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400728 Fürst Christian II. von Anhalt-Bernburg an Adolph von Börstel
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Fürst Christian II. von Anhalt-Bernburg an Adolph von Börstel


F. Christian II. v. Anhalt-Bernburg (FG 51. Der Unveränderliche) berichtet von der Ankunft eines Kavaliers (Christian Heinrich v. Börstel. FG 407. 1644), der Geschenke (Adolphs v. Börstel. PA) überbringt. U. a. wurden ein Körbchen und eine Uhr mit Dank und Beifall aufgenommen, obgleich es solcher Komplimente nicht bedurft hätte. F. Christian habe sich am Gespräch mit dem Herrn und besonders an dem von ihm überreichten Commentaire (historique de la vie et de la mort de Messire Christofle Vicomte de Dhona) erfreut. Er habe nicht schlafen können, bevor er es nicht gelesen habe. Christian sei in seiner Einsamkeit wirklich wieder zum Leben erweckt worden, weil das Buch ihn an Ereignisse erinnert habe, die er auf dem Schauplatz der Welt in Gesellschaft dieses Achates (Burggf. und Herr Christoph zu Dohna, FG 20) erlebt habe. Er sei darüber ganz gegen seine sonstige Gewohnheit in Tränen ausgebrochen. Gott habe aber Dohna nach so vielen Beweisen der Standhaftigkeit und Treue in dieser verkehrten Welt bei sich behalten wollen, weil er die himmlische Krone verdient habe. — F. Christian lobt den Stil des (von Friedrich v. Spanheim verfaßten) Buchs, das Gewicht des Ausdrucks, die Abwechslung im Inhalt sowie die Lehre und Vorbildlichkeit. Der Autor beschämte F. Christian, weil dieser sich trotz seines langen und vertrauten Umgangs mit Dohna nicht für dessen alte und gute Abkunft interessiert habe. Auch habe Christian aus dem Commentaire gelernt, wie wenig er aus Dohnas Papieren, von einem Itinerar der italienischen Reise abgesehen, gelernt habe und daß er nur aus seinen Gesprächen eine allgemeine Kenntnis von Dohnas Gesandtschaften gewonnen habe. — Der Überbringer des Buchs habe auch Charles Rechignevoisin sieur des Loges und dessen Gattin wiederum bei F. Christian und Fn. Eleonora Sophia in wohlmeinende Erinnerung gebracht.

Beschreibung der Quelle


Q LHA Sa.-Anh./ Dessau: Abt. Bernburg A 10 Nr. 5a-1, Bl. 327r–328r. Vermutlich Abschrift von Frauenh.

Anschrift


A Fehlt.

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Monsieur. En fin voyla ce Cavallier1 heureusemt. arrivé avec le Corbillon et la monstre, ce qui a esté prins en tresbonne part, avec dev̈e gratitude et applaudißemt. singulier. Il n’eust pas esté besoing de ces compliments trop courtois, et trop accomplis, dont vous en remercient infiniement les personnes interessées. Quant a moy, j’eus part, non seulement a ceste joye, mais plus encores a l‘arrivée du dit sieur de sa conversation, et particulieremt. aussy par l’envoy du Commen- || [542] taire2 , qu’il m’apporta, n’ayant peu dormir, jusqu’a ce que je l’eusse achevé de lire avidemment. Je peux bien dire avec verité que ce livre m’a vrayement renouvellé et fait revivre, dans ma solitude, me remettant en memoire plusieurs choses paßées de mon temps au Theatre du Monde, et en Compagnie d’un Achates3 de belle estime, qui seroyent peut estre sans cela, ensevelies en une perpetuelle oubliance. Ce contentemt. indicible pourtant, n’a quitté la Nature des satisfactions Humaines, talonnées ordinairemt d’afflictions et de changemens, par de pertes si signalées et inestimables, qui m’ont fait fondre en larmes, (contre ma coustüme) et chaudemt. deplorer la condition du siecle, avec la dissociation particuliere d’un sujet si vertueux au de là de toute perfection humaine, voire qui meritoit d’estre chery et honoré plus extraordinairemt. de ses coetains et d’un chacun. Mais Dieu l’aymoit trop, pour ne le laißer pas apres de si bonnes marques, et longues Preuves de sa Constances et Fidelité, plus long temps encores, en ce bas Monde pervers et tempestueux. Il meritoit la couronne celeste et glorieuse apres tant de souffrances, et bons combats combattüs, laquelle nous ne luy devons, ni osons envier, mais plustost nous preparer, a jmiter son exemple si rare et si fructueux. Je ne me laßeray jamais, de lire et relire souvent ce beau livre. L’ornement d’un tel style, la gravite et aggreable varieté des matieres, si connües la pluspart, a aulcuns de nous autres, l’instructi- [327v] on pr. l’avenir, les vertus incomparables de la personne, dont est question, qui se trouvent comme en un monceau, ramaßées tout ensemble la dedans m’en rendent la Lectüre si delicieuse et admirable, voire profitable, que vous ne m’eußiéz sceu mieux obliger. J’appercoy bien außi, que l’autheur du Commentaire2, n’a pas manqué d’illustrer a bon droict, et a rehaußer l’ancienne extraction, d’une si bonne mayson, et a instruire en cela mesmes, en quelque façon, mon ignorance, laquelle pourtant devroit estre inexcusable en ce point et j’ay presque honte moy mesme de confeßer, qu’une prattique si familiere, et si frequente de tant d’années, n’ait resveillé davantage ma curiosité, a esplücher par le menü la Genealogie d’un amy si intime et si confident. Mais le mal est, que nous ne sommes d’ordinaire si curieux de scavoir, ce qui nous est present et proche, croyans de temps à autre nous en informer aßéz a loysir, et ne pensants pas, que l’absence regrettable, de ce que nous prisons et cherißons tant, nous peut facilement surprendre, par quelque mortalité inopinée, ou autres accidents funestes, auxquels la vie humaine est tousjours sujette. Ce n’est pas a dire, que je n’aye trouvé encores d’autres choses, en ce livre, que je ne scavois pas auparavant, (car je n’ay jamais veu, que bien peu de ses pappiers et memoires secrettes, hormis quelque Itineraire d’Italie) ayant succé du Nectar et de l’Ambrosiè des particularitez de ses copieuses Ambassades, fort delicieusement, n’en ayant auparavant, qu’une notice bien generale, par ses Discours. C’est ce que j’avois a vous dire, sur ce sujet, vous remerciant encores Monsr. de ce doux entretien que m’avéz procuré, e derechef excité en moy, par une ressouvenance si aggreable, de laquelle il est presque impoßible, que n’ayez fort tendrement, bonne part, comme son coetain et compagnon d‘une mesme service, voire plustost d’une souveraine [328r] Vertu, d’un mesme bon naturel, d’une mesme affection, encores que sur la fin, es dernieres années plusrs interests se soyent changez, suivant les resolutions coustumieres du Monde, non ja pourtant l’amitié des ames nobles et genereuses. Mais || [543] mon deßeing n’estant pas icy de faire des Panegyriques aux Vivants, qui avant le trespas de ceux qui meurent louablemt. et en bons Chrestiens, ne se doyvent anticiper, afin d’eviter toute sorte de blasme, sur tout, la flatterie, j’abbregeray par consequent, pour vous dire, que je suis sans ceße, et sans fin
Monsr.

  Le Vostre Tresaffec
  a vous fr[ère] se[rviteur]

PS. Monsr. et Madame Desloges,4 trouveront icy nos Tresaffect. recommendations. Ma femme et moy, honorons fort leur bonne souvenance qui nous a esté (en son distinct ésgard) renouvelée, par le Porteur du livre, dont s’agit. J’useray, selon vostre prudent avis, de la circomspection, a l’avenir touchant l’addreßes.
Ce 28. Juillet. 1640.

Textapparat und Kommentar

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Kommentar
1 Am 27. Juli 1640 notierte F. Christian II. v. Anhalt-Bernburg (FG 51) in seinem Tagebuch: „Christian Henrich von Börstel, so auß Franckreich wieder kommen, hat sich bey mir præsentirt, vndt Mr. hl. gemahlin etwas im nahmen Adolph Börstels præsentirt.“ Christian Heinrich v. Börstel (FG 407. 1644) wurde im Februar 1642 fl.-anhalt.-dessauischer Rat und Hofmeister. Über seinen zurückliegenden Frankreich-Besuch ist nichts bekannt. Möglicherweise hat er nicht nur F. Christian II. und dessen Gemahlin Eleonora Sophia (TG 39) Präsente des langjährigen fl.-anhalt. Agenten in Paris, Adolphs v. Börstel (PA), sondern Christian auch das Buchgeschenk des Commentaire (s. Anm. 2) verehrt. Zu Adolph v. Börstel vgl. 190322, 200318 K 7, 231006, 231101, 240301 K 1, 240400, 250228 K 1, 250627 K 1, 260000 K, 260106 K 16, 271201A K 10, 281000 u. 360630 III. Interessant ist der Eintrag F. Christians vom folgenden 28. 7.: „Mich in einem Newen schönen buch (so von dem Leben, meines weylandt getrewesten Achatis ausgangen,) erlustiget, delectiret, vndt betrübet. Es ist in Fr. sprache von einem Deutzschen, gar schön beschrieben worden. Meiner, wirdt im besten, auch darinnen gedachtt, vndt weil es sachen, so zu meiner zeitt im Schawplatz dieser weltt, vorgangen, hat es mir billich das gedechtnüß erfrischet, mich gleichsam lebendig gemacht vndt erquicket, auch der wunderbahren Regirung vndt vorsehung Gottes, reichlich erinnert, ia endtlich auch zu Seuftzen bewogen, vber vielen trübsehligen verenderungen dieses elenden lebens, vndt Jammerthalß, darinnen wir so viel trübsallen vndt wiederwertigkeitten, vndterworfen sein, ia endtlich gar den todt leyden müßen, welches mich zu großer bewegnüß meines hertzens veranlaßet vndt so wol die allgemeine Noht, der gantzen Christenheitt insonderheitt vnsers deutzschen vaterlands zu beweinen, alß auch so viele absonderliche anliegen zu beklagen, vrsach gegeben.“ Christian: Tageb. XV, Bl. 334v u. 335rf. Zugleich notierte Christian, daß er an diesem Tage „Correspondentzen gepflogen“ habe, ohne Adolph v. Börstel oder andere Adressaten zu nennen (335r).
2 Friedrich (Frédéric) v. Spanheim: [Kupfertitel] COMMENTAIRE | HISTORIQUE | DE | la VIE et de la MORT | de Messire | CHRISTOFLE | Vicomte de DHONA | Chez Iaques Chouët | M. DC. XXXIX. SUB Göttingen: H. Germ. IV 367. Die biographische Lobschrift des Genfer Pastors betrifft Burggf. u. Herr Christoph zu Dohna (1583–1637; FG 20), den ehemaligen kurpfälz. Diplomaten und Statthalter des Ft.s Orange, der den jungen Christian II. v. Anhalt auch nach Italien begleitet hatte und eng mit den in die kurpfälz. Politik verwickelten Anhaltinern vertraut war, als Diplomat besonders mit dem kurpfälz. Statthalter F. Christian I. v. Anhalt-Bernburg (FG 26), der eine europäische Allianz gegen Habsburg aufzubauen suchte.
3 S. die Beilage 360630 I (s. auch DA Köthen I.3, S. 18), in der F. Christian II. seinen || [544] Freund und Lehrmeister, den Burggfn. u. Herrrn Christoph zu Dohna, Achates nennt, nach dem treuen Gefährten des Aeneas in Vergils Aeneis.
4 Charles Rechignevoisin (Rechine Voisin) sieur des Loges war 1637 Sergeant-Major der französ. Garde von F. Friedrich Heinrich v. Oranien. In einem Turnier zur Hochzeit von Johan Wolfert van Brederode und Louisa (Christina), geb. Solms-Braunfels am Oranierhof hielt er sich im Haag auf, vgl. 380310 K I. Charles Desloges war mit Magdalena (Madeleine), einer Tochter von Cornelis van der Myle vermählt. Zu Charles Desloges s. Huygens I, 462; II, 40f., 145f. u. 518; III, 97, 116, 137 u. 186; ABF I, 878/ 350f.
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