau-Museum“ 1981–84, 41–62.
3
échafaud, Schaugerüst, Schafott; vgl. échafaudage, Baugerüst.
4
Vrijheer Floris II. van Pallandt, Witthem en Weerdt, graaf van Culemborg (1577–1639), ein Arminianer aus dem Zirkel von Vertrauten F. Friedrich Heinrichs, auch Mitglied des französ.-niederländischen Ausschusses. EST VI, T. 48; Huygens II (1634–1639), 20 u. ö.; NNWB V, 427–430; Israel, 493 u. 527.
5
Gf. Heinrich Casimir I. v. Nassau-Diez (1612–1640), Statthalter v. Friesland, Groningen u. Drenthe. Vgl. S. 1 „Henry de Nassaw dit de Nort-Holland“ u. S. 8 „Comte Henry Gouverneur de Phryse“; Bruder Gf. Wilhelm Friedrichs, vgl. unten Anm. 24. Vgl. MEMOIRES DE FREDERIC HENRI PRINCE D’ORANGE. Qui contiennent ses Expeditions Militaires depuis 1621. jusquà l’Année 1646. Enrichis du Portrait du Prince et de Figures ... par BERNARD PICART (Amsterdam: Pierre Humbert 1733), 227 : „[...] le Conte Guillaume envoie son frere le Conte Henry Lieutenant Coronel du Regiment de Noorthollands pour demander force necessités [...].” Ditzhuyzen, 120f.
6
Gf. Johann Albrecht II. v. Solms-Braunfels (1599–1648), Bruder der Braut und niederländischer Oberst bzw. Artilleriegeneral. NNWB II, 1343. Im folgenden werden nur die wichtigsten der zahlreichen genannten Teilnehmer an den Feiern und Aufzügen identifiziert.
7
Kgn. Elisabeth v. Böhmen (1596–1661), geb. kgl. Pzn. v. England u. Schottland, Wwe. des Winterkönigs Friedrich I. (Kf. Friedrich V., Pgf. bei Rhein).
8
Louis du Plessis sieur de Douchant (d’Ouchant), 1629 in Memoires de Frederic Henri (s. Anm. 5), 81 lobend erwähnter Obristleutnant der Garde, der im September 1637 das Regiment des gefallenen Obristen Baron Hercule-Girard de Charnacé (vgl. Het Staatsche Leger IV, 68, 72, 86, 88 u. ö.) auch übernahm und am 13. 9. 1637 vor Breda von F. Friedrich Heinrich zu dessen Obristen ernannt wurde. S. Huygens II, 188 Anm. 4, 276 u. 303; IV (1649–1663), 16 u. ö.; bes. III (1640–1644), 479 (Schreiben d. d. Ouchant 6. 5. 1644 n. St. an Huygens: „In vertien jaren ben ik niet in Frankrijk geweest en nu zijn hier allerlei moeilijke zaken voor mij te regelen.“) Er diente noch 1658 in den Niederlanden. Becker, 214; Vorstelijk Vertoon (s. K 1), 34. — Hier und im folgenden werden die detaillierten Beschreibungen des Gefolges und der Livreen ausgelassen oder stark gekürzt.
9
Langer viereckiger Schild (mit Sporn zum Einsetzen), Pavese. Nicot, 469.
|| [478]
10
Sergeant-Major François de la Plasse (Place) Vicomte de Machaut. Zuvor niederländischer Rittmeister (1629) und Major (1632); 1641–1665 Oberst der Kavallerie. Huygens II, 480; Becker, 214 u. Anm. 14.
11
Jacques Deschamps (des Champs) († 1640), der französische Stallmeister F. Friedrich Heinrichs. Sein Nachfolger war sein Sohn Antoine. Tiethoff-Spliethoff (Anm. 2), 47; Vorstelijk Vertoon (s. K 1), 28, 60; vgl. Becker, Anm. 14; Huygens II, 63 Anm. 6 (nennt Vater und Sohn Antoine) u. 504.
12
Joachim de St. George sieur de Vernueil, 1632 Sergeant-Major, 1644/45–​1667 Obrist der Kavallerie. Vosselars (L u. Becker, Anm. 14, der eigentlich zur Truppe der Römer gehört, tritt hier als Stellvertreter des erkrankten Vernueil auf, der aber später zu seiner Truppe stößt. S. u. Anm. 32. Vgl. die handschriftlichen Lesarten „le ieusne de Naucelais“ bzw. „Vosselars le ieune“ lt. Becker, 219 u. Anm. 14. Vernueil wurde wegen einer Herausforderung (zum Duell) im Herbst 1638 zum Tode verurteilt, aber begnadigt. Huygens II, 384 Anm. 6 u. 385f.
13
In 380310 u. 380312 „außforderungszettel“ (Pl.) bzw. „ausforderungsbrieff“.
14
Unterschrift unter der Erwiderung („beantwortungen“, Pl.). Im folgenden werden von den verschiedenen Parteien auf das Kartell weitere Erklärungen der Kampfbereitschaft abgegeben.
15
Sir James Sandilands, 1627 als Sergeant-Major, 1631 als Oberstleutnant und seit 1636 als Oberst (des 1. Schottischen Regiments) im Dienst der Generalstaaten bezeugt, im Juni 1638 gefangen und dank der Vermittlung Kg. Karls I. nach England zurückgekehrt. Huygens II, 282 Anm. 4, 283, 296, 391 u. ö.; Becker, 217; Memoires de Frederic Henri (Anm. 5), 204 u. 224; Het Staatsche Leger IV, 244, 304 u. 305.
16
Pz. Karl Ludwig Pgf. bei Rhein (1617–1680), der erst im Westfälischen Frieden als Kurfürst (Karl I. Ludwig) restituierte (zweit)älteste Sohn des Winterkönigs. Der Prätendent wurde am Oranierhof bereits als Kurfürst anerkannt. Er war angetan mit einem schwarzen, mit Perlen bestickten Mantel und einem goldenen, mit Perlenschnüren gezierten Turban, an dessen Spitze über einem Juwel ein schwarzer Federnbusch steckte. Karl Ludwig trug als Zeichen seines kfl. Rangs im Krönungsritual das Reichskleinod eines mehr als ellenlangen Szepters mit aufgestecktem Globus. Die gewählte Symbolik seines Aufzugs spiegelt bis hin zur schwarzen Farbe und zur Imprese seiner Standarte in gewollt unterhaltsamer Komik die politische Lage des Kurprinzen.
17
Pgf. Ruprecht (1618–1682), Duke of Cumberland, dritter Sohn des Winterkönigs.
18
Wildgf. und Rheingf. Friedrich Magnus (1607–1673) in Neufville, Obrist u. Wachtmeister-General der Kavallerie. EST IV, T. 98; Becker, 218; Vorstelijk Vertoon (s. K 1), 33 (falsch S. 68) u. Het Staatsche Leger IV, 97, 129, 152, 162 u. ö.
19
Jacob van Wassenaer, baron van Obdam (1610–1666), Gouverneur von Heusden, 1653 Luitenant-Admiraal. Vgl. Becker, 218; Huygens II, 117 Anm. 2, 424 u. ö.
20
Henri van Beringhen, heer van Armainvilliers (ca. 1603–1692), aus Geldern, von Richelieu vertrieben; diente zuerst den Schweden und sodann F. Friedrich Heinrich als Kommandeur der Garde (1635–1644); später erster Écuyer de la Petite-curie Kg. Ludwigs XIV. v. Frankreich. Aubert II, 953; Tiethoff-Spliethoff (Anm. 2), 43; Het Staatsche Leger IV, 190 u. 208 (heer van Arminvilliers); Becker, 219; Vorstelijk Vertoon (s. K 1), 64; Huygens I (1608–1634), 398 Anm. 2 u. ö. Vgl. Anm. 23.
21
Bieliński, kurpfälzischer Stallmeister aus polnischem Adel. Vgl. Polski Archivum Biograficzne I 20, 82ff. Becker, 218 vermutet nur „Belinsky (Bellinsley)“.
22
(Waffentragende, den reitenden Herrn begleitende) Steigbügelhalter, Roßknechte, Diener. Vgl. Nicot, 260: „mot Italien.“ Ital. staffiere. Vgl. Vocabolario della Crusca 1623, 572: „PALAFRENIERE: Da palafreno, quegli, che cammina alla staffa del palafreno, e che’l custodisce, e gouerna. Latin. agaso, equi curator. [...] Oggi diciamo piu comunemente STAFFIERE.“
23
Maximilien van Beringhen, heer van Armainvilliers, Sergeant-Major und Vertrau-
|| [479]
ter F. Friedrich Heinrichs. Becker, 219 u. Anm. 16. Het Staatsche Leger IV, 248; vgl. oben Anm. 20.
24
Gf. (1654 F.) Wilhelm Friedrich v. Nassau-Dietz (1613–1664), niederländischer Marschall, 1640 Statthalter von Friesland, Groningen und Drenthe, 1641 nach Auseinandersetzung mit F. Friedrich Heinrich Anerkennung von dessen Sohn Wilhelm II. als Nachfolger im Falle von Wilhelm Friedrichs Tod; vgl. S. 1 „Guillaume de Nassaw dit de Phryse“); nach Brederodes Tod Oberbefehlshaber. Vgl. Memoires de Frederic Henri (Anm. 5), 239 „Conte Henry de Frise“ (1638). Wilhelm Friedrich und Heinrich Casimir (vgl. Anm. 5 u. 30) waren Söhne Gf. Ernst Casimirs v. Nassau-Dietz. BAB I 884, 77–81; Ditzhuyzen, 255​–257.
25
Reiterobrist Lamoraal van der Noot, heer van Rysoir. Becker, 218; vgl. Abraham Jakob van der Aa: Biographisch woordenboek der Nederlanden, vortgezet onder Redactie van K. J. R. van Harderwijk en C. D. J. Schotel. Deel 1–7. Amsterdam 1969 = BWN, XVI (1874), u. Het Staatsche Leger IV, 192, 195, 213, 215 u. 338.
26
Der Kürassierobrist du Metz (Mets) (1632–​1641) oder eher sein Sohn, „Le jeune du Mets a eu la fortune d’attrapper bon nombre de chariots de l’enemy, qu’ils a ruinez avec les vivres qu’ils portoyent.” Huygens II, 260 (Brief C. Huygens an Fn. Amalia v. Oranien, vor Breda 5. 8. 1637 n. St.). L Du Mets; Becker, 218 liest auch „du Mets“.
27
Alexander de Zoete (Soete) van Lake, heer van Hautain en Villers (1603–1678), Sohn des Admirals Willem († 1637). BAB I 635, 112. Becker, 218; Vorstelijk Vertoon (s. K 1), 34.
28
Rittmeister Maximilien de Hertaing, heer van Marquette. Sohn des staatischen, aus dem Hennegau stammenden Generals Daniel (†1625). BAB I 296 u. 315; Becker, 218; Huygens II, 407 u. 522.
29
Gilles de Champs sieur de Fontaines, niederländischer Rittmeister. Becker, 219; Huygens II, 244 (es gab 1639 auch einen niederländischen Kapitein der Arkebusiere mit dem gleichen Familiennamen). L La Fontaine.
30
Vgl. Anm. 5 u. 24. Gf. Heinrich Casimir, der Bruder Gf. Wilhelm Friedrichs v. Nassau-Dietz, war Obristleutnant des Regiments Nordholland, das er 1637 im Namen F. Friedrich Heinrichs kommandierte. Memoires de Frederic Henri (Anm. 5), 204. Becker, 219 identifiziert ihn fälschlich mit Gf. Heinrich v. Nassau-Siegen.
31
Gf. Philipp Theodor v. Waldeck-Eisenberg-Pyrmont u. Culemborg (1614–1645), Sohn von Gf. Wolrad IV. (FG 114). Becker, 219.
32
L Vosselars le jeune. Zu Vosselars bzw. Naucelais s. Anm. 12.
33
1637 Sergeant-Major der französischen Garde. Memoires de Frederic Henri (Anm. 5), 215. Becker, 219 nennt ihn Charles de Rechignevoisin sieur des Loges. Het Staatsche Leger IV, 247 u. 248. Vgl. Huygens I, 462; II, 40, 518 u. ö. Jean Louis Guez de Balzac korrespondierte diskret über die Mutter des Offiziers mit Huygens, Heinsius u. a.
34
S. unten K III.
35
Rittmeister Charles d’Aumale sieur de Haucourt. Aus einem adeligen Geschlecht der Pikardie. Aubert II, 42; Het Staatsche Leger IV, 201 u. 206; Becker, Anm. 22.
36
Oberst Lodewijk van Nassau, heer van Beverweerd usw. (ca. 1600–​1665), unehelicher Sohn des Statthalters F. Moritz v. Oranien. NNWB I, 1365; Ditzhuyzen, 158–160; Tiethoff-Spliethoff (Anm. 2), 44 u. 47; Becker, Anm. 22; Vorstelijk Vertoon (s. K 1), 35 u. Het Staatsche Leger IV, 355.
37
haute-de-chausse(s), Kniehosen. Vgl. Nicot, 118 „Femoralia & subligacula.“
38
Vielleicht Philips Fox, der Sohn von Wolf Fox, dem Vizestallmeister F. Friedrich Heinrichs. Am 21. 10. 1636 n. St. fragt Bernard Coenders van Helpen Constantijn Huygens: „Kunt gij ook iets doen voor den jungen Fox, den zoon van den onderstalmeester van den Prins, die zijn vader gaarne zou opvolgen?“ Huygens II, 207; Tiethoff-Spliethoff (Anm. 2), 50 u. 55.
|| [480]
39
Becker, Anm. 22 schlägt ohne Angabe von Gründen vor: Gf. Johann van Horn. Das wäre Johan van Horn, baron van Kessel, in Batenburg, 1664 General der Generalstaaten. Aus Altersgründen scheidet wohl aus: Adolf Philipp baron de Lokeren (1591–1644). Wegen abweichender politischer Affiliation ist auch kaum zu denken an Ambroise († 1656), Comte de Baucignies, Gouverneur v. Namur, oder an Philippe Lamoral van Horn, graaf van Houtekercke en Herlies, Vicomte de Furnes Bar de Stavele etc. (1602–1654). EST VI, T. 64f.
40
Unbekannt. L Pontdesiere.
41
Der junge niederländische Offizier Adriaen Manmaker d. J. oder dessen Bruder Maurits. Am 18. 9. bzw. 17. 11. 1637 n. St. hatte sein Vater, der Politiker und Gesandte Adriaen Manmaker (1618–1631 Mitglied des Rats von Zeeland), Constantijn Huygens ersucht, Adriaen d. J. zum Fähnrich zu bestellen („mijn zoon, die gaarne vaandrig wil worden“; „de belangen van mijn zoon Adriaan te behartigen, nu zijn liutenant Gansepoel verhoogd is.“ 1639 bat er den fl. Sekretär, seinen Sohn, inzwischen Infanterieleutnant unter Kapitein Pierre de Besançon, zwei bis drei Monate mit der Flotte des Lieutenant-Admirals Maarten Harpertsz. Tromp (1597–1653) in See stechen zu lassen. Für Maurits, 1636 wohl als Stabsoffizier („hoofdofficier“) genannt, setzte sich sein Vater bei Huygens am 24. 5. 1636 ein. Huygens II, 131 u. 359.
42
L Le Moire. Becker, ebd.: „Morre“.
43
Am nächsten Tag, dem 20. 2. 1638, wurde das Ringelrennen fortgesetzt. Die Braut überreichte dem Sieger Sieur des Loges (s. Anm. 33) als ihren Preis schließlich einen Diamantring. Am 20. 2. gewann der Baron de Pontesiere (s. Anm. 40), verkleidet als „Dom Ferrand de Matamorbe“, im Ringelrennen einen Diamantring aus der Hand der Königin v. Böhmen und einen aus der Hand der Fürstin. Vgl. L „Le premier prix emporta le S.r des Loges. Le second emporta le S.r de Ponte[sier]e[.] Juges du combat ont es[t]e Le conte de Culenborg, de Solm, et le Conte Guillaume mareschal de Camp.“ Am 23. 2. 1638 schenkte die Prinzessin v. Böhmen (Pgfn. Elisabeth v. Pfalz-Simmern, 1618–1680), wie die Relation anmerkt (S. 12), endlich einem Niederländer, dem Herren v. Rysoir (s. Anm. 25), als Sieger weiterer Ringelrennen einen Smaragdring. Die Relation schließt mit einer Beschreibung der Schildzeichen und zugehörigen Devisen der Turnierritter (S. 12–14). Die ungleiche Verteilung der Rennpreise, vor allem die Maske des spanischen Ritters, gab Kritikern der Hofpartei Anlaß zur Kritik: „Onde de Chimiques was een genaemt Poutesiere [sic], gekleet als een Spanjaert/ die daer na in’t loopen van de ring kreeght twee Prijsen/ te weten die van de Koningin/ ende die van de Princesse: Jmmers alsoo dat hy het meeste avantage daer van droech: ’t welck een quaet augure was van dat in’t selve Jaer de Spaensche avantage kreghen over al; als te Calloo, te St. Omer, tot Fontarabie, tot Breme in Italien, daer by mocht wel gestelt worden het ongheluck vanden Chur-Vorst tot Meppen ende voor Lemgouw. De Spaensche hadden mede een notablen aenslach op Maestricht.“ Aitzema II, 535; auch zit. v. Becker, 236.




K IV
1
Vgl. außerdem [ders.]: Verscheyden Rijmen ende Ghedichten | Op het Ridderlijck | TOVRNOY-SPEL, | ENDE | STEKEN vanden RINGH | in ’sGraven-Haghe. | Het Ringh-steken is gheschiet den 18 ende 19 February, | met groote triumphe ende magnificence. | [Kupferstich eines Turniers] | t’AMSTELDAM, | [Linie] | Ghedruckt by Joost Broersz. woonende inde Pijl-steegh, | inde Druckerye. Anno 1638. 5 Bll. UB Gent: Slg. Meulenmeester 2640. Becker, Anm. 19 u. S. 219 (Abb. d. Titelseite); P. A. Tiele : Bibliotheek van nederlandsche pamfletten. 3 Bde. Amsterdam 1858​–1861, I, Nr. 2640. Die Schrift enthält entsprechend zum Rollensprecher und den Adressaten einiger in Anm. 6 aufgezählten Gedichte die beiden Poeme: DEN RIDDER VANDE TRANEN AEN SYN HOOGHEYT.; DEN RIDDER VANDE TRANEN tot de beroepende RIDDERS.; dazu die ndl. Fassung der erwähnten „RESPONCE” des Chevalier des Larmes
|| [481]
(ANTWOORT DES RIDDERS VANDE TRANEN, Op den Ontsegh-Briefg, uytghegeven BY DE HOLLANTSCHE RIDDERS.) und den frz. Text der RESPONCE DES CHIMIQVES (s. o. Beil. III).
2
Bedeckt. Zu caparaçon, Pferdedecke, -rüstung.
3
Galant, Schleife.
4
Sonnenblume, vgl. ital. mirasole.
5
&c., et cætera.
6
Aus Raumgründen verzichten wir auf die Wiedergabe der auf Bl. C v – C 2v gedruckten Gedichte: 1. STANCES DV CHEVALIER DES LARMES, AVX CHEVALIERS SOVSTENANS. 8 Strophen. — 2. SIXAIN DV CHEVALIER DES LARMES, AVX AVTRES CHEVALIERS ASSAILLANS. — 3. SONNET. DV CHEVALIER DES LARMES, A LA ROYNE. — 4. SONNET. DV CHEVALIER DES LARMES, A SON ALTESSE. — 5. SONNET. DV CHEVALIER DES LARMES, A MADAME LA PRINCESSE.

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