Dienstag♂ den 1. ⁄ 11. December
Sa Majestè est allè a la chasse des sangliers,
& ie me suis cependant fait addresser
au Prince d'Eggenberg, fort malade
des gouttes, & de la gravelle. Il m'a fait
|| [[Handschrift: 261v]]
fort courtoysement saluer, se res-
jouissant fort de mon arrivèe,
& me faysant dire, s'il estoit
sain, qu'il me viendroit volontiers
voir tuy mesme & me previendroit
mais qu'estant ainsy detenu
au lict, il me prioit de le tenir
pour excusè et cetera a l'avenir il ne
manqueroit a son devoir. Au-
jourd'huy ie ne le pourrois pas
bien voir, mais demaina. et cetera
Joachim von Bilaw, ist zu mir kommen,
ein guter ehrlicher deütscher vom
adel, Er hat rechtshändel, mitt
seinem landesfürsten, dem hertzogen
von Saxen Lawenburg, vndt hat
lehen von Mecklenburg, vndt von
Lünenburg auch, Jst vorzeitten
ein reicher vom adel gewesen.
heütte nachmittage seindt Gott lob
vndt danck, meine Junckern, mitt
Thomaßen vndt dem bagage, auf der landt-
kutsche von Prag biß hieher, sicher ankommen,
vor welche ich zwar sehr sorgfältig
gewesen, sintemahl Sie alle mein
geldt, schriften vndt beste sachen bey
sich gehabtt, vndt diese straße offt,
vnsicher ist. Gott gebe mir, vndt
den meynigen ferrner glück auf raysen.
Jch habe an Meine freundliche herzlieb(st)e gemahlin geschrieben.
Mittwoch☿ den 2. ⁄ 12. December
Jch habe heütte frühe abermals, beym Fürsten
von Eggenberg gehabt. Er hat mir sagen
laßen, dieweil Jhre Mayestät geheimen raht
hielten, würde ich vor abends, vmb 4 vhr,
nicht wol vorkommen können.
Löben habe jch abermals, zu gaste gehabt,
wie fast ordinarie.
Gegen abendt bin ich zum Fürsten von Eggenberg
|| [[Handschrift: 262v]]
gefahren, welcher zwar bettlägerig,
am podagra vndt stein gewesen, sich
aber sehr höflich gegen mir erwiesen,
vndt erstlich sich endtschuldigett, de
ne m'avoir peu complaire plustost,
a cause des negoces, de l'empire, Sa
Majestè ayant tenu conseil ce matin[.]
Puis apres il a louè ma constance,
fidelitè & bonne affection au servi-
ce de Sa Majestè, a quoy i'estois
aussy obligè, a cause des graces, &
bienfaits, dont j'avois fait relation
moy mesme, & que ie recognoissois
assèz auß meinem angebornen fürstlichen
gemüht, <&> que Sa Majestè, le scavoit bien.
Quant a l'offre, que je faisois main-
tenant, ie tesmoignois par là ma
singuliere devotion, au service de
Sa Majestè[.] Que luy m'avoit autresfois
peu rendu, mais que maintenant
|| [[Handschrift: 263r]]
il avoit une occasion de me tesmoigner
son amitiè & service ce qu'il feroit de
tres bon coeur. Apres demainb, Sa Majestè
tiendroit conseil, & l'on y entreprendroit
Nota Bene cest affaire, meurement, alors il m'en
feroit donner notice, auprés de quj, ich
mich sollte bescheids zu erholen haben,
cependant, ie me devrois pacienter.
Jl verroit volontiers, la lettre du Gene-
ral, & continueroit en mon endroict
sa bienvueillance, ce qu'il tesmoigna
avec des paroles trescourtoyses, comme
c'est un Seigneur tresaccomply, & prudent,
desireux d'obliger les Cavalliers d'hon-
neur, car il me dit entre autres, que
Sa Majestè m'estimoit grandement, a cause
de la valeur tesmoignèe, en la battaille
de Prague.
Au discours, il me demanda fort, de la
santè de Son Altesse & de son estat, & de son aage
qu'il me dit d'estre esgal au sien, &
different d'un mois, luy estat nè au
Iuin, & Son Altesse au mois de May, en un an, 1568.
|| [[Handschrift: 263v]]
Il me dit aussy, que les Electeurs &
Princes, s'assembleroyent avec Sa
Nota Bene Majestè Jmpériale peut estre en bref, a Ratis-
Nota Benebone (que Sa Majestè desiroit) ou bien
ailleurs, eux demandans Bamberg,
ce quj est trop esloignè, pour Sa Majestè
pour faire la paix, que le Prince
d'Eggenberg desiroit de tout son
coeur en Allemaigne restituèe,
afin que les estrangers, comme
les Hollandois, les François, & aussy
les Espagnols, ne se meslassent de
nos affaires, que nous autres Al-
lemands, pourrions bien nous accor-
der l'un avec l'autre, sans eux,
a quoy la dite Diete derviroit.
Que les estats, avoyent prins, Ham
& Essen, deux places d'jmportance,
& avançoyent tousjours le pied, en l'Em-
pire davantage.
<Que le Roy d'Espagne estoit a escouter a cause de ses fiefs en
l'Empire, & suivoit volontiers les advis de Sa Majestè[.]>
Que Espaigne & Angleterre estoyent
en bons termes pour s'accommoder, ces deux
couronnes ayans déz jadis, eu tousjours une
bonne jntelligence ensemble.
Que la paix avec le Turc estoit
establie, & les 7 contèz (comitatus)
de l'Hongrie, que Sa Majestè avoyent<avoit>
mis entre les mains de <feu> Bethlen Gabor,
estoyent restituèz a Sa Majestè par
la Princesse & les Estats de Transylva-
nie, en fort bon ordre: que de ce costè
là, il n'y avoit rien a craindre.
Je faisois tousjours, mes responces, & inter-
ruptions a propos, au mieux, que je pou-
vois, l'exhortant grandement a l'œuvre
si Sainte & si louable, de la paix en l'Empire,
a quoy il pouvoit grandement contribuer. perge
Jl m'offra <toute sa mayson & ce qui en depend>[,] son carosse, ses chevaux, &
tout ce quj estoit en sa puissance,
me priant deux fois, fort, de m'en
prevaloir, & me demonstrant force ca-
resses, et beaucoup de bienvueillance.
Dieu m'en face voir les effects.
Ie luy contay, mes voyages, en Italie,
France & pays-bas, depuis l'an 1623
que ie ne l'avois veu, Jl m'escouta
attentivement, & je partis de luy,
tressatisfait & content, quant
aux demonstrations exterieures,
mais quant aux effects, ie n'en
pourray parler, qu'apres demainc.
Jl disoit aussy, que l'Electeur de
Saxe, avoit promis, de venir aux
nopces du Roy d'Hongrie, & de Boheme
fils de l'Empereur, partant il estoit a
esperer qu'il verroit Sa Majestè en-
cores qu'il ne se voudroit trouver,
en ceste assemblèe, de Ratisbonne. et cetera
Jl dit que Son Altesse avoit tousjours estè fort
genereux & magnanime, et plein
de vigueur d'esprit.
De là j'allay a la cour, ou je fis
nouvelle cognoissance, avec le vieux Conte
de Meckaw, Chevallier de l'ordre de la
toison d'or, Item: avec le jeune conte
de Boucquoy, avec le jeune Baron Kinsky,
avec le colonel Kratz, avec le colonel
Löbel, avec le Conte Maximilian de Wallstejn. <Le dit Conte de Wallstein me demanda
des nouvelles de mon frere, le prince Ernst,
duquel il avoit ouy dire qu'il estoit
fort malade, ou trespassè tout a fait,
Dieu nous en garde de sj mauvayses
nouvelles. Mais de la desfaitte &
mort violente du Duc Frantz Albert
il dit que cela n'estoit rien, qu'il
ne le falloit point croyre.>
Le Colonel Kratz m'asseura que l'E-
lecteur de Mayence n'avoit encores voulu
donner le tiltre de Duc de Mecklenburg
au General, nj aussy l'Electeur de
Coloigne, mais celuy de Treves le faisoit.
L'Electeur de Saxe, ne le faisoit pas.
Cratz disoit aussy, que le Général estoit un
tyrann, quj luy avoit fait tort
& injustice, & que l'Empereur mesmes,
n'avoit point de pouvoir sur luy,
Que l'Empereur estoit un bon Prince,
mais que ses Apostres ne valoyent
gueres, &cetera <comme dit Cratz.>
Les susdit Conte de Wallstein est
grandescuyer du Roy de Boheme.
Le Conte Wolff de Mansfeldt dit
que jamais les Estats n'avoyent
estè si forts en campaigne que
maintenant, nj eu en cent ans,
tant de bonheur, que ceste annèe.
Donnerstag♃ den 3. ⁄ 13. December
Le Conte Wolf de Mansfeldt, me disoit
aussy hier, comme je le demandois, s'il a-
voit aussy l'ordre de la toison d'or, comme
le Conte de Meckaw, Conte de Schwartzen- || [[Handschrift: 266r]]
burg et d'autres, qu'il ne pretendoit
point telles choses, aymant mieux, de
servir franchement l'Empereur seul, que de
dependre d'autruy, & avoir divers respects.
Hier au soir, comme l'on sonnoit, l'Ave Maria
a l'antichambre de l'Empereur, tous se mirent
a genoux, horsmis moy.
Je suis allè ce mattin, a la chasse, avec l'Em-
pereur, ou nous avons prins di 15 sangliers,
& il y a eu quelque malheur, avec un garçon,
quj a estè blessè deux fois, & le Conte de
Schwartzenburg, a eu la botte couppèe, d'un
sanglier, qu'il print avec un espieu,
au grand desplaisir, de Sa Majestè, car per-
sonne n'ose tuer les sangliers, sinon Sa
Majestè elle mesme, les cavalliers les pour-
chassent avec des fourches de bois. La
chasse se faisoit, auprés du village Aspern
a deux lieuës d'icy. Le Conte de Schwar-
tzenburg, Mareschal de la cour, le Conte
Kysel, grand Chambellan, le Baron de
Baar1, le Baron de Metternich Chanoine de
|| [[Handschrift: 266v]]
Mayence, quj allerent avec moy,
en carosse, jusqu'a la chasse, m'ont
terriblement attaquè avec la reli-
gion. Ie me suis deffendu, tant que
i'ay peu, contre eux, qui mesloyent
force calomnies, parmy leurs disputes,
quasj insupportables.
J'ay fait aussy connoissance, avec
Sapphia, un riche Seigneur de Pouloigne,
& Homanoy2, un riche<Grand> Seigneur, de Wa-
lachie, avec le Conte Gasoldo, avec
le Conte Gabriano, & autres, seige<avec>
le Prince Aldobrandin, &cetera <avec le
ieune conte de Losenstain, Soubsescuyer de Sa Majestè <& gendre
du conte
de Mansfeldt;>>
En retournant, j'ay trouvè le ca-
rosse, et les chevaux du Prince
d'Eggenberg, pour me rammener de
la cour, a mon logis.
J'ay reveu le conte Bruno de Mans-
feldt, grand escuyer, & grand veneur
de Sa Majestè Imperiale.
Ils ont contemplè<Sapphia m'a invitè a disner, pour demain, mais ie me suis
excusè.>
En mon absence, le Conte Wolf de Mansfeldt,
a fait demander apres moy, si i'estois au
logis, qu'il me vouloit venir voir, & aussy
Matthias Arnoldin von Klarstein, auff
brodeckh vndt Gundendorff3, Römischer Kayserlicher
Mayestät Rejchshofraht, vndt geheimer Reichs-
Secretarius, auch Sacri Palatij Comes et cetera[.]
Il meurt de peste, mesmes a l'escuirie
de l'Empereur le valet des pages de Sa
Majestè en estant mort, & pourtant les
pages du Roy, servoyent Sa Majestè ses
propres n'osans comparoistre.
Freitag♀ den 4. ⁄ 14. December
heütte bin ich nach hoff geritten, jn stiffeln, vndt
sporn, in die anticamera, gegangen, contre
l'ordonnance, mais comme Prince libre, vndt
dieweil ich keine Faltrappe4 bekommen
können, habe daselbst, mitt dem herrn von
Hoyß, vndt dem<Detloff von> Reventlaw, Bremischen
abgesandten, <Raht vndt kammeriunckern,> kundtschafft gemachtt.
Es hat mir der Oberste kammerherr,
herr graf Kysel, den güldenen kammer-
schlüßel, von wegen Jhrer Kayßerlichen Mayestät,
vnsers Allergnädigsten herrens, anpræsentirt,
vndt Jhre Mayestät allergnädigste affection <gegen>
<mir> zu bezaigen, denselben mir vberliffert,
also das ich auch numehr
davor ich billich danckbahr gewesen.
Der Sappia Polnische herr, welcher zwar
eigentlich, kein abgesandter ist, aber
doch auch commissiones vom König in Pohlen
hatt, der hat mich gestern vndt heütte zu
gaste geladen, Jch habe mich aber endtschuldigett.
Nachmittags, ist Graf Wolff
von Manßfeldt Kayserlicher kämmerer
vndt geheimer raht, zu mir
kommen, vndt hat mich besucht.
Jl me dit entre autres, que
l'Edict de l'Empereur, ne tendoit
qu'a la justice, & a conserver les biens<la justice>
de l'Eglise,<a ceux quj l'imploroyent,> mais que pour l'extirpation
Nota Bene des Reformèz qu'il ne falloit rien craindre,
que cela n'avoit jamais estè le but de Sa Majestè[.]
<Il me dit
aussy, que
le Conte
de Meckaw,
avoit fort
louè, aujourd'huy
encores, ma
vaillantise.>
Jch habe Vriel von Eiche, zu dem herren von
Thun, geschicktt, ihn zu ersuchen, ob ich köndte Morgen,
oder dieser tage einen, audientz bey dem König ha-
ben, deßer<n> bedjenter Obrist kammerer er ist.
Samstag♄ den 5. ⁄ 15. December
Le Comte Wolfgang de Mansfeldt, me disoit aussy hier,
que c'estoit un honneur, que la clèf dorèe,
pour s'intrinsiquement insinuer <& avoir meilleur accèz> auprés de
Sa Majestè & que luy l'avoit desja euë, de trois
Empereurs. Que c'estoit la coustume, quand
on s'en alloit, de la renvoyer tousjours,
cachetèe, au Grandchambellan, & quand on
revenoit, alors le Grand Chambellan, en envoyoit
tousjours une, car les clées, ne sont pas faites
pour toutes portes, ains il en faut d'autres a
Prague, qu'a Vienne, & en toutes les residances
de Sa Majestè ou elle reside, on en envoye aux
chambellans, non pas par pays, aux passages.
Quand on a aussy ainsy la clée elle sert a
ouvrir les portes closes, quand Sa Majestè change
de logis allant voir l'Imperatrice, & qu'ainsy
les portes sont fermèes quelquesfois, qu'on
trouve visage de bois. On peut aussy
plustost avoir audience, estant chambellan,
qu'autrement perge & voir les ballets retirèz
|| [[Handschrift: 268v]]
du carneval lesquels se font a l'antj-
chambre auxquels mesme personne ne
s'accoste que les Chambellans. On
peut aussy voir manger l'Empereur, quand
il mange en sa chambre retirèe seul,
ce qu'on ne scauroit faire autrement.
Dieweil Eiche vnrecht verstanden, alß sollte
der Obrist hofmeister des Königs gesagt haben,
ich sollte mich heütte Morgen vmb 10 vhr gegen
die mahlzeitt zur audientz bey Jhrer Königlichen
Würden einstellen, vndt ich daßelbige also gethan,
habe ich müßen vnverrichteter sachen
wiederumb abziehen, denn es den verstandt
gehabt, alß sollte sich mein vom adel heütte
vmb 10 vhr abermals beym Obrist hofmeister
dem herren von Thun angeben, vndt anhören,
welche stunde mir zur audientz ernennet
würde werden.
Graf Wolf von Manßfeldt hat mich durch
seinen Stallmeister5 zu gaste laden laßen,
heütte Morgen. Jch habe mich aber vmb
dieser audientz willen endtschuldigett.
Nota: herr Cardinal Glösel hat zu Löben ge- || [[Handschrift: 269r]]
sagt, er menge sich in keine Reichsconsilia
mehr, köndte auch nichts mehr erfahren wie es
zustünde alß von ihm vndt seines gleichen Al-
lein wüste er wol als er sich der Reichsgeschefte
angemaßet hat er auf 2 scopos collimirt,
Nota Bene bey Kaysers Matthiæ zeitten: 1. das
man den<r> Reichscapitulation darzu man
Nota Bene so hart verpflichtett vndt verbunden gewesen
nachgelebtt, vndt davon nicht abgewichen.
Nota Bene 2. Das man den Evangelischen so wol justi-
tiam administrirt hette, alß den Catohlischen,
welche beyde stücke dieweil sie an izo nicht ob-
servirt würden, so begehrte er, bey keinen
deliberationibus nicht mehr zu sein.
Herzog Wilhelms von Weymar hette er sehr wol
gedachtt, vndt ihme gerahten, in wehrender seiner
gefängnüß zur Neẅstadt die OstJndianischen
Schiffarten zu lesen, zu vertreibung der zeitt.
Nota: Madame ma Tante de Sandersleben a
4 affaires expedièes icy, 1. contre son fils
Iohanncasjmir[,] 2. in puncto Tutelæ[,] 3. ratione salvaguardiæ[,]
4. in puncto<pro> confirmationes Testamentj, ipsius. perge
herr Löben, Chur Säxischer, lünenburgischen vndt
Anhaltischer Agent, hat mitt mir gegeßen. Il
m'a contè entr'autres, comme l'Empereur, avoit
courru trois grands hazards cet estè,
1. en quinze jours, bien tost l'un apres
l'autre 1. Montant son mulet prés de
Klosterneüburg, il tomba avec son mulet
soubs un chariot de foin, quj pensa luy
ceder hors du chemin, & en fut retirè
sans dommage de Sa Majestè nj du mulet.
2. En presence du Duc Auguste de Lünen-
burg la foudre tomba du ciel, tout prés
de Sa Majestè, & l'Imperatrice, quj tenoit
l'harquebuze a la joue, afin de blesser
un cerf, en fut tellement effrayèe,
qu'elle faillit de tuer l'Empereur son
marry, ou vne des Archiduchesses, si
elle eut seulement deschargè l'harquebuze,
en ceste frayeur. 3. Faisant peser la ve-
nayson, un cerf surchargea le pojx<poids> de la
balance par trop, & l'Empereur estant attentif a
regarder; l'autre tasse de la balance se guinda
si visite en haut qu'elle faillit a coupper la gorge
a Sa Majestè d'un doigt prés.
Jl me dit aussy que Sa Majestè estoit en l'ordre
& confrerie des Iesuites, y ayant estè receuë
lors qu'elle estoit encores Archiducq, mais que
les Iesuites, la succoyent tellement que le
Roy son fils n'y vouloit entrer, ce que trouvoit
l'Empereur mesmes, bon, car il leur falloit donner
a 20[,] a 30 mille a la fois, ce quj consumoit force
argent, & espuisoit le fisque, au desplaysir par
fois mesmes, de Sa Majestè a cause de tant d'jmportunitéz.
Jtem: Que Sa Majestè auroit dit vouloir volontiers
mourir d'une mort infame, pourveu que <tous> ses su-
iets s'accommodassent a la Papautè, a quoy le
Baron Preüner, avoit contredit, disant, qu'il avoit
encores deux sujets Lutheriens, qu'il lairroit
aller au Diable s'ils ne vouloyent entrer en
Paradis, sans vouloir mourir pour eux, ce que l'Empereur
avoit receu avec risèe, disant: Preüner, vous
estes un frippon, ein Schalck.
Le Roy d'Hongrie & de Boheme fils de l'Empereur
s'appelle Ferdinand Ernest. Jl est non seulement esleu,
mais aussy couronnè, mais ne se mesle de l'Admi-
nistration des Royaumes, ou du regime d'iceux qu'a-
pres la mort de l'Empereur, quj luy a donnè 4 princi-
pautèz en Silesie.
L'Archiducq quj est icy maintenant,
second fils de l'Empereur s'appelle Leopolde
Wilhelme. Il possede les Eveschèz de
Strasburg, Passaw, & Halberstadt,
& a les deux premiers par concession de
l'Archiduc Leopolde frere de l'Empereur[.]
Jl jouit aussy des revenus de Neẅstadt,
& de son domaine, par la liber<rali>tè de feu
l'Archiduc Maximilian lequel le
luy a donnè & appropriè, comme a
son filieul, pour present de parrain a
son baptesme.
Jch habe vmb halb drey vhr Nachmittags,
bey Jhrer Könglichen Würden, dem König Ferdi-
nando III. audientz gehabt. Jhre Mayestät
haben sich sehr freündtlich, gnedig, vndt leüht-
sehlig gegen mir erwiesen, seindt mir biß an
die Thür entgegen kommen, vndt haben mich
auch im hinauß gehen, biß dahin begleittet.
Jch habe auch allezeitt den huet müßen
vor derselben aufsetzen, vndt wann ich ihn
abgezogen, haben Sie ihn auch abgezogen.
|| [[Handschrift: 271r]]
Sie haben sich bedanckt, <wegen> der großen affection,
die ich zu ihr, vndt ihrem hause trüge, vndt
mir alle freündtschaft iederzeitt zu erweysen,
versprochen. perge haben auch mitt mir conversirt,
vndt mir erzehlt, das der Kayser,
vber 400 wilde schweine, dieses Jahr
gefangen, welches in diesem kleinen lande
Oesterreich, da es doch so viel ebenen vndt
korn hette, vndt nicht so vbrig viel holtzes,
ein wunder wehre. <Jl n'y avoit que 3 chambellans, les autres estans a la
chasse & partie n'y estant pas.>
Nach genommenem gebührlichen abschiedt, bin
ich zum Fürsten von Eggenberg gefahren, habe
vmb beförderung, vndt schleünige expeditjon,
meiner sachen angehalten, welche er mir auch
zugesagt, vndt das sie bey erster audientz
sollten vorgenommen werden (combien que l'apres
demaind soit desja passè hier)[.]
Er sagte auch, den 10den. huius stylo novo, wehre die
königliche brautt aufgebrochen inn Spannien, würde
im Ianuario, ihre heiligen drey könige, zu Barcellona halten,
von dannen, mitt den stillen sanfften Ianuarij winden,
die es auf gewiße tage, in Spannien habe, vbers
Meer, bjß gen Genua fahren, vndt gegen die
Fasten heraußer kommen, es sollte aber dennoch
|| [[Handschrift: 271v]]
die hochzeitt erst nach Ostern werden, dann es
Jhre Kayßerliche Mayestät in der faste nicht zugeben
wollten. Es köndte kommen, das der convent
zu Regenspurg, vndt die hochzeitt mitt-
einander zugleich parj passu vorgiengen.
Sonsten aber, wehre sie eigentlich zu
Wien angestellet, dahin wollten auch
Chur Saxen, vndt Chur Bayern, sich
einstellen, vndt erscheinen. Der Cardinal
von Dietrichstain, zöge zwar, der königlichen
brautt, biß gen Genua entgegen, kähme
aber fluchs wiederumb zurückee, der
König in Spannien, hette sich mitt dem
Kayser verglichen, auf seinen vnkosten, seine
schwester die königliche brautt, biß an
die Oesterreichische gräntze, durch seine
Spannier zu liffern, vndt der Kayser
wirdt Sie an der Oesterreichischen gräntze durch
Ertzhertzog Leopoldum, laßen annehmen,
vndt aufm waßer, biß anhero be-
glaitten, daß also die deütschen, mitt den
Spanniern, vnvermengett bleiben würden,
|| [[Handschrift: 272r]]
vndt so wol der Kayser, als der König in Spannien,
mitt vielen begnadigungen, vndt gnadenbitten,
auf beyden theilen, möchten verschont bleiben. Die
Spannier, so die königliche brautt convoyiren werden,
seindt der Patriarch von Antiochia, vndt Erz-
bischoff von Seviglia, welches eine person ist,
vndt dann ein weltlicher, nehmlich der Duca
d'Alba, diese beyde führ<t>en das Directorium,
biß an die gräntze, da Sie zum Ertzhertzog Leopoldo
kommen werden.
Dieweil der alte Graff von Buchhaimb, (so
lutrisch ist) auch in des von Eggenbergs anti-
camera gestanden, habe ich mitt ihme geredett,
vndt die alte kundtschafft verneẅertt. Le
dit Conte couvroit incontinent quand ie me
couvrois, & il semble que la pluspart des caval-
liers & chambellans de la cour, sont devenus
plus superbes & plus hautains, qu'ils n'ont
estè autresfois il y a 8 ans, depuis la grande
fortune & prosperitè continuelle de Sa Majestè
Imperiale, avec laquelle ils ont accreu
leurs moyens, & leur courage. Ast Deus
humilibus dat gratiam, & resistit superbis.6
Sonntag☉ den 6. ⁄ 16. December
Il a neigè, & commencè a geler hier.
Sa Majestè Impériale est allè hier a la chasse,
mais je ne l'ay pas accompagnè, a
cause de l'audience du Roy.
Jch habe heütte des Graff Bruno von Manßfeldt
seinen stallmeister7 bey mir gehabt, welcher
mich von wegen der alten Gräffin, seiner ge-
mahlin besucht, willkommen geheißen, vndt
gebehten ihr zuzusprechen.
Jch bin nach hoff gefahren, der Kayser jst a-
ber schon retirirt gewesen. Aufs neẅe
habe ich kundtschafft gemacht, mitt dem Obersten
Goltsch, mitt dem Obristen, herrn von Traun, mitt
den herrn henrich Wentzel von Starhemberg,
<vndt> mitt noch etzlichen andern, mehr.
Bey Graf Wolff von Manßfeldt, (welcher
sich sehr höflich, vndt freündtlich gegen mir
erzaigett) bin ich zu gaste gewesen.
Er hat vnß stadtlich tractirt. Seine
gemahlin (eine geborne Schenckin, von Tau-
tenberg) war auch dabey. Jtem: der
Thumbherr von Meintz, herr von Metternich,
|| [[Handschrift: 273r]]
Jtem: der Graf von Losenstain vndterstall-
meister, welcher das freẅlein von Manßfeldt,
Graffen Bruno seine Tochter, geehlichett,
Jtem: noch ein geistlicher, Jtem: der Oberste
Kratz, vndt der herr Arnoldin von Klarstain,
gehaimer ReichsSecretarius, vndt hoffraht.
Der Pfältzische abgesandte Michel Meyer, so
vom Pfalzgrafen Augusto al anhero abgefertigett, hat mich an-
gesprochen.
Jch habe diese Nacht, bey der vesper mich zu
hoffe finden laßen, die schöne musicam
anzuhören, vndt der Kayserinn fraẅlein zu sehen.
Jch habe auch mitt der<m> von Dietrichstain, der
Kayserinn Obrister hofmeister kundtschaft gemachtt.
Hanß Ragel ist zu mir kommen, hat mir allerley
berichtett, vndt wie er auch bey herrn Reichhardt
von Starhemberg damahligen Kayßerlichen abgesandten zu
Deßaw mich gesehen, <hat mir eine kugel verehrt,
die hände zu wärmen.>
Montag☽ den 7. ⁄ 17. December
Der alte Tantzmeister Hortensio, welcher
mich noch zu Padua anno 1613 tantzen gelernett,
ist zu mir kommen vndt hatt mich besuchtt.
Jch habe den von Reventlaw Erzbischofflich
Bremischen, vndt hern Meyer Pfalzgräflich Sulz-
bachische gesandten mitt Löben zu
gaste gehabtt.
Des Fürsten von Eggenbergs Secretarius ist auß
seines Fürsten geheiß zu mir kommen, mir
anzudeütten, das meine sachen, im geheimen
raht erledjgett wehren, vndt ich sollte
meine expedition beym hofkammerraht
Bertoldt abfordern laßen.
Graf Wolff von Manßfeldt, hat seinen
Junckern Lawerwaldt, zu mir geschicktt,
mit anzudeütten, das meine prætensiones
im geheimen raht erledigett wehren, vndt
verhoffentlich zu meinem contento gereichen
sollten, welche fröliche zeitung er mir
andeütten laßen wollen.
Jch habe Bayern, zu des Ertzhertzogs Obristen
hofmeister einem graffen von Lodron ge-
schickt, vmb audientz beym Erzherzog zu
sollicitiren. Sie ist mir au auf djesen
Nachmittag, vmb 4 vhr, bestimbt worden.
Als es vmb 4 vhr<halbweg 4>, gewesen, auf meinem
saiger, bin ich zu der neẅen Burg gefahren,
vndt habe mich, in des Ertzhertzogs anticamera
auffgehalten, es war aber aldar erstlich
vmb halb 4. habe derowegen ein klejn wenig
warten müßen, so ist hernacher, der von Lodron
heraußer kommen, baldt darauff der Ertzherzog
Leopoldt Wilhelm in seine anticamera vndt
hatt sich gar höchlich endtschuldigett, das er
mir nicht hinauß entgegen gegangen, hatt
mich in sein zimmer geführt, den huet auf-
setzen laßen, vndt ein wenig mitt mir
von allerley conversirtt, wie es dann,
ein freẅdiger, munterer herr ist, etwan
ein 15 in 16 Jahr altt. hernacher hat er
mich biß außer seiner Ritterstuben beglaittet[.]
Der König ist 20 Jahr altt, der Kayser
aber 52 Jahr altt.
Jch bin hernacher gen hoff gefahren, vndt habe
mitt dem alten Graffen von Altheimb, wie
auch mitt Doctor hemmerle, vndt dem ChurTrierischen,
auch Erzherzoglich Leopoldischen agenten dem Trachen, vndt
dem welschen hertzog von Savellj (des Kayserischen
Gesandten zu Rom, seinem bruder) mich bekandt gemachtt.
Der Duca dj Castro, Spannischer Ambassator, hat
seinen abschiedt genommen vom Kayser, beyne-
bens seinen leütten.
Wegen heüttigen eingefallenen schnee-
wetters vndt sturmwindes, haben Jhre
Mayestät die vorhabende Morgende Jagt,
eingestellett.
J'ay sceu, que Sa Majestè Impériale s'estoit be-
nignement resoluë, de me donner e le
terme de quattre ans entiers, chas-
que annèe, trois mille Rixdalers,
de pension, par grace, & bienvueillance.
Dieu vueille, que j'en soye bien payè,
& en aye heureuse & joyeuse jouissance,
Je n'en ay pas encores l'expedition.
Der Apt von Lilienfeldt, gewesener
prælat zur Neẅstadt, als ich daselbst
im arrest lag, hat mir fahrende begeg-
nett, vndt mich begrüßett.
Oberste Vogt hat abschiedt von mir genommen.
Dienstag♂ den 8. ⁄ 18. December
<Hier au
soir> Mes gens, Röder, Thomas, &cetera se sont battus,
ont fait le diable a quattre, (apres que j'eus
eu la bonne nouvelle), Lytsaw, & Gaspar, y
furent aussy meslèz, ainsy que rien n'est
parfait en ce monde. Calomnies, injures, &
disordre, <etcetera etcetera etcetera[.]>
<A propos du tintamarre de mes gens, il s'est
b rencontrè une tragedie Sammedy passè qu'un
fils a donnè un coup de cousteau a son Pere, a
cause de quelques paroles injurieuses, causèes
|| [[Handschrift: 275v]]
d'un iniuste desconte, qu'ils avoyent ensemble, le Pere arrache le cousteau de
son corps & en tue le fils par la gorge,
& luy mesme meurt aussy de sa
blesseure icy a Vienne. Cela est
horrible. Av Dimanche passè,
un lacquay du Cardinal de Dietrichstain, fut aussy tuè des Italiens,
a cause d'une garce.>
Hier le Conte Wolff de Mansfeldt, me fit
aussy trescourtoyse relation, de sa bonne
assistance tesmoignèe en mes affaires,
estant si secret, & discret toutes fois,
(un Seigneur, qu'il est, aagè de 55 ans)
qu'il ne me vouloit dire, l'essence de
la deliberation, du conseil secret, ains
seulement, que j'aurois, (comme il esperoit)
quelque satisfaction, & que je ferois mal,
de perdre mon temps jnutilement, en la
fleur de mon aage.
Jch habe heütte die alte Gräffin, von
Manßfeldt besuchen laßen.
Bin heütte frühe, nach hoff gefahren,
vndt habe des alten herren Carll von
harrach, sejnen ältisten Sohn, Kayserlichen
kammerherren, angetroffen, vndt die alte
kundtschafft, mitt ihm verneẅertt.
Sonst kömbt man an itzo offt nach hoff, daß
man den Kayser, nicht zu sehen bekömptt,
dieweil Jhre Mayestät mitt der Kayserinn,
meistentheilß retiradamente eßen.
Nachmittags, habe ich die alte Gräffin
von Manßfeldt, Graff Bruno Seine ge- || [[Handschrift: 276r]]
mahlin besuchtt, dabey sich auch, der Conte dj
Castro, Spannischer Ambassator, befunden, vndt
der Oberste Löbell.
Zue Mittage, hat der Doctor Wentzell, mitt mir
gegeßen, vndt Löben, dann ob ich schon eine gaste-
rey angestellet gehabt, so ist doch einer hie
der ander da, sich einzustellen verhindert
worden.
Auff den abendt, bin ich wieder, nach hoff,
gefahren, vndt habe mitt dem alten Graffen
von Altheimb, von seiner Militia Christia-
na conversirt. Er hat diesen orden, vor
9 Jahren gestifftet, vndt er ist, beynebens
dem hertzog von Nevers, itzigem herzog
zu Mantua, als auch dem vorigen herzog
Ferdinando von Mantua, der v Kayserinn
ihrem herren Bruder, a vrheber vndt stif-
ter dieses ordens, Sie drey, zu recuperi-
rung des heiligen grabes, vndt erlösung so vieler
Christen, auß der Türckischen dienstbarkeitt.
Er hat zwar noch einen nebenorden, den er communi-
onem hierarchiæ Ecclesiasticæ nennet, densel-
ben können lutrische, reformirte, vndt andere
|| [[Handschrift: 276v]]
Christen auch bekommen. Denn er der graf
von Altheimb helt alle vor Christen vndt
gute leütte, die auf Christi nahmen getaufft
sein, welche tauffe der Mahometh allein
verbotten hatt, sonst keine secte, vndt alle
die auf Christi nahmen, getauft seindt,
seyen des ordens würdig, auch mitt des
pabsts bewilligung. Er wolle zu
waßer vndt landt, den Türcken an-
greiffen, durch das mare Mediterra-
neum, mitt deütschen<Franzosen,> vndt Jtaliänern,
durch den Pontum Euxinum mitt den
Cosacken, durch die Moldaw vndt
Vngern zu lande, vndt solches alles sub
auspiciis des Pabsts, vndt des Kaysers,
wiewol es den nahmen nicht haben
müste. Wehre auch eigentlich nicht
dahin zu verstehen, sjntemahl der Kayser
mitt dem Türcken, auf 25 Jahr, friede
gemachtt, vndt nicht friedbrüchig werden
müste, auch der das werck führen
|| [[Handschrift: 277r]]
vndt dirigiren thete, derselbe müste
nicht ins Kaysers aydt, oder bestallung
sein, sondern es geschehe connivendo, gleich
wie Franckreich den Maltäser Rittern,
oder Polen den Cosacken zuließe,
wieder den Türcken zu streitten, vndt
sich doch selbst njcht jnteressjrt machte.
Die leütte welche hjerzu, zu gebrauchen,
müsten endtweder, von vhraltem Stamm,
oder von ansehlicher Tugendt, vndt qualiteten,
oder von großem vermögen sein. Pabst
Sixtus V. hette vber die 7 millionen
im castell Sant'Angelo deponirt, darauf
alle Päbste vndt cardinäle schwehren müsten,
solchen schatz nicht anzugreiffen, sondern
dem Jehnigen zu geben, der die impresa
in Terra Santa vornehme, vndt solches
nicht eher, biß er vber die deüzsche
vndt vngrische gräntze, an die Türckey
kommen wehre. Solchen schatz hette Sixtus
V. hinterlaßen, ob er schon die aquæductus mitt
großem vnkosten gebawet, die pyramides
|| [[Handschrift: 277v]]
aufgeführett, vndt die banditen vertrieben,
auch nur 5 Jahr regierett. Der
izige Pabst Vrbanus 8. hette ihme
dem graffen von Altheimb, seine
galleren versprochen. Der Nuncius
hette gesagt, er wüste er würde
30 fürsten auß Italia bekommen,
welche mittziehen würden auf ihren
kosten, theilß auch auf ihren kosten
außrüsten. Landgraf Ludwig hette
Jhm zugesagt 3 mille Mann zu fuß, vndt
1000 pferde zuzuführen, wann er lenger
gelebt hette. Er der Graf von
Altheimb, wehre der ältiste oberste
so wol zu felde als sonsten in bestallung
den der Kayser an itzo hette,
wehre mitt dem hertzog von Fridlandt
zerfallen, vndt vneins worden, wegen
dieser militia, darinnen der general,
hette wollen das directorium führen.
|| [[Handschrift: 278r]]
Er der Graff hette schon vmb Ostern paßpor-
ten vom Türckischen Kayser <selber> bekommen, mitt
seinem comitatu, jns gelobte landt, zu
raysen, darinnen der anzahl, des comitatus,
nicht gedacht wirdt. So wehren auch schreiben
an alle Reichsfürsten verfertigett, das man
diese werbung befördern sollte. Er
wollte mich accommodiren, wie ichs selber
begehrete, wann ich mitt fort wollte.
Er wehre numehr 29 Jahr, Catohlisch ge-
wesen, zuvorn aber nicht. Jch würde
es sehen, das der feldtzug, würde vor sich
gehen. Die divisiones vndter den
Türcken selber wehren groß. Jhrer viel,
begehrten Christen zu werden, das wehre
ein großer forthel8, wann man ihnen
gelegenheitt machen köndte, sich taüffen
zu laßen. Jn 9 iahren, wehren 1200 mille
Christenseelen von Türcken, vndt Tattern,
gefangen weggeführet worden, Er selber hette
in Obervngern sehen 300 mille Deütsche gefangen
vber eine brücke führen, das es einen
|| [[Handschrift: 278v]]
stein hette erbarmen mögen. Er
wollte in seiner armèe gantz neẅe
Nahmen geben, vndter den officirern,
Regimentern. et cetera Einmahl wehre es
drauf gestanden, das ihrer hundert
in dem orden sich hetten vergleichen
wollen, das ein ieder, 30 mille Gulden (florenus)f: sollte
contribuiren, welches ein großes
geldt vber die 30 millionen, würde
außgetragen haben, vndt köndte
auch noch geschehen. Ein ieder recht-
schaffener cavaglier sollte sich, ad
hanc gloriosam militiam verstehen,
vndt gut vndt blut vor Christi nahmen
aufsezen. Es geschähe zwar dem
Türcken zum besten, aber zu be-
förderung so vieler Türcken
heyl vndt seelen Sehligkeitt. Die
Griechen köndten auch viel guts, dar-
bey præstiren die in der Türckey wohnen.
Die stadt Wien alhier, hat große frey-
heitten. Wann einer den andern bluht-
rünstig schlegt auf der gaße oder den
degen außzeücht im ernst, so soll es
ihnen capital sein. S'ils eussent
sceu nostre affaire d'hier, cela
eust estè dangereux. Wann einer
<auf> den andern, eine Maulschelle<den degen außzeüchtt,> auf der
gaße gibtt, so hat er, 500 ThalerThlr:
straffe, dem Raht verfallen.
Es hat heütte Morgen, gar hart gefroren, vndt
ist sehr kalt gewesen, Nachmittags aber, ist
es gar gelinde warm wetter worden, vndt
hat gegen abendt, starck geregnett. et cetera
Mittwoch☿ den 9. ⁄ 19. December
Comme ie pensois estre asseurè de mon ex-
pedition, voicy le Conseiller Bertoldt (grand
ennemy des Evangeliques) quj dit n'a-
voir entendu que 3 mille florins (Gulden)f. non point 3 mille
Rixdalers (Reichstaler)Rixdal: & le Secretaire Scheller9 a contestè
pour cela avec luy, & moy i'en ay le prejudice
|| [[Handschrift: 279v]]
a la mode des grandes cours, ou
mesmes les commandemens des Grandes
Princes, ne s'observent pas tousjours[.]
Man hat gesagt, es wehren albereitt,
ein 17 compagnien im fürstenthumb
Anhaltt, einquartirt, vndt es
würden des hern generals Liebden nach
Gitschin verraysen, hetten albereitt
vrlaub von Jhrer Mayestät dem Kayser.
Jch habe an Meine gemahlin geschrieben, Jtem
an die beyden Pfaltzgrafen, Augustum, vndt
Johann Friederich, Jtem: an Meinen Schwager,
hertzog Joachjm Ernst, nach Arnspöeck.
Löben est revenu me dit, que ce sont
3 mille Rixdalers (Reichstaler)Rixdal: non florins, & non pour 4e.
ans, ains pour sj long temps, qu'il
plaira a Sa Majestè & que le Duc de
Fridlande me doit avancer la pension
de 3 3 ou 4 annèes anticipando. Dieu
m'en face voir les effects, & s'ils sont
|| [[Handschrift: 280r]]
tels comme i'espere, en benie Sa Majestè
Jmperiale.
Jch habe heütte den cardinal Glösel durch
Eichen besuchen laßen. Er ist ein 77jähriger
alter herr, hat gute correspondenz alle-
zeitt mitt Meinem herrenvatter gepflo-
gen vndt sich gewaltig höflich gegen mir
erbiehten laßen. hat mich hernachmalß
auch visitiren laßen, vndt mir den gantzen
Nachmittag frey gestellet, wann ich ihn
besuchen wollte.
Na herr Rudolf von hofkirchen, ist zu mir
kommen, des alten sein Sohn, hat mich vmb eine
steẅer angesprochen. Jch habe ihm 20 ReichsthalerRthlr:
verehrt. <Nota Bene[:] Mal employè. C'est un menteur,
desbauchè, fayneant.>
Nachmittags vmb halbweg zwey bin ich zu
dem herrn Cardinal Glösel gefahren, einem
77Jährigen, weittberühmbten alten herren,
der in politicis sich gewaltig hat gebrauchen
laßen, vndt allezeitt gute correspondentz
vndt vertraẅligkeitt, imperante Matthia,
mitt Meinem gnedigen herzlieben herrnvatter gepflogen.
|| [[Handschrift: 280v]]
Er ist Erzbischoff zu Wien10. Erfreẅete
sich gewaltig meiner besuchung, vndt kam
mir an der Treppe endtgegen, begleittet
mich auch im abzug biß wieder an die
stiege. Seine Junckern aber entpfiengen
mich an der kutschen, vndt begleitteten
mich, biß wieder an die kutschen. Er
præsentirte mir gar nicht die oberstelle,
dieweil er ein Cardinal ist, welche
mitt königen competiren. Er fragte
mich anfangs womitt ers verschuldet
hette, daß ich ihm zu Rom, anno 1624 nicht
hette zusprechen mögen, da es doch der
Landgraf von heßen gethan, vndt wehre
ihm von Pabst alle ehr, liebs vndt guts
wiederfahren, wehre stadtlich beschencktt
vndt regalirt worden, hette auch nicht
dörfen dem Pabst die füße küßen, so
wenig als der von Erpach oder andere
seine leütte, wiewol es vor diesem
nicht braüchlich gewesen, so hette doch
|| [[Handschrift: 281r]]
der Pabst diese freündtliche leühtsehlige
manier erfunden, dieweil er wol wüste,
das die deütschen vndt sonderlich Fürsten des
Reichs, müsten anders tractirt sein, als die
welschen. So hette es auch mein bruder
Fürst Ernst entpfunden, das ihn des pabsts
vetter11 nicht allein auß befehlch des Pabsts
regalirt hette, sondern hette ihm auch eine
büne zur besichtigung der apertur der
porta Santa anno 1625 aufrichten laßen,
nur bloß alleine auß cortesia, ob er schon
gewust, das es mein bruder würde vor
nichts als nur vor eine superstition halten.
Der Pabst redete mitt solchen leütten
nichts von der Religion, sondern nur von
freündtlichkeitt, vndt leühtsehligkeitt.
So wehre auch keiner mitt gifft vergeben
worden, denn es wehre ja mein Bruder,
vndt der Landgraff von heßen, auch vorzeitten,
viel andere fürsten, sicher, von Rom,
wiederumb abgeraysett. Der Pabst wehre
ein frischer Munterer herr, ein sehr guter
|| [[Handschrift: 281v]]
Græcus, vndt eloquentissimus jn ljngua
Latina. Er der Cardinal hette dem
Pabst offtermalß viel guts von Meinem
herrenvatter gesagt, vndt der Pabst
hette gewüntschett, das er ihn kennen,
vndt mitt ihm tractiren möchte.
Er der Glesel hette zween gute gesellen
vndt vertrawte correspondenten gehabtt,
an herrvattern, vndt an dem Marggrafen
von Anspach deren einer schon gestorben
wehre. Er wüntscht, das man seinen
consiliis gefolgt hette, vndt hette sich
vndtereinander selbst nicht verzehrett,
so hette man sollen mitt gesambter
Machtt den Türcken angreiffen, vndt
wieder den Erbfeindt Christliches nah-
mens keine diversitet vndter den
Christen in der Religion disputiren, dann
alsdann so wehre es ein ding. Wir
Fürsten würden alle groß lob darvon
|| [[Handschrift: 282r]]
haben, wann wir Ritterlich wieder den erbfeindt
vnser bluht vergößen. <wie
vorzeitten
viel ReichsFürsten
von hohen
haüsern
gethan,> So lange als er das
Directorium, bey Kaiser Matthiæ regierung gefüh-
rett wüste er wol das alles im Römischen Reich
friedlich vndt wol zugegangen, vndt keine klage
vorkommen wehre. Man hette den Evangelischen
so wol als den Catohlischen justitiam ad-
ministrirt, vndt er hette vornehmlich auf
friede vndt ruhe im Reich gesehen. Die itzt
hoch am brett wehren, wehren alle pu-
sillen gewesen, wie er Sie gekandt hette,
vndt hetten die experientz in negociis
nicht, die herrvatter oder er hetten, oder aber
hetten nichts versucht vndt außgestanden
wie ich, müstens nur haben von hören sagen,
<als Meckaw vndt andere neẅlinge.>
Das alter wehre keine kranckheitt,
aber die negocia die destruirten einen,
verwundert sich wo herrvatter das
podagra müste her haben, sintemahl er
allezeitt meßig gelebt hette. Er
wollte selber noch wol gen Rom raysen,
vndt den pabst helfen zum frieden zu disponiren
|| [[Handschrift: 282v]]
wenn es ihm der Kayser auftragen
wollte. Der<n> frieden mitt dem Türcken
hielte er ganz vor vngewiß quia
fraus & dolus lateret. Man sollte
Nota Benef dencken, es würde die princeßinn in
7benbürgen ermahnet in des Kaysers
schutz zu bleiben. Sie sollte sich aber
bey leibe deßen, gegen dem K Tür-
ckischen Kayser, nichts mercken
laßen. Nun wehre vmb 7benbürgen,
vndt vmb die 275 dörfer, die er
Glösel in seiner (Matthia jmperante)
friedenstractation behalten, welche Soli-
mannus da er Wien belägert dem
Kayser mitt vnrecht abgenommen
itziger zeitt, der streitt. Waß es
doch nütze wehre, das man außgebe,
die Fürstin in 7benbürgen wehre
Catohlisch worden, vorm Jahr wehre sie
es auch worden, er glaübts so viel als
|| [[Handschrift: 283r]]
sein rohtes bareetlein, eins so war als das
ander. Wieder den Türcken, dörfte12 es
keinen Catohlischen, sondern Christen, das
wehren keine politische reden. Der von Alt-
heimb hette populares sermones, welche er vor
gemeine reden hielte, doch müste man seinen
guten eyffer ad militiam Christianam
nicht vndterdrücken sondern loben, vndt ihn
darinnen confirmiren. Sonsten würden weder
er, noch der herzog von Nevers etwas außrich-
ten, aber wol der general hertzog von
Fridlandt, welcher mittel gewiesen zu 12
millionen zu einer solchen impresa zu
gelangen, vndt inne innerhalb 4 iahren,
dem Kayser Constantinopel zu liffern.
So hette man auch arcana bey den Ar-
chivis davon wir im Reich nichts wüsten,
wie Lazarus Schwendy vndt andere
gerahten, den Türcken zu dempfen,
vndt keiner hette vber 30 mille Mann be-
gehrt, sondern ihrer viel darundter noch.
|| [[Handschrift: 283v]]
Er der Clesel hette einesmals zu andern
5 Cardinälen (welche die deütschen gar
verachtet gehabt) gesagt, der Kayser
hette nicht allein Reichsfürsten, sondern
auch vndterthanen vndter sich vber
die 10 vndterthanen, welche köndten
ein ieglicher iahr vndt tag, 30 mille Mann
im felde erhalten, als der fürst von
Lichtenstain, fürst von Lobkowitz,
herzog von Fridlandt vndt andere mehr,
ohne was privatcavaglierj mitt zu-
führung 200[,] 300 vndt mehr pferde
thun würden, welches doch in der
summa würde ein großes außtragen.
Es hette ein Marggraf13 zu Rom, in einer
disputation vndter den Zoccolantj,
da sie de prædestinatione disputirt,
des Calvinj argumenta bey 12 car-
dinälen, (darundter er einer gewesen)
angezogen, vndt wie ihm wehre silen- || [[Handschrift: 284r]]
tium de Calvino zu reden imponirt worden,
da hette er Clösel sein<e> argumenta reassu-
mirt, vndt die sache recht auß dem grunde
disputiren vndt wiederlegen laßen. Dem Pabst
hette es gar wolgefallen als ers gehört, sonder-
lich dieweil viel Evangelische deützsche mitt
bey der disputation gewesen.
Der Pabst wehre zwar gut Französisch,
dieweil er den itzigen König auß Franckreich,
auß der tauffe gehoben, vndt das offt eine <sonderliche> heimliche sympathia ezliche Menschen im ersten
anblick einander zu lieben bewegett,
Sonsten aber wehre er dem hause Oesterreich
nicht feindt & padre commune dj tuttj,
wie er dann auch in diesem Mantuanischen
wesen sich neutral gehalten.
Er tadelte vndt wollte nicht gut heißen des herzogs
von Fridlandt sein beginnen wegen Meckeln-
burgk, vndt sagte, es köndte es kein Mensch
gut heißen. Sonsten wehre sein beginnen
gut wieder den Türcken zu ziehen, vndt
das Reich zu raümen, des herzogs von Fridlandt.
Sein des Cardinals letzter Reichstag, als er
noch bey negociis gewesen wehre vorgegangen
anno 1613 zu Regenspurg, alda wehre noch ein
convent außgeschrieben gewesen, eine com-
position in Religionssachen zu treffen. Es
hette aber das Böhmische vnwesen vndt
Kaysers Matthiæ todt, daßelbige ver-
hindertt. Er
Er der Cardinal sagte, Jch bin auf
wahltägen, auff collegialtägen, auff
Reichstägen gewesen, aber der Teüffel
komme auf enckere <id est: eẅere> Reichstäge, denn da
opponirt einem kein fürst allein, sondern
ganze consilia oder rahtstuben, deren
ein ieder fürst b eine absonderliche hatt,
vndt die reden, dem Kayser ein,
daß es gut heist, gar libere sagen Sie des
ReichsNotturfft.
Er hielte es vor kein gut Politisch stück-
lein, wann man bey Evangelischen leütten von
|| [[Handschrift: 285r]]
der Religion disputirte. Er hette sichs allezeitt
endthalten, wann man ihm nicht sonderbahre vrsach
gegeben.
Die lutrischen wehren gar grobe leütte,
hetten keine solche fundamenta vndt rationes
wie die reformirten, die er zimlich lobete,
vndt vber zwey mal nicht Calvinisten,
sondern wol 12 mal reformirte hieß.
Die Meißner vndt Saxen hetten gar grobe
köpfe, vndt wehren schlechte leütte von cer-
vell, ob ihnen der hopfen oder das bier das hirn
genommen, das wüste er nicht. Jhre prædi-
canten wehren auch gar schlecht gelehrt,
sonderlich auch sein landsmann Doctor hohe, welcher
in der Anatomia eines Reformirten (id
est Kecker<Peck>mannj) stadtlich wehre refutirt
worden, <fast allezeitt mitt 20 argumenten gegen eins.>
Er glaübte durch die pur lauttere vnverdiente
gnade Christi sehlig zu werden, vndt wüste
von keinem anderm verdienst. Das purgatorium,
invocatio Sanctorum vndt fisch eßen, wehren
keine necessitates zu thun oder zu glaüben,
Sondern nebensachen, der streitt de potestate
|| [[Handschrift: 285v]]
Ecclesiæ vndt de authoritate Papæ, wehre
der gröbeste da kähmen wir vngerne
dran. Das ewige leben wehre ein
gnadenlohn vndt kein verdienter lohn,
dann wie köndte einer mitt einem
endtlichen schlechten kalten trunck
waßers, das ewige vnendtliche guht
verdienen, das kein auge gesehen, kein
ohr gehöret, vndt in keines menschen hertz
nie kommen ist, et cetera[.] <Nota:
Er zohe
auch die
gleichnüß
der 200 vorhaüte, der
Philister, gegen
eines
Königes Tochter an14,
da
keine proportion bey wehre,
oder des Goliahts todt15, gegen des Königs Tochter
in eine wagschale gelegt,> Jedoch ist die vnver-
diente gnedige promissio da, daran
müßen wir vnß halten. Die guten
werck wehren via regnj, non causa
regnandj16, die Tauffe[,] die buße[,] die liebe[,]
alle Christliche Tugenden perge vndt die
leytter darauf wir gen himmel stiegen.
Nota Bene Er begehrte sich in die <herztrieffende> wunden vndt ver-
Nota Benedienst <Seines erlösers> Jesu Christi <einzuschließen Vndt> zu <ver>wickeln, vndt<auch> auf
Nota Bene keines andern verdienst zu sterben,
<welches er gar schön <vndt beweglich,> explicirte.>
<Sagte
auch, der Pabst glaübte eben daßelbige.>
|| [[Handschrift: 286r]]
Er wüste wol das ezliche bißweilen in Jrr-
thumb oder abwege geriehten, die es aber
theten, die stürben nicht recht Catohlisch.
<Sub utraque zu communiciren, würde der Pabst auch noch wol zulaßen.>
Er offerirte sich gewaltig zu meinen, vndt
Meines herrnvatters diensten, vndt sagte, er
mengete sich nicht mehr in poljtische händel,
nicht das er die capacjtet nicht hette, oder
sichs zu verwalten, nicht sollte getrawen,
sondern auß großem muth, das er numehr
solche sachen despicirte vndt verachtete, vndt
seiner andacht nur allein abwartten thete.
Er hette ein großes gewagett, das er sich
nach außgestandener gefängnüß, vndter
seine ertzfeinde recht begeben, vndt
ihnen getrawet, da sie ihme doch vber 1200 mille
Gulden (florenus)f. genommen. Endtlich hette ihm der Kayser,
noch auß liberalitet 400 mille wiedergegeben,
gegen mir in vertrawen gemeldet, wie
er mich dann bähte mich hierinnen fürstlich
zu erzeigen, vndt solche vndt andere vertraẅ-
liche discourß nicht nachzusagen. Jch sagte
|| [[Handschrift: 286v]]
er sollte mich vor den Jehnigen nicht ansehen,
welcher neẅe zeitungen hin vndt wieder trüge,
es wehre auch meines beruffs nicht,
vndt würde mir vbel anstehen.
Er gedachte er kähme selten nach hoff,
iedoch wann ihn der Kayser vmb
mich oder eines andern Fürsten seine
sachen fragen thete, so köndte er ie
bißweilen auch ein steinlin zu vnserer
beförderung helfen zuwerfen. Sonsten
hette er sich numehr aller Reichssachen
endtschlagen.
Als Kayser Rudolphus gestorben,
vndt man die Grubenhagische sache
von ihm dem Kaiser Rudolpho vndterzeichnett
in favorem Lünenburg, beym alten
hertzog von Braunschweig nach seinem
tode inventirende gefunden, vndt er-
fahren, daß er sie hinderhalten helfen,
|| [[Handschrift: 287r]]
iedoch dieweil dieselbige sache vom Rudolpho
vndterzeichnet gewesen, habe er Glösel
dem Matthia gerahten, sie nach Kaiser Rudolfj
willen fortgehen zu laßen, damitt man
nicht sagen dörfte Matthias hette vmbge-
stoßen was Rudolphus gut gefunden.
Jn summa er wüste das er das Reich
anders regirt hette, als es itzo regiert
würde vndt die consilia, wehren gar
zu violenta, Jch würde aber sehen es
würde auf die artt keinen bestandt
haben, denn wie köndte man so vielen
feinden, als Franckreich, Staden, Engel-
landt, Schweden, Venedig, Mantua, Türcken,
auf einmal wiederstehen, da noch darzu,
innerliche dissensiones im Reich wehren.
Jch vor meine Person wehre bey Jhrer Kayserlichen
Mayestät wol angesehen, vndt er wüste das
sie gute opinion von mir hetten. Er wollte
mich noch ferrner, helfen bey Jhrer Mayestät,
allezeitt wol recommendiren.
Als er friede, mitt dem Bascha von Canisa
geschloßen, zu des Matthjæ lebzeitten,
hette er vmb obgedachter 275 dörfer
willen, nicht fortgewolltt, da wehre
der Bascha hingezogen hette fluchs 10 mille
Mann aufgebotten, vndt damitt friede
machen wollen, So hette er Cardinal Clösel
dem Palatino in Vngern, zugeschrieben,
vndt 19 mille Mann aufbiehten laßen,
darauf hette der Bassa von Ofen, den
von Canisa abdancken laßen vndt
<den> frieden eingegangen. Es wehre gar
gefährlich, mitt dem Türcken zu tractiren,
dann sie wehren gar forthelhaftige17
leütte, vndt sähen nur auf jhren nutzen.
Bahte ihn als einen armen alten pfaffen,
nicht zu verachten, sondern mjtt sejner
conversation zu frieden zu sein, vndt
öffter zu ihm zu kommen.
Sagte, der Kayser würde auf itztkünftigen
|| [[Handschrift: 288r]]
Sankt Steffanstag eine proceßion selber halten,
vndt beynebens der Kayserinn mittgehen, zu
erhaltung des friedens in Italia.
Jch habe den Fürsten von Eggenberg be-
suchen laßen, vndt er ist nicht mehr bettlä-
gerig, sondern außgegangen. hat mir ge-
rahten, Morgen gebe gott zum Kayser, auffs
iagen, naher Korneẅburg, mitt sejnen
pferden, außzufahren.
heütte seindt zwar Jhre Mayestät auß-
gefahren, kommen erst morgen aufn abendt
wieder. Es hat aber heütte den
ganzen tag, gar starck, geregnett,
also das Jhre Mayestät schwehrlich werden
haben iagen können.
Die zeitung auß Italia sagte der
herr Clösel, wegen hertzog Frantz
Albrechts todt, wollten Jhre Mayestät nicht
glaüben. Er interponirte aber, sein judicium
nicht darüber wie es etwa möchte <damitt> beschaffen sein.
Donnerstag♃ den 10. ⁄ 20. December
Cardinal Glösel sagte gestern auch, er
hette kaum 10 Pfennige (denarii)d.<kreützer> werth gehabt, als er
wehre anfangs, gar schlechtlich gen Rom
kommen, dann man jhm alhier alles ge-
nommen hette, hernacher aber, hette ihm
Gott wiederumb zu guten Mitteln
verholfen.
Jl disoit aussy d'avoir tousjours eu l'œil
ouvert afin de maintenir en bonne
concorde & voysinage les couronnes
de France & d'Angleterre, avec
feu l'Empereur Matthias, & pour cela
ces couronnes s'estoyent fièes en
luy, maintenant c'estoit tout le
contraire.
Er hette die experienz vndt erfahrung,
wenn er einmal oder zween, jn eine grube
geplumpt, vndt gefallen wehre, köndte
|| [[Handschrift: 289r]]
er desto beßer, andere darvor warnen,
welche die gruben zwar vor sich sehen,
aber deren gefahr nicht eher erkenneten,
bjß sie hinein plumpten, da wehre
es dann offte zu spähte.
Er lobte die Jehnigen, welche in ihrer
meynung bestendig blieben, vndt nicht hin
vndt her, in vngewißheitt wanckten,
sondern constantiam animj bezaigten.
Beklagte des Fridericj fatum, vndt
sagte, es hette den pabst selber geiammert,
als er ihm erzehlet, wie er oftmals,
als<da> er ein iunger herr noch, vndt sub tutela
gewesen, zu ihm dem Clösel kommen seye
gar familiar mitt ein par dienern,
zu Francfort aufm wahltage, vndt
hette ihn recht lieb, auch ein gutes ver-
trawen zu ihm gehabtt, gleichsam als
wenn er selbst Catohlisch gewesen wehre.
Er der Clesel hette nie nicht von der religion
|| [[Handschrift: 289v]]
mitt herrvattern geredett, wiewol er es
hette ampts halben thun sollen vndt ihm
ein schlechter ruhm wehre, dennoch vmb er-
haltung guter vertraẅlichkeitt willen, so
hette er nur Politische händel, so schrifft:
als mündlich mitt herrvattern tractirtt.
Mitt Chur Saxen, hette er zwar den
Kayser in guter correspondentz erhalten,
aber vor sich selbst keine gemeinschaft
mitt ihm halten mögen, nie nichtt.
Den Obersten Schömberg zu heidelberg, hette
er auch wol gesehen vndt gekandt.
Wann derselbige hette einen schelten
wollen, so hette er ihn einen groben lu-
trischen kopf geheißen.
Die luteraner ließen viel heftigere,
vndt ärgere bücher, wieder vnß außge-
hen, als sie die Catohlischen, der Reformir-
ten bücher aber wehren von gelehrteren
leütten gestellett, vndt hetten offt
|| [[Handschrift: 290r]]
20 argument, da die lutrischen
kaum eines hetten, vndt da nahm er zum
exempel nur eines, mitt dem leib
Christi im brodt, da köndten ia die refor-
Nota Benemirten, 10 argument vor eines haben,
die geistliche Sacramentliche nießung
des leibs Christi zu beweisen, da doch
die lutrischen mitt keiner raciocina-
tion ihre einfeltige vngereümbte meinung
behaupten köndten.
Wegen außlaßung des Kayßerlichen edicts, so
würden eben die Reformirten nicht auß-
geschloßen. Er wüste wol was
Kayser Maximilianus 2. auf seinem
ersten Reichstag zu Augspurg destwegen
vor einen außschlag gegeben, darbey sollte
es auch sein verbleibens haben. Man thete am
besten daß man die sachen nicht regete, denn
sonst würdens die Catohlischen am liebsten
sehen, das vnser weniger würden, er
wollte es eben so mehr gerade herauß sagen.
I'ay derechef songè ceste nuict du
Ieudy (i'entends tousjours la nuict
qui precede le jour) vers le mattin
que deux dents de ma bouche
<au dessous> a costè gauche me fussent fort
branglè, & je les eusse tirè dehors
avec ma main.
Jch habe bey Korneẅburg, dem Kayser,
im Jagen, aufgewartett. Jch hatte die
Eggenbergischen kutschen vndt pferde.
Erzherzog Leopoldt Wilhelm war auch
mitt draußen. Wir haben heütte
ein 32 stück wilde schweine, darundter
frischlinge, Bachen, Becker, vndt auch
hawende schweine gewesen, gefangen,
Jtem: 3 stücke wildes, vndt 2
füchße. Gestern, haben Jhre
Mayestät auch ein 28 saẅe gefangen,
in gestrigem schlimmen regenwetter,
da es heütte doch gar schön wetter
|| [[Handschrift: 291r]]
gewesen. Jhre Kayßerliche Mayestät haben
sich heütte, gar gnedig gegen mir erzai-
gett, vndt mir erzehlett, wie viel sie
gestern saẅ gefangen hetten, vndt sonsten
andere sachen mehr, auch mir gar eine
freündtliche gute Nacht gegeben. Jhre
Mayestät haben sehr wol geschoßen <mitt
vndt ohne
augenglaß>, alle
drey stück wildes, vndt eine saw,
die vbrigen seindt theils gegabelt,
theilß gehezt, vndt alle gefangen
worden, <darbey auch eine schöne lust gewesen,
das in deme sie getrieben eine ganze herde hirsche <deren
vber 12
iagtbar
gewesen,
heraußer
kommen,
vndt
mitteinander sich
vor des
Kaysers
schirm gestellet.>>
Vndterdeßen weil wir außen ge-
wesen, hat der Cardinal Glösel
einen vom adel in mein hauß ge-
schicktt, vndt mich besuchen wollen.
Meine absenz aber ist mir daran
verhinderlich gewesen.
L'Archiducq estoit fort altier, envers
moy, & point si affable, comme alors, que j'eus
audience auprés de luy, & faisoit plus le
grand envers moy, que l'Empereur mesmes.
Jch habe wieder einen vom adel, Vriel
von Ejche, zu dem Cardinal Glösel ge-
schickt, zu vernehmen, wie es ihm gienge,
vndt ob er mir waß anzubefehlen hette.
herr Löben hat mir aviso geben, das meine
bewuste expedition seye geschrieben
worden, hette aber von Jhrer Kayserlichen Mayestät
wegen dero absentz nicht können subscri-
birt werden, es sollte heütte geschehen.
Der<m> herr<n> kriegszahlmeister würde
ein decret zugestellt werden, seine
quittung vber das geldt, so ich anticipan-
do bekommen soll zu geben, hingegen
ich ihn wieder quittiren werde, etcetera[.]
Eiche ist wiederkommen, mitt berichtt, es
hette sich der herr Cardinal zu ruhe ge-
legt, würde wol vor abends, nicht
auffwachen, sintemahl er des Nachts offter-
mals gar vnruhig wehre, vndt nicht wol
schlaffen köndte.
Freitag♀ den 11. ⁄ 21. December
heütte celebriren sie, Sanctae Thomæ, sejn fest.
Jch habe Jhrer Kayserlichen Mayestät bey der
Taffel aufgewartett, da mich dann,
die Kayserinn, r<m>itt handtgeben, gegrüßett,
ich griffe ihr aber an den rogk, vndt
der Kayser mitt huetabziehen, als ich
weggegangen, sich gnedig erzeigett. <Nota Bene[:] Jch
habe heütte
als ich
bey des
Kaysers
Taffel
stunde vndt
Jhre Mayestät
ansahe,
so eine
treffliche
vnvorsehene
angst
außgestanden,
daß ich
kaum
bleiben
können,>
Jch habe den herren von Metternich <Thumdechant zu Menz>, beyne-
bens dem Erzbischöflich Bremischen abgesandten, als
auch herrn Arnoldino Reichshofraht, vndt
einem Böhmischen freyherren, Kinßky, Jtem: Löben,
vndt den weittberühmbteng
von Schilling, so in Persia vndt India ge-
wesen, einen wackeren vom adel zu gaste
gehabtt. Graf Wolf von Manßfeldt,
vndt Graf Philips von Solms, wie auch
der Apt von Lilienfeldt, alß auch der
Oberste Kratz, haben sich einzustellen endt-
schuldigett.
Meine expedition, protahirt[!] sich wie-
derumb, vndt förchtet man, den
herzog von Fridlandt, zu offendiren,
wie es erst ist aufgesezt gewesen,
muß also alles aufs neẅe
wieder vmbgeschrieben werden,
vndt ich werde darüber viel geldt
verzehren, dann das neẅe Jahr
allein, vber die 200 ReichsthalerRthlr: mjr weg-
nehmen wirdt.
Der Oberste Ajazzo <ein Marchese>, ein Pjemonteser, <Nota Bene[:] Er
will
kein
Marchese
nicht
seyn,
ob sie
ihn schon
also nennen,>
welcher vor diesem, mich in Böhmen
gekandt, vndt an izo, dem Kayser dienett,
ein wackerer feiner verständiger
Mann, ist diesen Nachmittag zu mir
kommen vndt hat mich mitt guten
discurßen vndterhalten, auch pferde
vndt wagen mir anpræsentirtt, wann
ich dieselbigen begehren würde.
Il dit entre autres choses, estre fort serviteur
|| [[Handschrift: 293r]]
de l'Electeur de Brandenburg, & que c'estoit
la plus belle cour de Prince qu'il auroit
jamais veuë. Que le dit Electeur, auroit
obtenu, de Sa Majestè, que les Colonels de l'ar-
mèe, devoyent rendre, & restituer, tou-
tes leurs contributions levèes.
Que du regiment du Duc Frantz
Albert de Saxe auroyent estè tuèz
600 de 800 qu'il menoit a la charge,
contre Don Luigi d'Este, General des
Venitiens, & luy le Duc Franz Albrecht auroit
estè un peu blessè, sans danger toutes-
fois, le 26. de Novembre styli novi ou le
secours des Venitiens de 1500 mousque-
taires & 300 chariots d'ammunition,
entra dedans Mantoue. Don Luigi les
soustint avec mille chevaux, & le Duc,
Franz Albrecht fut commandè de le charger, & fut
ainsy rompu.
Qu'il ne faisoit nul conte, de la paix
d'Hongrie, & la tenoit pour incertaine.
Que la pauvre Princesse de Transyl-
vanie estoit mal asseurèe entre ces
Barbares.
Nota Bene[:]
Presage. Que le Roy de Swede, estoit un Prin-
ce fortunè a merveilles, & feroit
encores grands progréz.
Que le General estoit un terrible
homme, & faysoit, ce qu'il vouloit.
Que le Roy de Pouloigne n'a-
voit que 64 ans, se laissant gou-
verner par une vieille chambriere,
laquelle avoit amassèe plus de
3 millions d'or, au dire mesmes,
du Prince Ladislaus, quj estoit un
fort brave, & liberal Prince, & point
si chiche que le Roy son pere.
Que le Roy de France, aujourd'huy
regnant, estoit formidable a tous
ses voysins, mesmes a l'Empereur, encores
que l'on le croyoit, si peu icy, que
|| [[Handschrift: 294r]]
du Roy de Swede.
Que ie ne devois croyre, a Rudolfe de
Hofkirchen. Que c'estoit un joueur, & un
paillard, quj se desbauchoit tant plus
qu'on luy donnoit. Il estoit chambellan
de Sa Majestè mais on ne luy permettoit
plus l'accéz a l'antichambre a cause
de ses desbauches, encores qu'il s estoit
devenu Catolique, ce que le pendart
me nioit, comme je luy donnois, les
vingt Dalers, tesmoignant une constance
merveilleuse.
Que le Duc de Savoye, estoit trop foible,
pour se defendre, contre une des ces couronnes,
de France, ou d'Espagne, s'il n'avoit l'as-
sistance d'une des deux, & pour se main-
tenir, ne pouvoit tousjours demeurer
d'un party.
<Que le Conte Wolf de Mansfeldt avoit estè desarçonnè du Général[.]>
Que ceux quj defendoyent Mantoue,
estoyent de fort vaillants hommes, entre
autres Durant.
Reventlaw me dit aussy: Que le Duc de
Wirtemberg, levoit des gens, pour s'opposer
a la reformation, & que le Duc & Electeur
de Saxe ne l'avoit encores trouvè
bon de l'assister, l'estimant hors de
sayson encores.
Der Graff von Megkaw, vndt der
Oberste kammerherr, haben mir, von
wegen Jhrer Mayestät, ejn schwein verehrt,
vndt diesen abendt, zugeschicktt.
Samstag♄ den 12. ⁄ 22. December
Jch habe Curdt von Bayern, zu dem
Obrist hofmeister der Kayserinn, einem
Grafen von Dietrichstain geschickt,
vmb audientz anzuhalten, die-
weil numehr Jhrer Mayestät catharr
vorüber ist, vndt sie sich gestern, in
publico haben sehen laßen. Er ist
mir von der Kayserinn die stunde
auf morgen gebe gott nach der vesper, ernen-
nett vndt bestimpt worden.
Zeitung daß der krieg jn Vngern, doch noch solle
fortgehen. Jtem: daß die Staden große pro-
gressus haben. Jtem: das der general Loncq,
die Spannische WestJndische schiffarmada, bey
Madera geschlagen wiewol andere das
contrarium affirmiren, secundumh passiones.
Jtem: daß in Schlesien sollen 72 compagnien
zu Roß, vndt fuß, ins winterquartier
einlosiret werden. Jtem: das Schweden
sehr starck werben thue, so wol auch
Franckreich, vndt die Staden mengen sich
in das Stralsundische wesen. Jtem: das
die Staden einen anschlag, auf Antorff aber-
mals gehabt, welcher jhnen mjßlungen.
Der Cardinal Glösel hat seinen vom adel,
Warnstädt abermals zu mir geschicktt,
vndt mich besuchen, sich auch gar hoch endt-
schuldigen laßen, das er wegen einge-
fallenen catharres, nicht zu mir kommen können,
da er es doch neẅlich jm willens gehabtt,
als ich mitt dem Kayser, draußen aufm
iagen gewesen.
Schreiben vom Fürsten von Eggenberg<Son Altesse>, wegen
eines sammelplatzes im fürstenthumb
Anhaltt, auf zwey Regimentt, Vndt
darundter 1 compagnie, im ampt
Ballenstedt, entpfangen vom 27. November[.]
Jch bin zum Fürsten von Eggenberg gefahren,
vndt habe meinen abschiedt von ihm genommen.
Er hat mich zum Sohn angenommen.
Frieden im Reich höchlich gewütscht[!].
Wir sollten vnß des Kayßerlichen edicts wegen
der reformation18 nichts befahren. Wehre doch
der Churfürst von Brandenburg mitt begriffen
gewesen im convent zu Mülhausen, da
die Evangelischen Churfürsten die beförderung
des heylsamen justitzienwercks gerne
geschehen laßen. Man müste nur denen
helfen, welche die Kayßerliche justitz implorir-
ten. Waß nach dem Paßawischen ver-
trag, wehre eingezogen worden, daßelbige
würde billich restituirt, nicht aber
waß zuvorn ein ieder gehabt hette.
An jtzo müste man gedencken, wie
man sich näher zusammen thete, die zeitten
wehren also beschaffen, das die frembden nationen,
sich allzuviel, in die Reichssachen immisciren
theten, deütschen köndten doch den deütschen
beßer trawen, alß frembden, sie möchten
sein Spannier, Frantzosen, holländer, oder
Schweden, wie sie nahmen haben möchten.
Es finden<wollten> sich auch viel jnnerliche machinationes,
vndt böse <gefehrliche> practicken im Reich anspinnen,
durch allerley mißverstände, daß es also hoch
zu wünschen wehre, die Chur[-] vndt Fürsten käh-
men doch einmal mitt Jhrer Mayestät zusammen,
vndt præparirten vor ihrer ankunft, ihre consj-
lia recht wol, damitt sie dem Kayser in
beschließung eines allgemeinen friedens im Reich,
recht köndten treẅlich an die handt gehen.
Wir wehren doch alle Christen, Jhre Mayestät be-
gehrten niemandes gewißen zu verantwortten,
ein jeder müste vor seiner Sehlen sehligkeitt selber
respondiren vndt<Jhre Mayestät> zwüngen niemandes.
Chur Saxen, hette vom Churfürsten Augusto an, allezeitt
gar enge vertraẅlichkeitt mitt dem hauß Oester-
reich gehalten, vndt sich wol darbey befunden,
auch der izige Churfürst hette dem Kayser hoch-
ansehliche rühmliche dienste gethan.
Jhre Mayestät hetten numehr friede ab Oriente,
er möchte wüntschen, daß sie es ihn auch ab Occidente,
vndt den andern plagis hetten. Wollte
zum deütschen frieden helfen sein bestes thun.
Er offerirte sich gewaltig zu meinen diensten,
sagte, er hette mir bißhero, gar wenig bezai-
gett. Dieweil ich ihm aber, die gnade vndt die
ehre anthete, vndt ihn gleich a ezlichen andern
Fürsten, zum vatter angenommen, so wollte er sich
gewißlich, als ein vatter, gegen mir bezaigen.
Verhoffte, er hette albereitt darzu einen anfang
gemachtt, vndt nahm einen sehr freündtlichen,
vndt höflichen abschiedt von mir.
Jch habe zu hoff den Türckischen gewesenen bott-
schafter herren von Kuffstain angesprochen.
Escrit a ma compaigne avec trois cachets. Nota Bene
Jch bin in die vesper gegangen, dabey, der Kayser,
der König, vndt der Erzhertzog, sich auch befunden.
heütte auff den abendt, habe ich meine expe-
dition bekommen, <das decret auß der Kayßerlichen
hofkammer.>
Nota Bene Fürst von Eggenberg, sagte auch, herzog Wilhelm, von
Weymar, hette ihn nicht allejn, zum vatter, ange-
nommen, sondern auch zu gevattern, gebehten. Se
piace a Dîo, farò il medesimo, un giorno.
Er riehte mir auch aufs königliche beylager
zu kommen. Jch köndte leichtlich erachten das es
Jhrer Kayßerlichen Mayestät so wol als der Königlichen Würden
sehr lieb vndt angenehm würde sejn. Jhre Kayserliche
Mayestät würdens aber zuvor allen Churfürsten
zuschreiben, da würde ichs alsdann, bey Chur
Saxen, wol erfahren können.
Je me suis esbahy, qu'entrant au vespre,
tous les Cavalliers de la cour, quasj d'un
instinct unanime, m'ont extraordinairement
honorè & caressè. Ce sont des appasts, pour me
seduire avec d'autres tentations extraor-
dinaires que i'ay souventesfois, Dieu m'assiste.
Sonntag☉ den 23. ⁄ 13. December
Jch habe den Graffen von Megkaw, vndt den Obristen
kammerern Kysel, alß auch den Graffen von Solms
zu gaste geladen. Es ist aber keiner kommen.
Gestern abendt, lude ich selber ein, in der anticamera,
den graffen von Trautmanßdorff, den herren
Breüner, den herren von Baar19. Sie endtschuldigten
sich aber alle drey, der erste, mitt dem ca-
tharr, wie ich auch selber gewahr wurde, der
ander, vndt der dritte, daß sie sich anderswo,
versprochen hetten.
Nota Bene[:] Graf von Trautmanßdorf, geheimer Raht, sagte
gestern, der Kayser hette nun abermal ein
großes glück erworben, in dem ihm die 7 comj-
tatus in Obervngern, so gutwillig wehren
eingereümbt worden. Es ist ein landt, so
groß als Mähren, wie er sagte.
Jch habe heütte zu hoff aufgewartett, vndt audi-
entz begehrt.
Jch habe den Sulzbachischen abgesandten, Jtem: Doctor
|| [[Handschrift: 5r]]
Tertzen, einen herrn von Rechemberg,
den von Schilling, vndt herrn Löben,
zu gaste gehabt.
Nachmittags, in nach der vesper, b erstlich beym
Kayser audientz gehabtt, da sich dann, Jhre Mayestät gantz
gnedigst, freündtlich, vndt leühtsehlig, gegen mir, erbotten,
allezeitt mir mitt gnaden gewogen zu verbleiben, vndt
haben meine dancksagungen, <vor die
ansehliche
bestallung
vndt gnadenbezaigungen,> sehr wol aufgenommen, seindt
mitt meinem auffbruch, gar wol zu frieden gewesen,
haben mir viel glück vndt heyl zu meiner rayse ge-
wüntschtt, auch befohlen, Meinen herrnvatter von meinet<Jhrer Mayestät>
wegen, gnedigst zu grüßen, vndt zu erinnern, <Jhre Mayestät versähen sich> daß Jhre Gnaden,
sollten in dero schuldigen, vndt seidthero ihrer außöhnung,
Jhrer Kayßerlichen Mayestät versprochenen treẅ, bestendig ver-
bleiben, damitt Jhre Mayestät desto mehr vrsach hetten, dero
Nota Bene gnedigste affection gegen Jhre Gnaden, zu continuiren. Waß
mich anbelangete, so sollte ich Jhrer Kayserlichen Mayestät trewen
affection, so lange Sje lebeten, <wol> versichert seyn, welches Jhre
Mayestät mitt einer sonderbahren treẅhertzigkeitt von sich
gaben, vndt ich glaübe nicht, das dergleichen Potentat
auf erden lebet, der einem also das herz gewinnen, vndt
gleichsam abstehlen kan. Wollte Gott, ich köndte nur Jhrer
Mayestät vielfältige gnade zur genüge verschulden, vndt verdancken,
vndt mein treẅeifferiges <danckbahres> gemüht im werck an den tag geben.
Vom Kayser auß, Meinem allergnedigsten frommen herren,
bin ich bey der Kayserinn in auch gar gnedigster audi-
entz gewesen, dero Mayestät mir ebenmeßig dero protec-
tion zugesagt, wiewol ich albereitt, beym Kayser, der-
maßen in gnaden wehre, das ich Jhrer Mayestät protection
oder recommendation nicht bedörffte. haben mir auch befoh-
len, Meine freundliche herzlieb(st)e gemahlin, freundlich zu grüßen, vndt alle pros-
peritet gewündtschett, auch mitt sehr guter, leühtsehliger
manier. Jch kußte ihr den rock, vndt die handt. Gott
segne mitt allem glück, vndt wolfahrt, beyde Jhre
Mayesteten, vndt erhalte mich in dero beharrlichen gnaden.
Je n'ay pas prins congè, ni du Roy, nj de l'Archiducq,
pour ne les voir deux fois, ayant veu seulement, unefois,
l'Jmperatrice, & n'y ayant rien affaire, car ie ne
suis pas leur valet, pour les servir comme l'Empereur.
Jch habe mich in Gottes nahmen, zur rayse, gefast gemachtt.
Bin mitt dem Conte dj Mont'auto, bekandt worden,
Er hat seine gühter in Toscana, ist vndter dem schuz,
vndt protection des Kaysers, von seiner gühter wegen,
vndt entpfähet kein lehen von keinem Menschen. Er
dienet dem Kayser vor einen würcklichen kammer-
herren deren 12 seyn (also ists vor 3 iahren ange-
ordnett worden) 6 Jtaliäner vndt 6 deütsche.
Der andern camerierj d'honor aber, seindt vnzehlich
viel, wie ich bin, vndt andere mehr. Er der Conte
|| [[Handschrift: 6r]]
ist auch bey der Toßcanischen impresa zu Bonna
in Africa gewesen, hat mir gerahten, d'andar
in Levante nella settimana Santa, oder
in Barberia nel Giugno, das erste wehre beßer. <vndt
mehr zu
sehen,>
Si stà sicurissimamente nelle gallere, come
in una città. <perche
vanno
& fuggono
quando
vogliono,> Sein bruder, jst general gewesen, Vber
die triremes, zu Livorno.
Mitt dem Obersten Saint Iulian habe ich auch kundtschafft ge-
machtt. L'è un bravo[,] soggetto, prudente, & capace etcetera[.]
Er sagt, der hertzog von Mecklenburg vndt Fridlandt werde
selber als ein Reichsfürst, die reputation darinnen suchen,
das er frieden im Reich erworben, vndt dem krancken
reich, ab g aufgeholfen, habe auch die Reichsfreyheitten
erhalten habe. Es wehre friede zu præsumiren,
sonsten würden es vnß die frembden nationen, wol
lernen, waß wir im Rejch machen sollten.
Der Graf von Altheimb, hat mir ein buch20 geschickt
von seinem orden.
Jch habe einpacken laßen, vndt herrn Löben, meine
giojellj, vndt andere sachen, zu treẅer verwahrung,
hindterlaßen. Dieu vueille, que tout soit bien
gardè.
Montag☽ den 14. ⁄ 24. December
Der Bremische abgesandte vom Erzbischoff h ist zu mir
kommen, vndt hat mir valedicirt. Er ist ein Meckeln-
burgischer vom adel, von geschlecht ein Reventlaw.
herr Löben, hat mir auch valedicirt vndt allerley com-
missiones bekommen.
J'ay aussy discouru avec eux, touchant ce, que le
Doyen de Mayence Metternich, & autres avoyent
hier trouvè mauvais, que ie m'estois placè au
dessous de l'Ambassadeur de Florence, (Sacchettj)
mesmes que ie m'avois mis le chappeau, alors
qu'il le mettoit sur la teste, l'Empereur, & l'Imperatrice
estans a table, veu que le Duc de Lünenburg
l'avoit fait, se couvrant, & se mettant de l'autre
costè de l'Empereur, & les Ducs d'Altenburg avoyent pro-
testè a l'encontre ne voulans permettre qu'il
prinst la preseance au nom du Grand Duc, lequel
on scavoit bien, qu'il estoit un nouveau Prince,
& eux d'une ancienne mayson Electorale.
I'ay respondu que ie croyois avoir bien fait, n'estant
|| [[Handschrift: 7r]]
venu icy, pour piaffer, ou paroistre au lieu
de toute <ma> mayson, comme avoit fait le Duc de
Lünenburg au nom de toute la mayson de Brun-
swyk & Lünenburg car ie venois seulement pour
mon particulier sans commission de personne,
(Son Altesse non Pere mesmes m'ayant sceu mon
depart) & pour servir l'Empereur duquel i'estois
maintenant chambellan, ainsy que ie n'avois
que faire de maintenir la grandeur de ma may-
son maintenant. Aussy i'avois veu de mes
yeux que le Landgrave Louys de Darmstadt ne
s'estoit point couvert devant l'Empereur, nj les
Ducs Julius Henry, & Frantz Albert de
Saxe, nj le Duc Iulius de Wirtemberg[.] Baste
que Monseigneur mon Pere l'a fait solennellement
<par reiterè commandement de Sa Majestè Jmperiale.>
Aussy i'estimois cela estre une bravade,
quand on se voudroit couvrir sans commandement
de Sa Majestè & on ne vient pas là pour braver
un si grand & puissant Prince, ains pour s'humi-
lier devant luy & fuir toutes jmpertinences. || [[Handschrift: 7v]]
I'ay cedè l'an 1621 a l'Ambassadeur de Florence,
de mesmes qu'ont fait les Ducs de Saxe & de
Wirtemberg & l'Empereur ne nous a point fait cou-
vrir. Depuis se sont glissèes a la cour telles
disputes <par l'arrogance
de quelques
uns> dont je ne scavois rien, & on les tire
quasj au point d'honneur. Cependant
l'Ambassadeur de l'Archevesque de Bremen, nj
celuy de Sulzbach ne se sont avancèz nj cou-
verts, (bien qu'ils estoyent a l'antichambre)
pour conserver la reputation de leurs maistres.
Reventlaw vouloit que ie fisse solliciter mon beau-
frere le Duc Iean Albert de vigiler a la Diete
des Electeurs pressant intercessions de Dannimarck
& de Swede, Que aux Electeurs pour la restitution
du pays avec responce au manifeste ou mandat,
de poinct en poinct. Que Baviere & Saxe pouvoyent
le plus, a cause de leur puissance. Que tous incli-
noyent les Ecclesiastiques aussy bien que les seculiers,
a deposseder Fridlande. Qu'on devoit aussy
prier les villes Hansiatiques d'interceder a
|| [[Handschrift: 8r]]
cause de l'jnterest de leur commerce.
Que leur puissance estoit redoutable.
Que c'estoit peine perdue, de solliciter da-
vantage a la cour de l'Empereur, contre Frjdlande.
Que l'on n'y gaignoit rien, car toute la
cour estoit bien cherement gaignèe du dit
Duc de Mecklenburg & Fridlande[.] Que neantmoins, on y pou-
voit continuer ses devoirs, afin de ne rien ne-
gliger, mais viser a la Diete principalement.
Qu'il ne falloit estimer nuls perils, lors qu'il
estoit question de reconquerir ses terres, &
pays hereditaires. J'ay respondu,
que il n'estoit pas a moy de prattiquer telles
choses, & qu'il falloit tascher a me conserver la
bonne grace de Sa Majestè Imperiale & du Duc de Fridlande
si cherement acquise, & ne me rendre pas
suspect, en faisant tels tours, quj m'endomma-
geoyent & aydoyent peu a autruy. Charitas
incipit a se ipso. Je luy contay aussy, che
je mettrois mon beaufrere mesmes en danger
delle archibugiate.
Ie suis allè en poste, coucher a Holebrunn 4 postes,
Vienne, Entzersdorf, Stockeraw, Mollebern.
Dienstag♂ den 15. ⁄ 25. December der Päbstische Christtag.
Diese Nacht haben sie in holebrunn gewaltig geschoßen,
salve a nostre Sauveur, par un excéz de devotion.
Wir haben geritten 5<6> posten in einem sehr bösem
wege vndt schneewetter, als hollebrunn, Neün-
dorff, Pulckaw, Langaw, in Oesterreich, alda
wir gefüttertt, von dannen auß vber die Teihe
das waßer durchgeritten, vndt ¼ stunde von Frattingen
an einem landtgraben, vndt kreüzseüle endet sich
die Oesterreichische gränze vndt hebt sich Mähren an,
darinnen ligt, Fratting, vnsere heüttige fünfte
post, dann wir zu Slabings pernoctirt, vndt dem
postillon von Fratting ein pferdt vberlauffen zu laßen,
so er nicht gewolt, mitt gewalt aufgehalten.
Von Slabingen auf
Jch habe heütte wieder 5 posten geritten, als nehmlich:
Slabingen, Königseckh, Neẅhauß, So (alda ich ge-
füttert vndt die alte gräffin Schlawata <geborne
gräfin
von
Monfort>21 mich mitt
warmen speisen regalirt) Sambsaal, Goschütz,
biß auf Tabor, alda ich vber Nacht auß-
geruhet.
Nota: daß Borsidaische dorff, alda ich
das näherige mahl zwischen Königseckh vndt
Slabings pernoctirt heißt Rudoltz.
Zu Neẅhauß habe ich die zeitung erfahren,
daß der holländische general Loncq,
die Spannische WestJndianische flotta
Nota Bene <abermals> geschlagen, vndt vbermeistertt, darvon
21 schiffe vberwältigett, er aber ist
mitt 7 holländischen schiffen geblieben.
Nota BeneJtem: das der König in Schweden, von seinen
eigenen leütten erstochen worden seye.
Nota Bene Jtem: das der friede in Jtalia gewißlich
vor sich gehe.
Donnerstag♃ den 17. ⁄ 27. December
heütte wiederumb 5 posten, als Tabor, Meltschin,
Wüsteritz, Nüßbeckh, Weßzi, vndt zu
Prag vber Nacht gelegen, in den 3 glocken.
Ein par tage her ists recht wintter worden
mitt schnee vndt frost.
Nota: Es wehre mir vnmöglich gewesen, in diesen
kurtzen wintertägen, vndt sehr bösem wege,
auch 7 pferden starck, so baldt fortzukommen, wann
wir nicht den Monschein zu hülfe gehabt hetten.
Gott lob daß wir alle ohne schaden, seindt fortkommen.
Freitag♀ den 18. ⁄ 28. December
Meilenm. | |
Von Prag auß mitt einer Mietkutsche (die
ich biß nach Leiptzig vmb 36 ThalerThlr: gedingett) nach der mahlzeitt gefahren biß nach Welbern vnser Nachtlager[.] |
3 |
Samstag♄ den 19. ⁄ 29. December
Meilenm. | |
Von Welbern auf Labaschitz
gehöret dem itzigen Obrist Burggrafen Adam von Wallstein zu. |
4 |
Außigk, Nachtlager an der Elbe gelegen. | 2 |
Sonntag☉ den 20. ⁄ 30. December
[Meilenm.] | |
Peterswalde das lange dorff
im Böhmerwaldt gelegen, <vnser Mittagsabstandt[.]> |
2 |
Pirna in Meißen
<Nachtlager.> |
3 |
Montag☽ den 21. ⁄ 31. December
[Meilenm.] | |
Dresen[!] die ChurSäxische Stadt, vndt
residentz. |
2 |
Meißen, Nachtlager. | 3 |
Wir seindt zu Dresen[!] vber die schöne
steinerne, vndt zu Meißen vber die
kunstreiche höltzerne Elbebrücken gefahren.
Dieweil sich des landtkutschers von Prag,
seine pferde nicht fortkommen können,
alß habe ich zu Außig, vndt zu Dresen[!]
andere genommen. Jch wehre gern von
Prag auß nach Leütmeritz gezogen, vndt
hette mich alda auf die Elbe zu schiff ge-
setzt, es hat mich aber die kälte vndt
eißfahrt daran verhindert. heütte ist
ein starcker Nordwindt gegangen, wehre
ohne die eyßschollen dennoch gefährlich
zu schiffen gewesen.
Meilenm. | |
Von Meißen nach Otschitz
zue Mittage, alda vnß ein feiner erbarer wirth erzehlett, das zu halberstadt biß auf eine kirche alles wehre reformirt22 worden. |
4 |
Von Otschitz nach Wurzen, Nachtlager[.] | 3 |
Der Churfürst von Sachßen, ist zu Torgaw,
alda sich der hertzog von hollstein, Gottorfischen
linie, sein zukünftiger Tochtermann, bey ihm
befindett.
[Meilenm.] | |
Von Wurtzen nach Leiptzig | 3 |
Von Leiptzig nach halle in Sachßen. | 5 |
[Donnerstag, 24. Dezember]
[Meilenm.] | |
Von halle in der nacht aufgewesen,
vndt den Morgen alß donnerstags Donnerstag♃ den 24. December zu San- derßleben ankommen. Es ligt von Halle ezliche rechenen es nur vor drey meilen. |
4 |
Von Sandersleben nach Ballenstedt,
alda ich zwar meine freündtliche hertzliebste gemahlin in gutem zustandt, mitt schwester Anne Sofie gefunden, || [[Handschrift: 11r]] allein hat Gott der herr, mir durch den zeitlichen todt, mein liebes söhnlein <weylandt> Fürst Jochem Ernsten, gestriges vormittags, vmb 9 vhr, hinweg zu sich genommen, Es ist biß in die 3. woche an der leydigen epilepsia sehr hefftig, vndt schmerzlich kranck gelegen. Gott der Allmächtige seye dafür, das er es auß diesem Jammerthal erledigett hatt, gelobet vndt gepreiset, vndt verleyhe vnß eine sehlige nachfahrt, vndt sehlige herrliche aufferstehung an iehnem großen tage, durch Christum Jesum Amen. |
3 |
Nota: Es haben sich zeitt wehrender meiner
absentz, vielerley spectra alhier auffm
hause Ballenstedt sehen laßen, vndt die
leütte beängstigett. Aber eines ist lieblich
gewesen, nemlich ein schönes kleines kindlein,
an der kirchthür, welches zu Gott gebehtett,
ein weiß hembdlein angehabt, gekniet vndt die
hände in einander gefalten gen himmel schawende,
der kleine page Bilaw hat es gesehen.
Jch habe viel schreiben von vielen ortten her entpfan-
gen, hingegen auch, so haben viel schreiben meiner
verfehlett.
Freitag♀ den 25. December böser/gefährlicher/schädlicher/unglücklicher/unglückseliger Tag (tatsächlich oder befürchtet)ꘉ böser/gefährlicher/schädlicher/unglücklicher/unglückseliger Tag (tatsächlich oder befürchtet)ꘉ böser/gefährlicher/schädlicher/unglücklicher/unglückseliger Tag (tatsächlich oder befürchtet)ꘉ
An herrvattern geschrieben vndt vmb die
sepultur zu Bernburg angehalten.
Jch habe diesen Nachmittag aufm Saal pre-
digen laßen, vndt auß Meiner freundlichen herzlieb(st)en
gemahlin gemach neben Jhrer Liebden vndt schwester
Annen Sofien zugehört.
Escrit a Vienne aux Jtaliens & Germaniques[.]
Avis von Bayern, ich möchte zum general
kommen welche zeitt ich wollte, er wollte
alle tage meiner gewärtig sein.
Heütte frühe bin ich hinüber zu Jhrer Liebden
dem herren general gefahren, nach halber-
stadt. Jhre Liebden haben sich gar freündtlich,
vndt leühtsehlig gegen mir erzaigett,
|| [[Handschrift: 12r]]
Mais au reste i'ay eu fort maigre expe-
dition, pour avoir prins de l'Empereur l'assignation
sur luy, quj ne manie pas, les revenus
de l'Empereur, & est en peine de payer sa
soldatesque. Jl a des desseings de
combattre les Hollandois avec 5 armèes,
de 100 mille hommes ensemble, d'opposer au Roy
de Swede 60000 hommes, s'il vouloit recon-
querir le pays de Meckelnburg, & prendre
assistance secrete ou ouverte, d'envoyer
en Italie 50 mille hommes en cas que la paix
ne s'y face y estimant pour sa personne la
guerre commencèe jniuste, d'opposer, 50 mille
hommes au Turc s'il vouloit se remuer pour
Transylvanie, pour le Roy de France il doute
qu'il se mesle des Estats, nj aussy le Roy
d'Angleterre, estimant les Monarques,
quoy que d'une mesme religion, ennemis
des Democraties.
Jch habe auch, graffen Johann von Naßaw, feldtMar-
schalck, den graffen von Pappenheimb general
|| [[Handschrift: 12v]]
vber die Artillerie, vndt Graf Philipsen,
von Manßfeldt Admiral zur See, kennen lernen.
Nachmittags bin ich nach genommenem abschiedt
wieder gen Ballenstedt gefahren, tout
confus, et frustrè de mon attente.
L'homme propose, Dieu dispose.23 Nulla
calamitas sola.24
heütte habe ichs erfahren, daß in des Secretarij
Ladislaj, vndt des Sprachemeisters la Faye,
ihrer stube, drey tage vor meines sohnes
absterben, ein helles schönes lichtlein, sich se-
hen laßen, welches außgegangen. Den
tag e nach des kindes absterben, als ich an-
kommen, da haben sich alle spectra verlohren.
Predigt aufm saal gehört.
Monsieur Rueß m'a contè, comme le jeune
Stammer a courru des lievres cet estè
passè en mon circuit de chasse, & comme
|| [[Handschrift: 13r]]
on a attrappè son garçon n'a gueres,
sur le faict, etcetera[.] J'y adviseray, & execute-
ray ce quj sera raysonnable.
Der Marschalck Erlach, ist von Meinem
Gnedigen herzlieben herrenvatter herge-
schickt worden, mir das leydt zu klagen,
hat mir auch schreiben von herrvattern ge-
brachtt vndt von bruder Fritzen, Jtem:
angezeigt das Mein gnediger herzlieber herrvatter
die außrichtung des begräbnüß auf den
13. Januar als Mittwochs post Trium Regum
mir thun wollte, den Montag, sollte
die leiche zu Bernburg ankommen, den dinstag,
die eingeladene herrschaft einkommen.
Zeitung das es Bruder Ernsten, vor Mantua,
(Gott lob,) noch wol gehet, vndt daß er
nicht gestorben, wie ezliche außgegeben.
Jch habe brieffe geschrieben, an herrvatter, an
bruder Fritzen, an den Obersten Pegker.
Montag☽ den 28. December
Jch habe Thomaßen, ei nach Halberstadt geschicktt,
Gott gebe zu glück.
heütte ist schwester Anne Sofie mitt dem Mar-
schalck Erlach wieder hinüber nach Bernburg
gefahren, Gott geleytte Sie.
Jch habe dieses Jahr, groß vnglück mitt meinen
pferden, daß sie der wurm vndt der rotz,
gleich einer pest, also infestirett. Gott
verhüete ferrneren schaden.
Designation deßen, waß ich Meinem
Gnädigen herzlieben herrenvatter vor holtz vndt wild-
pret bezahlen muß von Iohannis Baptistae 1628
an zu rechenen biß wieder auf Iohannis,
Baptistae 1629.
ReichsthalerRthlr: | gute Groschengg. | |
109 | 12 | vor 73 Morgen Stammholtz, |
28 | 18 | vor 3 schock, 50 Malder
baumholtz. |
5 | — | vor einen hirsch. |
22 | — | vor 11 Rehe. |
La Faye m'a revelè de grands secrets,
pourveu qu'ils soyent pratticables.
Jch habe heütte auf den abendt, die
leiche meines sehligen kindes, zuschlagen bey-
setzen laßen, in des Albertj Vrsi seinem
begräbnüß oder gewölbe, nach dem
der sarck verpicht, vndt zugeschlagen,
auch ein anderer drüber gemacht worden.<vndt>
mitt Corduanischem leder, vberzogen worden.
Jch habe auch das alter des lieben kindes[,]
g nahmen, geburtt etcetera auf pergamen
geschrieben, hinein legen laßen, mitt ein
par sprüchen, Heiliger Schrifft. Gott ver-
leyhe ihm vndt vnß allen eine sehlige
vndt fröliche aufferstehung am iüngsten
tage, in Christo Jesu Amen.
Nota: das leichelgen ist heütte diesen
Morgen noch gar schön gewesen, vndt hat
dem lieben sehligen kinde, noch gar ähn-
lich gesehen. Er ist numehr in sanffter ruhe,
|| [[Handschrift: 14v]]
vndt ruhet in Gott zum ewigen leben Amen.
Dienstag♂ den 29. December
Jch bin heütte nachmittags ein wenig in
die lufft gegangen, vndt habe meinen
stall besehen, waß da neẅes ist dran
gebawet worden.
Thomaß ist mitt guter satisfaction
von halberstadt sampt schreiben vom Obristen
Pegker, vndt zuförderst herrn Generals
Liebden wieder zu mir kommen.
Jch habe Jhrer Liebden, den herrn general, wieder
geantwortett.
Den La Faye, abgefertigett.
Lytsawen abgefertigett, Gott gebe doch,
das es mir zu glück, vndt nicht zu schaden
gedeye. Jch habe ihm schreiben, an Jhre Kayßerliche
<Mayestät>[,] an den Fürsten von Eggenberg, vndt an herrn
Löben, mittgegeben.
Mittwoch☿ den 30. December
La Faye, Lytsaw, Thomaß, vndt
herr Reüße seindt in Gottes nahmen
fortt, die ersten beyde naher Leiptzigk,
die<er> dritte nach halberstadt, der
vierdte nach Rammelburg[.]
Den küchenschreiber bey mir gehabt, welcher
mir gar gute vorschläge gethan, wegen bevor-
stehender rayse, wie man mitt reputation
vndt dannoch wolfail raysen köndte,
herrvatters exempel nach, da noch Jhre
Gnaden, darzu im wolstande gewesen, vndt
ihre furrierer bey zeitten voran geschicktt,
vndt mitt den wirtten handeln laßen.
Den Amptschreiber auch bey mir gehabt, qui
dit man könne wochentlich auf einer Thä-
le nur 1 Wispel (Raum- und Getreidemaß)w: weizen, aber auf 1 Thele
wol 2[,] 2½ biß 3 Wispel (Raum- und Getreidemaß)w: gersten außdreschen.
Jl m'a promis gegen lichtmeß mitt dem pacht-
korn, 40 Wispel (Raum- und Getreidemaß)w: gersten, vndt 20 in 22 Wispel (Raum- und Getreidemaß)w:
weizen zu liffern, pour vendre, dann er sagt
|| [[Handschrift: 15v]]
Sie köndten biß in 10 schock in einer woche
außdreschen. Nun gibt ein schock weizen:
nur 1½ biß 2 Schefel (Scheffel)schfl: dieses Jahr, ein
schock gersten, zu 5[,] 6[,] 7 Schefel (Scheffel)schfl: Ergo: et cetera
Jch habe mitt Secretario Ladislao conversirt.
Er sagte mir vndter andern, einen Hexame-
trum des Beckmannj welcher gar schön
ist: Jova Juvat Juvit Jova Jdem
Jova juvabit.
Sonsten wehre ejn schön dictum, auf
itztkünfftiges Jahr, gemacht worden,
anno: 1630.
DOMInVs IesVs ChrIstVs IVVabIt.
Nach Magdeburg geschrieben, an herrn von Dona,
auf morgen gege gott vmb den Mittag, abzuschicken.
Es wirdt des Obersten Grambß Regimentt alhier
im fürstenthumb seinen Sammelplatz haben, Sie
werden aber fähnleinsweise abgeführt, iedoch
gehet die contribution vier[-,] fünffach so starck fortt,
daß man wochentlich auß dem Ampt Ballenstedt,
vber vermögen, auff die 1000 ThalerThlr: contribuiren muß[.]
Jch habe den Amptmann Johann harschleben
bey mir gehabt, welcher mir in der hauß-
haltung allerley gute vorschläge gethan.
Nach Sandersleben geschrieben, <Neẅe Jahrs brieffe.>
Mon bon cuisinier, un Boheme, nommè Wentzel
tresfidele serviteur, est devenu tresmalade de-
puis deux jours, s'estant poussè contre un cha-
riot dont il s'est fait mal au dedans du
corps, crachant du sang & avant tresgrande
angoisse a l'entour du coeur. Or nous ap-
prehendons quelque sinistre accident en
luy, non seulement a cause de sa grande ma-
ladie laquelle l'a rendu en si peu de temps
tout desfait, mais aussy, a cause que ceste
nuict au poile (auprès de sa chambre ou
il couche) quj est la hofstube, les fantosmes
ou spectres ont derechef menè force bruict
& tintammarre. Cela a quelque apparence
mais pour moy, j'apprehends fort, que<'a> mon page
Lytsaw, n'avienne quelque sinistre accident
en son voyage de Vienne, lequel il a entreprins
|| [[Handschrift: 16v]]
quasj a contrecoeur, & pas avec une
telle gayetè de coeur comme il a accoustumè
de faire. Aussy a il souvent bien beu
contre mon grè, en ce mesme poile. Dieu
divertisse tous malheurs, & nous rende sages
avec le temps. Jch
Jch habe das alte Jahr, Nachmittags auß-
gebadett. perge
Nos Damoyselles nous ont cuisinè & apprestè
un ses soupper fort delicat pour conclusion de
ceste annèe.
hofmeister Reüße ist wiederkommen von
Rammelburg, m'ayant rapportè une lettre
fort courtoyse du vieux Adrian Arndt Stammer, mais
rien d'asseurè encores, a cause des dangereu-
ses conjoinctures de ce temps. Bien est vray
ch'eglj s'è dichiarato a bocca inverso Raiß,
dj non voler maj far menzione del debito,
s'eglj potesse ritenere quel luogo di Rammelburg
mà a me hà jscritto dj non potermj lasciare il
danaro, mà ben dj differirlo. etcetera
Der iunge Röder hat auf meinen befehlich einen
hasen gehetzt vndt gefangen.
<Le vieux Röder a Radeschleben s'est plaint qu'on
luy avoit jettè un grand bois, plein de poudre a
canon dans sa cour, ce que mettant au feu le faillit mettre
en grand danger.>