Jch habe Tobias Steffeck von Kolodey zum Doctor Spanheimio geschickt, 1. wegen der beßerung
Meiner Söhne losaments, 2. wegen Meiner prætensionen, im haag. 3. ihn
zu gaste zu laden. Ad 1. hat er sich höchlich endtschuldiget, daß er
gestern, sich nicht præsentiret, weil er den gantzen Tag, herümber
zu lauffen, vndt ein losament, vor meine kindter, außzufragen,
zu thun, gehabt, auch ihme sperantzen, aber vergebens,
gemacht worden. Wil auch noch sich weitter bemühen, vnan-
gesehen, obliegender geschäfte. Ad 2. habe ich herrn Abraham Rindtorf auf-
getragen, den bescheidt So wol bey den General: alß
particular Staden von holland vndt Seelandt, in differenten sachen,
zu sollicitiren, damit ich mit guter resolution vor Mei-
nem abscheiden, versehen werden möchte, (wo müglich)[.]
Ad 3. So wil er sich zu Mittage, bey mir einstellen,
wiewol er davor helt, Mein losament, ohne daß,
enge genung, das man sich kaum darinnen, regen,
oder bewegen könne, vndt er würde mir nur vngele-
genheit machen, in Meiner Einsamkeitt, vndt klosterleben.
Nach diesen anstallten, bin ich spatziren gegangen, in der
stille, mit einem page1, auf den wall alhier zu Leyden.
Postea: vmb Mittage, wieder zu hause, da dann herr
Spanheimius zu mir zum eßen kommen, neben vnsern ordi-
narij tractamenten vorlieb genommen, vndt gute ge-
spräche gehabt. N'estant pas bien traittèz (nonobstant
la grande dèspence, que je fay,) ie n'ay manquè
de faire achepter, par mes gens, üne accession de
bonnes Viandes, a ce repas. Monsieur Spanheim conseille de
changer le logis, et de faire la dèspence mesme, d'eviter,
les mauvayses compagnies, & la dèsbauche, et de bien
vivre. Jl espere encores, d'attirer Monsieur Cordier, que
nous avons fort priè, & Monsieur Spanheim a pensè l'èsmouvoir.
Monsieur Spanheim croyt, qu'il n'y aura, nj paix, ni trefue, entre
les Espagnols, & Estats, et qu'on attacquera plüstost
Gueldes, qu'Anvers, trop empeschè d'Amsterdam.
Que le Roy d'Angleterre (dit il) n'a jamais estè Papiste
ains tousjours bien nourry & instruit. Mais le conseil
d'Angleterre, a estè corrompü, et Espagnolizè depuis l'an
1617 particülierement par Boucquingham, et Digby. Que
Boucquingham a ruinè la Rochelle, a fait faire la guerre
au Roy d'Espagne par üne boutade, pour se vanger de ce
qu'on estimoit plüs, les conseils de Digby en Espagne & sa
personne, que luy, et ses propos, mais on l'a sceu tost appayser.
Que le Roy d'Angleterre, (alors Prince de Galles) a beau-
coup d'obligation a la Roine de Bohême sa seur, car elle l'a
conserver (dit Spanheim) pour la grande hayne, qu'on luy
portoit, et a ses enfans, d'autant, que si le Prince
de Galles, eust estè mis a mort, par figues d'Espagne,
ou autre malheur d'ün coup de cousteau, venin, etcetera
la Roine ou ses enfans Princes Palatins, auroyent sücce-
dè aux Royaumes de la Grande Bretaigne, et d'Jr-
lande, bon eschange pour la Boheme, & exil d'jceluy.
Et cela seul, l'auroit preservè (après de Dieu,) de
rüine et decadence. Aussy il auroit fait semblant
d'encliner au Papisme, afin d'eviter le precipice
de sa personne par ceste dissimülation, les süsdits
l'ayans induict á ce perilleux voyage.
Qu'on esperoit la paix en Angleterre entre le Roy, et
son Parlement, & que le Conte de Trautmanßdorf,
faysoit semblant, d'affectionner maintenant, la
mayson Palatine, et de s'opposer a celle de Baviere,
reduysant les demandes exorbitantes dü Düc de
Bavière de 13 millions de florins d'Allemaigne, a ün
million de Reichstalers, a cause de la valeur de la
monnoye en ce temps là, (ou l'Electeur de Bavière a peu
avoir pour ün Reichstaler, dix, & davantage, les annèes
|| [[Handschrift: 248r]]
1621 et [16]22[,] 16]22[,] [16]23[,] [16]24 perge auxquelles il fait ses plüs grands
contes) & on croyt, que l'Angleterre avec ses dependances,
payera bien ceste quote, afin de faire restitüer le Palatj-
nat süperieur, et Jnferieur, et par cela restablir la Paix.
Qu'il confessoit Spanheim d'avoir peu obligè le Düc de Bavieres,
en ses Memoires, de feu Madame l'Electrice, mais cela luy
estant ordonnè, il estoit contraint de dire la Veritè, et de
ne taire point les causes de nos malheurs, qu'il attri-
büoit plüs, a ceste mayson, qu'a celle d'Austriche.
Et qu'en fin, il fauldroit penser: Recte faciendo, neminem timeas.
Que le Baron Achatius de Dhona vivoit encores, &
correspondoit souvent avec luy, le mal de phrenesie
luy estant passè, et en estant parfaittement guery,
par la grace de Dieu, & l'assistance d'ün tres expert Medecin.
Que le Prince Palatin Edouard a Paris, n'y estoit nüllement
estimè apres sa revolte. Au contraire, le vieil Maréchal de la
Force, & autres bons Chestiens constans, et permanens
en la Veritè de l'Evangile. Le dit Maréchal n'est vestü
a la mode, retenant ses anciennes coustümes, et ayant
veu le massacre de la Saint Bartelemy, de l'annèe 1572
et cachè parmy les morts, n'a voulü ternir ceste gloire
dü martyre, par tous les appasts, & offres de baston
de Connestable, & autres grandes presentations de la
part dü feu Roy Louys 13me. Ainsy Dieu l'a derechef
|| [[Handschrift: 248v]]
honorè, non seulement par des grandes, & belles charges, de di-
vers Generalats, en ces guerres, mais en particülier
par ea ün acte admirable, devant peu d'annèes, lors
que les Espagnols entrerent dans la Picardie, & que
chacün s'immaginoyent<t>, qu'ils attacqueroyent Paris,
et iroyent droict vers là (il me semble, que Docteur Spanheim
dist: lors, que le Conte de Guiche, füst dèsfait) tout le
peuple de Paris accourüst en foule, prier le Roy, et
le Cardinal, de leur donner pour General et condücteur
ce bon homme le dit Maréchal de la Force, afin de le sauver
dés mains de leurs ennemis, ce peuple dis ie, quj mes-
me ou leurs Peres, le pensoyent tüer, au massacre.
Jls n'en demandoyent nül autre. Peu de bigots[,] de
prebstres, & autres, qui estoyent presens, vouloyent
faire les bons Chrestiens, s'opposans au peuple,
et requerrans avec instance, de ne se fier a ün
tel Hüguenot. Qu'il y avoit bien d'autres gens qua-
lifièz que l'on pourroit trouver. Le peuple n'y
voulut, point entendre á ceste diversion, ains se
rüa sür eulx, les chassant a coups de pierres, & de
bastons, si qu'ils eurent de la peine a se saulver,
l'integritè & grande vertü de Monsieur de la Force, estant
si admirèe & estimè de tous, qu'il remporta ce Gene- || [[Handschrift: 249r]]
ralat, sans contradiction, avec beaucoup de gloire, &
peu d'envie, car la Vertü est aymèe mesme de ses haineux
et ennemis. Mais les Espagnols n'avancerent point alors
leurs forces, comme avoit apprehendè.
Jl plaignit fort la decadence de la mayson de Coligny,
par la mort de Monsieur le Maréchal de Chastillon, & d'ün de
ses fils, l'autre s'estant revoltè, croyant toutesfois, que
la grace de Dieu, n'abbandonneroit jamais, ses fjdelles.
Jl loua fort, le jeune Electeur Palatin, quj est en Angle-
terre maintenant, pour sa Pietè, Vertü, et hümble maniere
comme aussy ses freres, & seurs, entr'autres, Madame
Elisabeth, pour sa Prüdence, haute Doctrine, pietè, &
hümilitè. Nota Bene (en confiance,) la competence dü tiltre d'Ex-
cellence, qu'on a donnè de la part dü Roy de France, aux
Ambassadeurs de Messieurs les Estats, a Münster, et que les
Swedois, et les Espagnols mesme ont confirmè abso-
luëment, cause l'absence de ces pays-bas, dü dit
Prince Palatin, car par ceste prerogative, les Estats, veu-
lent preceder, aux Electeurs, sans èsgalitè, & les Elec-
teurs dre tous, soit Palatin, soit Brandenbourg, s'en of-
fencent, pretendans la preseance sür eulx, comme ie me
souviens encores qu'en la guerre de Brunswig, l'an
1615 l'Ambassadeur2 des Princes Dücs de Lünenbourg, ne vou-
lüt ceder en façon quelconque, a l'<aux> Ambassadeurs3 de cest Estat
|| [[Handschrift: 249v]]
en l'enterrement d'ün Conte d'Eisemberg, (tuè en düel
par ün Baron de Fleckenstain) en la ville de Brunswig,
& en ceste solennitè ces Ambassadeurs4 soit ün ou plüs de Messieurs
les Estats, füst contraint de se retirer et s'absenter,
& celuy5 de Lünebourg, print la place & rang de son
maistre. Bien est vray, que maintenant, en
cest deference a Münster, les Estats, n'ont pas
tant eu la mire, a se pousser en avant, qu'a s'èsga-
ler en tout, et par tout, aux Venitiens, lesquels
ont obtenü de l'Empereur (il y a long temps,) ce tiltre d'Excellence
pour leurs Ambassadeurs pour des raysons anciennes, Royalles,
& extraordinaires et ils ne leur veulent point estre jnferieurs.
Aussy certes, Messieurs les Estats, sont maintenant plüs
puissants, que les dits Venetiens, et s'ils<si ceux cy> ont des
petits Royaulmes, en la Chrestientè, Messieurs les Estats,
en ont des grands, en l'Amerique, aux Jndes, & en
plüsieurs aultres endroicts. Mais en effect, tous
ces tiltres, & honneurs, sont transitoires, selon le dire,
de l'Ecclesiaste: Vanitas Vanitatum, & omnia Vanitas.6
Cependant le Monde, en veut estre abbreuvè.
De Louys de Gueeres, Monsieur Spanheim disoit, qu'il auroit bien
donnè aux pauvres, & exilèz non 100 mille mais plüs de
200000 Reichsthalers, ün thresor immense.
Der kleine Kersten, ist von Amsterdam, wiederkommen, mit
schreiben vom Hotton, en termes partie incertains, par-
tie dilatoires. Mes peines, ne veulent pas entierement succeder. perge
Schreiben vom Maior Halcke, welcher zu Harderwyck,
wol angekommen, Gott lob, der helfe ferrner, mit gnaden.
Donnerstag♃ den 2. ⁄ 12. Aprilis, 1646.
Schwehre somnia von Meinem Söhnlein, Carolo Ursino
gehabt, alß ob ihn, Meine gemahlin hette endtführen
wollen, Sie hette es aber immer, mit außflüchten, vndt
endtschuldigungen, verstellet. Also hette ich ihn wieder-
bekommen, bey der handt gefaßet, vndt daß kindt
hette sich sehr an mich gehalten. Da wehre ich in eine
finstere kammer, mit ihm kommen, darinnen wehren vnß
drey spectra von München7, greẅlich erschienen, von
dannen in eine andere, da luttrische pfaffen, vnß
erschienen, so daß kindt gerne weggeführt hetten,
Jch hette es aber fest bey der handt gehalten, vndt
es hette sich selber geförchtet, vor den leütten, vndt ih-
rer seltzamen Tracht, endtlich wehre ich in eine
kammer, mit ihm kommen, darinnen wehren luttrische
vndt reformirte Fürsten, vnsere befreündte von
Weymar, hollstein, Anhaltt, Altenburgk, Coburg, etcetera
auch graven, durcheinander gestanden, darüber wehre der König
in Dennemargk, vndt Ertzhertzog Leopoldus, darzu kommen, da wachte ich auff.
Nach dem ich allerley angeordnet, bin ich in die Frantzösische
wochenpredigt, alhier zu Leyden, gegangen, da dann Monsieur Cordier
sich sehr wol hören laßen. Textus wahr, 1. Thessalonicher 4 vers 13[,] 148.
Darnach, ist herr Spanhejmius zu mir, in Mein losament kommen, vndt hat
sich wegen der translation, Meiner kinder losaments, sehr bemühet.
Jch habe auch meiner Söhne Præceptorem Hanckwitz, wie auch
Tobiam Steffeck, von Kolodey, zweymal derentwegen, zu ihme
geschickt. Gott gebe, daß wir wol antreffen mögen!
Jch bin auf das pallemaille Spiel, alhier zu Leyden, mit
Meinen Söhnen gegangen, vndt habe mittgespielet, welches
in vielen Jahren, nicht geschehen. <Tobias Steffeck von Kolodey nachm haag geschickt.>
Avis von Halgken, das er gestern, Donnerstag♃ frühe vmb 9 vhr
zu Amsterdam angelanget, vndt leyder! eine vnglückliche
rayse gehabt, id est: nichts außgerichtet, dann die
Geldrischen, vndt Overyßeler vorgegeben, der landttag,
auf den 13den: huius, stilo veteri müßte erst vorbey gehen,
ehe etwaß außgezahlt werden köndte, dann es wehre
zwar den vereinigten Provintzien, zu wißen gemacht,
daß ich die gelder haben müßte, aber noch keine auß-
theilung gemacht, (quod non est) waß ieder standt darzu
geben solte. So wehre auch im comptoir zu harderwyck
nichts im vorrath, Sondern wirdt stragks nach Arnheim ge-
schickt, da müste es getrieben, vndt gefordert werden.
|| [[Handschrift: 251r]]
Der Grave von Stirumb, hat sich zwar höflich gegen ihn,
meinetwegen, erzeiget, hat sich aber wegen seiner Tochter
beylager, endtschuldiget, so in 3 wochen geschehen soll, etcetera[.]
Melander gehe wieder nach Westphalen. Die Reichs-
stände wehren verglichen, daß alles sol in den Standt, wie
anno 1618 gesetzt werden. Den Schweden, seye das Stift
Hildeßheim, Osenbrügk vndt hirschfeldt, an stadt ihrer
forderung, gebotten. Franckreich aber, die anwartung
oder daß recht, auf Lottringen. Sollen auch Metz,
Toul, Verdun, vndt die 4 waldstädte behalten,
Spannien aber hat Franckreich nur zweene gräntz-
städte gebotten, hollandt sollen alles behalten, waß
sie haben, vndt würden gantz Gelderlandt, noch darzu
bekommen, als man vermeinete.
Den kleinen Kersten, an Tobias, in haag, geschicktt, mit halckens
schreiben. Gott wolle succeß, verleyhen.
Jn die holländische kirche vndt predigt gegangen, zu
Sankt Pieter, nahe bey vnserm losament, vndt der Academie
da der pfarrer 9 den Text: Ein bruder der Niedrig ist, rühme sich seiner
höhe, vndt der da hoch ist, rühme sich seiner Niedrigkeitt
etcetera10 gar schön außgeleget, in Niederländischer Sprache.
Jn der lehre, ist alles eins, mit den Frantzosen. Jn ceremonien
aber, befinde ich die orgeln, in holländischen kirchen, wenn man die psalmen
singet, der holländische prediger, prediget bahrhaüptig, wie die hochdeützschen,
die Diaconj, gehen mit dem klingelsack herumb in wehrender predigt,
<Solche adiophora, vndt Mitteldinge, <aber> werden Christlicher freyheit, concediret.>
Nachmittags, bin ich wegen eineß stargken catharres vndt
Schawers, vmb diese stadt Leyden, spatziren gegangen, mehren-
theilß von außen. Sie hat sieben Thor[!]. Jch habe kawm 1½ stunden
zugebracht, vndt mich wol erhitzet. Mein catharr vndt husten
aber, ist dadurch nicht gemiltert worden.
herr Doctor Spanheim, hat mich abermal diesen abendt, besucht,
vndt ist sehr bemühet, Meine Söhne wol zu accommodiren, Gott gebe es!
Tobias Steffeck von Kolodey ist auch außm haag wiederkommen. Der Printz ist zu Hunds-
laerdyck vom feldtzuge, altum silentium. herr Rindtorf hat noch nicht reden
können, de rebus necessariis. Landgraf Fritz, ist noch alldar.
Dörfte wol in Schweden, einen korb kriegen. herr von Gent, bittet
ich wolle nicht bekümmert sein, die Geldrische quota sollte
gewiß erfolgen. Nur gienge es etwas langsam her, weil
alle landtstende auch die pawren darein willigen müßten.
Vndt itzt auf dem landtTage würde darvon geredet werden.
Sie hetten zwar wol zu Arnheim, höflicher sein können, vndt auf
ihre recommendationes, mehr thun, auch außm cantor11 etwaß verschießen,
aber, es legte auch keiner vor den andern, gerne auß. Er vor seine
person, hette daß seinige gethan. hat sich mir sehr wol recommendirt.
herr voßbergen, hat dergleichen gethan, gebehten, ich wolte nicht
länger, auf die zeeländische post wartten, Sie würde gewiß er-
folgen, vndt herrn Spanheimio gelifert werden. Overyßel gibt
hofnung Gelderlandt zu folgen. Gröningen, stellet sich auch
willig an. Nur Frießlandt setzt sich auf die hindterbeine
vndt will nichts willigen. Patentia! Patientia! Patientia!
Wyckfordt, erbeütt, sich gewaltig, schickt mir ein höfliches
brieflein von der Landtgrävin. Elle a estè fort malade, s'excüsant de ne
m'avoir peü escrire, plüstost. Elle me remercie fort, d'avoir parlè au Comte
de Trauttmanßdorf, desirant de me tèsmoigner la recognoissance, &
me priant de bien vouloir continüer. <Nota Bene[:]> Compagnie vacante a pièd, dü Re-
giment de Feldtberg, et le traittement pour mon fils, s'il le vouloit accepter?
& attendre avec pacience, le temps, d'icelle assignation, <offerte.>
Berlepsch dit: que les Lütheriens, a Münster, font rage, ne voulans
assister Sa Majestè Impériale si elle n'exclüd les pauvres refformèz en
ceste occasion. L'Electeur de Saxen, est derechef entierement
Jmperial, brüsle & ravage son propre pays, de mesme que font les Swe-
dois pareillement.
Einsidel croyt, que le Prince d'Orange n'ira pas, en campagne si ce n'est,
que la France augmente les sübsides, a Messieurs les Estats, &
qu'on licentiera plüstost dès trouppes, si les sübsides n'arrivent?
Monsieur Örtel n'est pas encores revenü dü Conte de Solms. perge
Madame de Dhona, est a la Haye, maintenant, & ses fils.
Heimbach, Agent de Brandenburg n'est pas arrivè, mais ün
aultre Ambassadeur12 de l'Electeur pour les affaires, de Juilliers, et de Pomeranie.
Monsieur de Brederode, est a Rhenen, a la chasse dès loups.
Le Prince d'Orange n'a pas donnè le haut bout, a sa table, nj au
Düc de Meckelnbourg, nj au Landgrave, estans jeünes Princes.
Tout attend, avec silence, & bruit l'issuë dès traittèz de
Münster et d'Osnabrück. Dieu vueille!, que la guerre n'en
devienne plüs aspre, au lieu de la paix desirèe, & attenduë! perge
Monsieur Cordier, (welcher ohne daß Meiner Söhne vnserer Studenten,
Tischgesell, alhier im blawen lamb, nechst der Academie ist,)
habe ich in seinem zimmer besucht, vndt allerley conferiret. Er
wil Morgen gebe gott verraysen, auf einen Synodum, nach Breda
mit andern Frantzösischen Geistlichen. Jst ein qualificirtes
subiectum, nicht allein, im predigen, (da ihm alles wol zu-
fleüßt) sondern auch ein wagkerer politicus, in civilj conver-
satione, dann er nicht allein deützsch, (alß ein Pfältzer)
sehr wol redet, sondern auch lateinisch, Griechisch, Frantzö-
sisch, Jtalienisch, Engelländisch, vndt hat sehr schöne
raysen, in frembde länder gethan. Jst auch des iungen
Louys de Geere, hofmeister, in Jtalien, gewesen. Gott
wolle diesen Tapferen, iungen, Mann, lange erhalten, seiner
wahren kirchen, zu trost, vndt aufnehmen! Er ist auch, mit
Monsieur Rustorf Sehligem, am Kayserlichen hofe, benandtlich zu Regenspurg,
mitt gewesen. Nota Bene[:] Es ist seltzam, vndt nicht absque mysterio,
daß in diesen Provintzien, die meisten Frantzösischen prediger,
hoch: oder Niederdeützsche, vndt die wenigsten recht geborne
Frantzosen sein. perge Jch habe ihn vermeinet zum inspectore ordina-
rio Meiner Söhne, alhier, zu machen, vndter der oberDirection
Ern Doctor Spanheimij. Er wil sich aber durchauß darzu nicht verstehen.
perge
herr Cordier, hat diesen abendt noch abschied von Mir genommen,
vndt wegen Monsieur Hottons beschuldigung, mir satisfaction gethan. Der
gute Hotton, hat sich sehr bekümmert. Jst itzo alhier. perge Cordier hat
mir sehr sehnlich valediciret, vndt viel gutes gewüntzschet.
Samstag♄ den 4. ⁄ 14den: Aprill: 1646.
Es hat in oeconomicis, viel zu schaffen gegeben, wegen Meiner Söhne
accommodation, vndt ich wolte gerne, vor Meinem abzuge, alles, in gute
richtigkeitt, vndt ordnung, setzen. Gott wolle gnade darzu geben!
A spasso hinauß, auf daß pallemaille Spiel, mjch zu exerciren.
Bey herrn Spanheimio, en passant, eingesprochen. Jl m'a bien con-
seillè, donnè des exemplaires, de son harangue sür la mort de
Polyandre, & ün Commentaire historique, sür la vie, & mort, dü feü
Baron de Dhona, & nous avons conferè, de plüsieurs affaires,
d'Allemaigne, de France, & dü Pays-bas, perge Nous avons aussy
interceptè üne nouvelle lettre, par laquelle il appert, & se veri-
fie le Proverbe dü Roy François premier: Souvent; femme varie!
Entre autres belles choses, que le discours de Monsieur Spanheim produy-
soit, i'estimois fort celui-cy. Qu'il ne falloit pas, qu'un coeur
magnanime & genereux s'abbaissoit tant, de quereller (en ce
pays icy sür tout,) les hostes, les mariniers, & les chartiers,
que ceste generation de gens, estoit tres-insolente & licen-
tieuse, mesme envers les Estats, (quand il<s> ne sont pas
directement leur magistrat aux villes) & qu'il falloit me
souvenir, de ce que disoit la Roine Catherine de Medicis,
au Roy Anthoine de Navarre, lequel vouloit faire
pendre deux cocquins de françois quj mèsdisoyent d'elle,
si haut qu'elle & le Roy, le peurent fort bien entendre,
comme si elle couchoit, avec le Cardinal de Lorraine, etcetera
& le Roy s'en èsmeut menaçant comme dit est: La Roine le frappa sür
les èspaules, disant: Mon cousin, il ne faut pas, que nostre colere, descende si bas. perge
Ainsy aussy Monsieur Spanheim croyt qu'on n'y gaigneroit gueres,
en auroit on peu de repütation, & qu'ils ne valent pas,
nj estoyent dignes, de ma colere, ces vermines là, ou il
n'y avoit rien a gaigner, de la repütation á perdre, des affronts,
et plüs grandes jnsolences, á attendre. Je luy contois quelques
petits accidents intolerables. Jl dist: que les gens de ce pays icy
sur tout: les mariniers, merciers, hostes, & charettiers, estoyent
trop libertins, voire licentieux, & insolens, & qu'il estoit presque
impossible de les reigler, nonobstant les bons ordres, qu'on fait. perge
Et la Jch<Pacience>b est plüs propre aux ames nobles, en ce cas, & plüs
louable que la fürie & l'impacience, á s'alterer.
Jch habe daß neẅe losament, Meiner Söhne, so sie im Majo
wilß Gott, haben sollen, besehen, Es hat drey feine kammern,
ist luftig vndt lustig gelegen, hat alle commoditeten, von küche,
keller, gutem waßer, vndt dergleichen. Lieget in der großen
gaße, vnferrne vom Rahthauße, vndt kömbt mir bequehm vor.
Die leütte darinnen, scheinen auch, gute billiche leütte zu sein.
Gott wolle segen, vndt gedeyen aller orthen, vnß geben! Amen!
Monsieur Hotton, (so von Amsterdam, anhero kommen) hat mich be-
sucht, vndt viel mit mir conferiret. Ein Treẅhertziger, guter
prediger, welcher sich auch in allem, wolmeinend' offeriret. perge
Avis: daß die reliquien der Königlichen Engelländischen armèe vol-
lends geschlagen, vndt ihr haüpt Aschley neben vielen officirern
gefangen, der König aber, wieder zum Parlament, kommen werde.
|| [[Handschrift: 254r]]
Der Prince de Galles, solle auf begehren, der Königinnen in Franck-
reich, vndt in Engellandt, nacher Paris, geschickt werden.
Sonntag☉ den 5. ⁄ 15den: Aprill: 1646.
Jch habe noch diesen Morgen, das glück ergriffen, den vornehmen
Doctor Spanheimium, Meinen landßmann, (von Amberg bürtig) in der Frantzösischen
kirchen, Frantzösisch predigen zu hören. Er hat eruditissime den Text
von Joseph in Egypten, wie er mit seinen brüdern vmbgegangen13, außge-
leget, vndt so wol seine eloquentz vndt geschickligkeit, alß
schöne disposition, schöne res, vndt erudition hören laßen. Gott
wolle diesen leüchter, lange erhalten, vndt wol brennen laßen!
Es isr sein ordinarij Text: welchen er successive verfolget, dann alhjer
zu lande, bindet man sich vngerne an die Sontäglichen Evangelia, alß
an eine Menschliche satzung, weil die gantze Bibel voller Gött-
liches worttes ist. Jedoch pflegen sie die Jahreszeitten, wol zu
appliciren, alß in der passion, weyhenachten, Ostern vndt dergleichen. perge
Vndt wer da will, vndter den predicanten, gebraucht auch wol
die gewöhnlichen Text.
Nachmittags, bin ich, mit Meinen Söhnen, in die hochdeützsche
predigt, alhier zu Leyden, herren Althusij gegangen. perge
Der hochdeützsche prediger, Althusius, hat mich, (auf erinnern)
besucht, vndt mit Mir, zu nacht gegeßen, auch wol conversiret.
Die ordinar avisen reden von greẅlichen dingen, vndt
grawsahmen vornehmen deß Türgken wieder die Christenheit
das einem darvor grawsen, vndt die haar gen berge stehen möchte.
Jn Engellandt gehets kahl daher, auf des Königes seitten.
Der Frantzose armirt gewaltig, zu wasser, vndt zu lande.
Montag☽ den 6. ⁄ 16den: Aprill: 1646.
Diesen Morgen, haben wir in transitu bey deß guten Doctor Spanheimij, hause vorüber,
bey ihme noch eingesprochen, vndt ihme valediciret. Gott wolle ihn lange erhalten,
vndt viel gutes allezeit von ihme vernehmen laßen! J'ay fait donner deux
anneaulx d'or, avec pierreries de petite valeur, a ses deux fils, pour les livres,
que leur Pere m'a donnè, & pour les services qu'ils rendent par fois, a
mes fils. Hier le Pere en ayant eu de cela ün petit vent, a machinè a l'en-
contre, ne voulant point, que ses enfans prennent en aulcüne façon
des presens, & ayant üne mire plüs saincte, & pleüs genereuse, que n'ont
les ames basses et mercenaires, (comme il me donnoit modestement a entendre
le bon homme mesmes ce mattin) il est trop civil et honneste. Cependant Tobias Steffeck de Kolodey
a trouvè moyen de persuader les jeunes gens, ses fils, que je le recevrois
pour ün affront <ou mespris de ma Personne>, s'ils ne recevoyent ces petites bagues, d'aimeraude,
pour gages certains, <& masques> de ma bonne grace, quoy que d'ün petit prix, et
quj ne scauroyent m'enrichir, nj appauvrir, nj a grande peine payer les
livres presentèz. Ainsy ils l'ont en fin acceptè, pendant que je parlois
au Pere, lequel estüdioit iüstement a sa leçon, qu'il alloit faire
sür l'heure en l'Academie, et moy me hastant aussy, afin de n'estre
sürprins en la barque, en nos places, par d'autre monde, nostre dernier
à Dieu & seperation pour ceste fois, füt ün peu precipitè, <trescordial neantmojns.>
Meine Söhne, haben auch noch zu guter letzte, mich wollen begleitten, vndt wir
seindt also mitteinander, in der Schuytte (welche vmb 9 vhr vormittags ab-
fährt) von Leyden, nacher Amsterdam, in 4½ stunden, mit etwaß stargkem,
vndt mehrentheils halben windt, v̈ber daß Leydener, vndt Haer-
lemmer Meer, vndt durch die Canäle (vor Leyden, vndt vor Amsterdam)
Gott lob noch sicher, wiewol daß waßer zimlich hol auf dem Meer
wahr, das Schiff seigelnde zimlich krumb gieng, vndt waßer-
kranckheit bey etzlichen Mann: vndt weibspersonen, vervhrsachte,
|| [[Handschrift: 255r]]
angelendet. Mein Sohn Erdtmann Gideon, hat auch zum ersten mahl,
die Seekranckheit, versuchen müßen, zum lohn, daß er sich gefreẅet,
vndt sehr gesehnet, das Meer zu versuchen. Wiewol er aber, zimblichen
vnlust darvon gehabt, (welcher durch die <verzehrten> kalten pomerantzen, vndt citronen,
wol mag sein vermehret worden) so ist er doch, so baldt er anß landt kommen,
voller appetits zum eßen, vndt sehr hungerig worden, also: das wir ihm, in dem
dörflein14, da die Haerlemer, ihren dyck haben, oder kage, (wie sie es
nennen) alda die Schiffe, v̈bergezogen werden müßen, alsobaldt er nur das
erdtreich berühret, käse vndt brodt kauffen müßen. Vndt ist einen weitten
weg, neben Victörchen, (welcher nicht kranck worden sondern sich stargk
vndt fein warm in der Cahiüytte gehalten) von der kage <an>, biß nacher
Amsterdam, vndt in die ferrne herberge, in der warmen Straete, in den
Konig oder Printzen von Dennemarcken, mit mir zu fuße gegangen, wie-
wol ich ihnen ein Schuyttgen zu verschaffen, anpræsentiret. Sie haben aber
darvor gebehten, weil der windt sie etwaß erkältet, ich möchte
sie doch gehen laßen. habe ihnen also gewillfahret, vndt bin selber
neben dem Præceptore Hangkwitz, wie auch Tobias Steffeck von Kolodey mitgegangen,
den schönen lustigen anmuhtigen, spatzierweg. Biedersehe der page,
wie auch hanß Eckardt, der Copiist, neben dem lackayen, kleinen Kersten,
seindt beym bagage, geblieben, so eine stunde hernacher, theilß
zu waßer, theils zu lande, angeführet worden. Jn der Cahiuytte
saßen noch bey vnß, ein Bürgemeister[!] auß Gelderlandt, ein alter
feiner Mann, auß Amsterdam, sampt seiner Frawen, vndt es
gab allerhandt discours. Sonst zu Leyden, haben wir, im hause
gelaßen, vnsere zween pagen, Roggendorf, vndt Börstel. Es hat
mit dem wirtt daselbst, im blawen Schaff, allerhandt Schwährig-
keitten, zu tractiren gegeben. Chascün cerche[!] son proffit. et cetera
Zu Amsterdam habe ich nun, Meinen Major, hanß Albrecht von Halcke wieder
gefunden. Derselbe hat mir relation gethan, von seinen anbringen, vndt
wenig verrichtungen in harderwyck, Deventer, vndt Borch. Jch spühre
aber darauß, dass er das seinige gethan, vndt des Menschen wille, nicht
allezeit vom vermögen, kan noch mag, secundiret werden. Zu Haerder-
wyck, ist das erbiehten höflich, aber in der That, nichts gewesen, weil
sie andern Geldrischen ortten, nicht vorgreiffen wollen. Zu Deventer
ist hofnung, auf den landTag, das deß præsidenten Schwager, etwaß auß-
richten möchte. Zu Borch, höfliches, jedoch plat abgeschlagenes erbiehten,
(wegen begehrten vorschußes der Provintz Gelderlandts) Sonst viel com-
plimenten, vndt erinnerung voriger dienste, auch wegen der pferde, Item:
notification, wegen richtigmachung, der heyrath, mit graf henrich von Naßaw,
vndt excüse, daß man mirs nicht eher avisiret, noch mich darzu eingeladen,
so wol, wegen meines itzigen zustandeß, vndt erlittenen vngemachs, alß
auch, weil es etwaß still, vndt geheim gehalten werden müßen.
Es würde aber, in wenig wochen <nach dem das freẅlein dareyn gewilliget>, das beylager vorgehen, darzu viel
geldes, gehörte, (worauf des graven, vndt der grävin, excüse gegrün-
det gewesen, vndt auch confidenter, auf den so gar schlechten credit,
deß Geldrischen landeß, welche sehr böse zahler wehren) et talia.
Der graf von Naßaw, jtztgedacht, ist auch da gewesen, hat sich gewal-
tig, gegen Mir, erbiehten laßen vndt wie er hofte, meiner gnedigen affection,
noch versichert zu sejn, hat meine gesundtheit, getrungken, vndt Meiner,
im besten, gedacht. Es ist auch ein grave von Eisenberg, vndt graf von
calldar gewesen. haben sich gegen halcken, höflich offeriret. Der
Grave von Styrumb, hat sich sehr verwundert, das ich noch alhier zu lande
wehre, vndt das die sollicitationes, so lange gewähret. Er hat
gar ein höfliches briefflein, an Mich, abgehen laßen.
Die grävin, vndt die Freẅlein15, haben auch ihre complimenten, Meinet wegen,
gemacht, gegen halcken. Les paroles sont femmes, & les effects sont masles;
dit on en commün Proverbe, quj est aussy tresVeritable, mais j'entends les effects;
dignes dü pouvoir, et de l'affection d'ün chacün, selon sa qualitè, parenta-
ge, merites, condoleance en ses afflictions, ou choses semblables. et cetera
Car d'abonder en generositèz & debonnairetèz non necessaires, envers
ün petit amy, & de peü de consequence, & au contraire de se monstrer
chiche ou rèstif, envers ün grand amy, & proche parent necessiteux,
en des assistances, fort facilles, et de peu de refüs, a bon droict,
cela n'a nülle proportion, nj comparayson, ni iügement, nj rayson,
ou il faut, qu'jcelle, ait estè preoccüpèe, par fausses impressions,
ce que je crains, en ce lieu là, estre trop Veritable.
Meine Söhne seindt diesen abendt, alhier zu Amsterdam, in die Comoe-
die gegangen, weil sie noch nie keine gesehen. perge connivendo, il faut
quelquesfois conceder üne petite joye, aux jeünes gens, pourvue qu'ils
retournent au bon principe de toute bonne chose, & apprennent a
discerner le mal d'avec le bien, nj ne s'addonnent par trop,
aux joyes mondaines. Arcus nimium tensus frangitur.16
Sed remissum aliquando habebit Princeps animum; <nunquam solutum.>
Dienstag♂ den 7. ⁄ 17den: Aprill: 1646.
Zu waßer habe ich etzliche mit dem bagage, nacher Enckhuysen geschickt,
welche auch in vier stunden vndt einer halben, noch vorm vngewitter, glück-
lich v̈berkommen. Jch habe aber meine Söhne, nebst dem Major, vndt dem
Præceptor zu mir genommen, vndt seindt, binnen landes, anfangs v̈ber die Thie,
darnach mit kleinen schifflein vnß schieben laßende, biß nach Purmerendt
gefahren. Zu Purmerendt, haben wir gegeßen, vndt vnsere wirttin hatte im
|| [[Handschrift: 256v]]
Februario, den 18den: deßelben, drey kinder auf einmal gebohren,
nemlich 2 Söhne, vndt 1 Tochter. War eine gesunde stargke Fraw[.]
Von Purmerendt (auf deßen städtleins seitte der große See der
Purmer gelegen, welchen ich mit verwunderung, in ein schönes
landt verwandelt angesehen, weil ich vor 20 Jahren noch, darauf
im waßer gefahren) zogen wir zu wagen, nach Horn, in Nordt-
hollandt, vndt paßirten vndterwegens durch die lustige gegendt
des schönen gleichsfalß mit waßermühlen, außgemahlenen,
vndt darnach eingedyckten17 ländleins, der Bimster, oder Beemster,
welches 10025 ruhten, in die runde haben soll, vndt ein
gesegnetes landt numehr ist, an köstlicher weyde vor vieh,
pferde vndt Schafe. Es hat dörfer, lusthaüser, kirchen,
auch wäldlein darauf, vndt ist vor 40 iahren noch See gewesen.
Jch habe es anno 1626 auch besichtiget.
Alß wir nun zu Horn, einem feinen lustigen Städtlein, nahe
am Meer gelegen, angelanget, ist ein sturmwindt endtstanden,
auch regen, vndt vngestümb, (also das es auch auf dem lande
greẅlich gebrauset, vndt wir im gehen schwehrlich
fortkommen können, daß vns nicht der windt vmbgestoßen,)
wir seindt aber mit wagen fortgefahren, v̈ber den großen
dyck an der Zuydersee her, biß nach Enckhuysen, alda wir
vnsere leütte in salvo schon vor vielen stunden, vor vnß gefunden,
vndt sie seindt dem Sturm, mit gutem winde, noch zuvor kommen.
Dann wir haben v̈ber die 10 stunden, zu lande zugebracht,
Sie aber, kawm halb so viel.
Die Schafe seindt auch sehr fruchtbar, auf der Bymster, vndt in
dem lande, da wir heütte durchpaßiret. Dann die meisten, zu
3[,] zu 4 lämmer hatten, vndt mehr 4 alß 3. Es sagten vnß aber die
leütte, wir solten es festiglich glauben, das auch schafe alhier zu
lande wehren, welche zu 6[,] zu 5 lämmern würffen.
Diesen Morgen, habe ich meinen söhnen, zu gefallen, alhier zu Enck-
huysen, die schöne kunstkammer, vndt viele rariteten, des sehligen Doctor
Paludanj, aufß neẅe <mitt> besichtiget. Darvon ist vor diesem, viel ge-
schrieben albereit worden, auch vnmüglich so viel: vndt mancherley
sachen, eigentlich zu behalten, vndt <recht> zu beschreiben, die schönen Jndianischen
seltzamkeitten, von kleidern, von gewehr, von fischen, von <abgöttern, vndt> andern dingen,
Jtem: die Egyptischen Mummien, zu 2000[,] zu 800 vndert dergleichen, Jahr altt,
von antiquiteten, schöner medaglien, vndt allerley Müntzen, von
Muscheln, von Terra sigillata, Cristall, Corall, schönen vasis von
Agatha, Jaspis, cristall, vndt dergleichen. Von natürlichen
gemälden, von Rhinoceros horn, von Einhorn, von Elfenbein, von
Bezoard, von erdtgewächßen, frembdes gesähms, von Chameleon,
Remora, Schottischen Endten, leffelgänßen, Ruchvogel, vndt allerley
rariteten von allen 4 elementen. Einen zettel, Bernhardus
Paludanus welchen ein weibsbildt mit der zunge, geschrieben, ein<en>
andern so mit den füßen. Vndterschiedliche vasa, seltzamer gattung,
vndter andern, ein geschirrlein von dem extract der allerbesten Por-
cellanen, darinnen das gifft zerspringen, soll. Jtem: güldene
|| [[Handschrift: 257v]]
gnadendenarii etzlicher Fürsten, vndter denen auch meiner anzusehen
wahr. Pinguinsvögel. Ein glatt cristallin glaß, darauß
Kayßer Carolus Vtus. ordinarie zu tringken pflegen, so
vom Cardinale Granvellano herein verehret. Ein Stammbuch,
darein sich vornehme herren, vndt andere personen, geschrieben.
Jch vndt, Meine herzlieb(st)e gemahlin haben anno: 1625 dergleichen gethan.
Diesen Nachmittag, (weil vnß der contrarie windt aufgehalten)
bin ich mit Meinen Söhnen, an zu den Orlogsschiffen, alhier zu
Enckhuysen gegangen, (deren an itzo, in der Stadt, 14 liegen,
vndt die häringsbuyßen, gegen den Sommer, zu convoyiren
pflegen)[.] Wir seindt in zweene gestiegen, vndt haben sie
innwendig besehen, nemlich, den großen loẅen, darauf 38
stügke, vndt das schiff Enckhuysen, (daran eine Nordthollän-
dische dirne gemahlet) auf welchem 32 stügke montirt zu sein pflegen.
Diese beyde schiffe seindt mit cammern, oder cahiüyten, mit böde-
men[!], küchen, vndt aller zubehör, wol versehen, vndt haben
gewaltige angker, segelbaẅme, Tawen, oder große Stü
strigke, vn Mast, vndt waß zu solchem handel, gehörig.
Alß wir auf dem größesten Schiff wahren, hat daß vnbe-
stendige Aprillenwetter, sich gereget, vndt schloßen geworffen,
der windt ist auch sehr stargk, vndt contrary.
Nach dem habe ich dennoch forth gewollt, So hat aber kein Schiffer
nicht fahren wollen, wegen großen Sturms, vndt weil gestern, baldt
nach vnseres gesindes, ankunft, von Amsterdam, der vorgemeldte Sturm,
endtstanden, darüber zweene Schiffe auß Frießlandt, vndtergangen,
|| [[Handschrift: 258r]]
dichte vor der Stadt alhier zu Enckhuysen. Jn dem einen, seindt
zweene Mannes: vndt eine weibsperson, neben dreyen kindern
geseßen, vndt alle ertrungken, in dem andern aber, nur zwey Männer
gewesen, vndt weil ein vnversehener wirbelwindt, ins allzustarck
aufgespannete Sehgel gestoßen, ist das schiff vmbgekipt. Die
beyden Männer aber als Seeerfahrne, haben sich lange, an den
Mastbawm, gehalten, vndt seindt darmit geschwummen,<daran geklettert,> so gut
sie gekondt, also das sie in die drey stunden, mit der gefahr des
waßers gerungen, biß endlich der eine ermüdet, vndt gesungken,
also: das er <herundter fallen, vndt also> des Todes, im waßer, sein müßen, <<nach dem Er> auch zuvor sehr gekärmet vmb> <sein armes weib, in 6 wochen18 liegende> <vndt vmb 5 kinder,> dem andern aber,
wie er auch vndter<herab> singken wollen, ist man noch alhier, zu hülfe
gekommen, vndt hat ihn gerettet. Dieses exempel, schreckt
die leütte sehr, vndt hat auch daß Ordinarij Fehrschiff, (so diesen
vormittag, vmb 8 vhr, abfahren sollen) heütte aufgehalten. Man
siehet, wegen tungkelen wetters, vndt vngewitters, kein schiflein,
heütte auf der See. Es scheinet, daß auch die vermeßenen wa-
gehälße, sich dißmal, hervor zu machen, bedencken tragen.
Jnterim, muß ich mein geldt, vnnützlich verzehren! Patientia!
Homo proponit; Deus disponit!19
dDieweil vnß zeit wieder vnseren willen v̈brig geblieben, Alß haben wir
die besichtigten rariteten auffzuzeichnen so viel die Memorja erleiden
wollen, vor eine Notdurfft erachtet, es wirdt aber nicht geschehen, in solcher
Ordnung wie man es gesehen, sondern wie es den Anschawern eingefallen,
Solchem nach ist besichtiget worden
1. Eine Mumia auß Egypten wahr weißlich verfarbet vndt im sande
ohne Specerey also getrucknet vndt außgedörret, v̈ber 800 Jahr alt.
|| [[Handschrift: 258v]]
2. Noch eine Mummia auß Egypten von 2400 Jahr alt. Diese
ist balsamiret.
3. Keysers Carolj V. Trinckglaß seer täglich gebrauchet, vndt von dem
Cardinale Gran Vellano hieher verehret worden.
4. Daß Thierlein Chameleon so allhier zu Enckhuisen eine lange zeit leben-
dig gewesen, vndt allerley farben worauff man es gesetzet, verendert.
5. Ein See Mönch so alhier auch lebendig gewesen sein soll[.]
6. So wohl schwartzer alß weißgebleichter Schweffel, wie es zu Sadoma vndt
Gomorra vom himmel herab geregnet.
7. Der fisch remora so ein groß beladen schiff vffhalten soll können. Welches
auch durch einen Portugalesischen Ambassadeur so allhier gewesen, bekräff-
tiget worden, wie er nemblich einmahl vff der See gewesen,
(Meines behalts:) gegen den Honduras zu daselbst hette sich iederman
verwundert, daß das Schiff worauff er vndt viel andere geseßen,
nicht fortsegeln können, so wehre man endtlich gewahr worden, daß
ein solches kleines fischlein (welches etwan einen Spannen lang, vndt wie
vnsere kleine Pärmlein in der Saale fast außsiehet) sich an daß
Schiff gehencket, welches man nur mit einem holtz oder Stacken abge-
strichen, so wehre hernach das schiff gar wohl wieder gangen.
8. Drey schöne Paradißvögel, da an dem dritten die füße zu sehen vndt die
fabel vernichtet worden, alß solten sie keine füße haben, welche aber
ihnen vor zeiten abgeschnitten worden, damit die leute den vogel durch solcher
persvasion vndt alß ob er von der lufft lebete desto höher æstimiren solten.
9. Eine Mummia eines kopffs so haare auffhatte vndt v̈ber 1000 Jahr alt ist.
10. Eine große hewschrecke so auß Egypten kommen, die das landt verderbet haben.
11. Noch eine hewschrecke, gar Natürlich so von sich selbst also gewachßen.
12. Ein Seekalb haupt.
13. Eines Jungen Elephanten haubt sambt den zänen.
14. Ein Schildt von einer Schildtkrothen oder [-]Padden v̈ber 1½ ellen lang vndt 1 breit.
Noch zwey solcher schilder daran Doctor Paludanj wappen angemahlet.
15. Ein Aaffe so in gestalt einer propotionirten[!] Jungfraw vndt mit verwun-
derung viel dinge verrichtet soll haben die einem vernünfftigen Menschen
genung gewesen außzurichten.
16. Zwey horn deß Rinocerontis so er auff der Naase träget es schärffen kan
wann er will, seinen feindt den Elephanten damit zu beschädigen.
17. Planta pedis von einem Elephanten sehr breit.
18. Allerley art kleiner Muscheln welche in Angola anstatt geldes gebraucht werden.
19. Königs Philippj Macedonicj Müntze mit seinem brustbildt.
20. Zwey schöne mit goldt vndt silber genehete tücher von einer hertzogin auß Schlesien20.
21. Noch ein tuch mit goldt vndt silber genehet von den Jndianern.
22. Ein hembde von hundedärmern gemachet.
23. Ein Paar hosen von Jndianischem hanff gemachet.
24. Der Könige auß Jndien Krone, vmb welche allerley federn gar Närrisch vndt
breit herumb schweben.
|| [[Handschrift: 259r]]
25. Ein zinnern gefäß so die weiber in Jndien tragende darinnen Kochen.
26. Brodt so in Jndien von wurtzeln gebacken wirdt.
27. Ein Silberling von denen so Judas bekommen alß er den herrn Christum Verrathen.
28. Ein Vogel so in der See sich vffhelt weiß vndt grawlicht in der größe
einer ganß, er kan aber nicht fliegen.
29. Eine Schottländische Endte schwartz vndt weiß von denen so auff den bawmen
wachsen.
30. Eines RaubVogels Schnabel vndt kropff, sahe eben auß wie der Pellican
zu Amsterdam, vndt dieser Mann deß Doctor Paludanj Gener welcher vnß
an itzo die rariteten sehen ließ, will nicht glauben, daß dieses ein
rechter Pellican sey.
31. Eine Pfeiffe von Menschen gebeinen gemacht, so die wilden Menschenfreßer brauchen[.]
32. Eine Trompete von Muscheln so die Jndianer im kriege gebrauchen.
33. Eine Trommel von Schildtkröten so die Jndianer brauchen[.]
34. Ein Eisen damit die Jndianer ihre feinde tödten, vndt hernach Victoria
darauff spielen.
35. Ein Meßer wormit sich die Jndianer vor ihrem Könige (alß ob es gar
Mannhafft stünde) in dem bauch schneiden vndt selbst tödten.
36. Ein Schweinspieß so zu gleich wie ein Rohr, welches man loß schießen kan.
37. Zwey Köcher voller vergiffteten Pfeile, der damit beschädiget wirdt, muß
sterben, vndt kan nicht geheilet werden.
38. Ein Sturmhut von ee<i>sen den die Jndianer im Kriege zu gebrauchen Pflegen.
39. Eine Scharpe oder feldtzeichen so ein König in Jndien trägt ist von kleinen Muscheln.
40. Zwey rauche Röcke wie die Menschenfreßer in Jndien zu tragen Pflegen.
41. Ein Jndianisches bette welches wie ein gestricktes Netze außsiehet.
42. Ein Schifflein so die Jndianer zu brauchen Pflegen, in freto Davis, vndt
Grunlandt wie auch anderstwo von vnß gesehen worden.
43. Vnterschiedtliche zeene vom SeePferdt sahen vnseren wilden Schwains
zänen nicht vnähnlich.
44. Vnterschiedene zäne von wallfischen.
45. Ein großer Backenzaan von einem Elephanten.
46. Ein Elephanten Schweiff so ein Jndianischer König zum Scepter gebrauchet.
47. Ein schöner Biber auß New Niederlandt, gefangen war aber auch todt vndt dörr
wie die anderen gethiere.
48. Ein großer fisch so den Menschen Arme vndt beine soll im Meer abbeißen. Jst
v̈ber zwey ellen lang ohngefehr vndt eine halbe breit hatt zimbliche zäne[.]
49. Eine selbstgewachsene wurtzel so einem hundtskopff vndt [-]halß ähnlich. <ewer es aber auch vor einen bähren ansiehet, dem ists vnverbotten.>
f50. Ein mit goldt gesticktes vierecketes Mützlein so die Könige von Persien zu
tragen Pflegen, es möchte auch wohl gewürckt sein. Wahr gar schön<e arbeit.>
51. Ein Stein daran von beyden seiten landtschafften von sich selbst gewachsen,
alß ob sie gemahlet wehren.
52. Viel Muscheln vndt Schnecken, so sich alle zur rechten handt drehen, aber nur
einerley gattung so sich zur lincken handt drehen.
|| [[Handschrift: 259v]]
53. Vnterschiedene Röcke vndt habit der Jndianischen Könige.
54. Vnterschiedliche Schuch der Könige von Jndien.
55. Terra sigillata in[-] vndt außerhalb der Christenheit auß allerley ländern.
56. Ein klein gefäß so das reineste vndt gleichsam der Spiritus von Porcellanen
welches gefäß alsobaldt zerspringet, wann gifft hinein kombt.
57. Ein schön gefäß von terra sigillata.
58. Allerley farben von Jndianischer dinte, so man trucken bey sich tragen kan.
59. Schreibfedern von rohr geschnitten, so in Jndien gebraucht werden.
60. Ein gantzes buch darinnen die bletter von schilff vndt gantz voll geschrieben.
61. Zwey gestrickte Säcke oder beutel deren der Admiral Peter hein bey
eroberung der Spanischen Silberflotta anno domini 1628 ein gut theil voller geldts
vndt goldes bekommen.
62. Vnterschiedene Peitschen darmit sich die flagellanten in Spanien geißeln.
63. Ein Elendtsfuß darauff oben ein trinckgeschirr gemacht.
64. Ein Kragen mit eisernen spitzen sehr stachelicht so die Jndianer gegen ihre feinde brauchen[.]
65. Ein Kopff von einem Jungem loẅen.
66. Vnterschiedene Jndianische Götzen von Ertz auch von Porcellanen gemacht.
67. Ein selbst gewachsen kraut in gestalt der Jungfraw Maria mit dem kinde.
68. Große Jndianische Schlangen so gedörret vndt v̈ber 10 ellen lang.
69. Etzliche kleine vndt Mittelmeßige Crocodill.
70. Vnterschiedene Elendtsgeweyh[,] hirsche:[,] hasen[-] vndt gemsen hörner. <gauch von
RhenThjeren.>
h71. Ein Kopff von einem Seehaan.
72. Ein schönes Jägerhorn von Christallen mit goldt beschlagen, vom hertzog
von Wirtenberg21 hinein verehret.
73. Ein Crocodill Ey so von der Sonnenhitze außgebrütet wirdt.
74. Ein stück Christall darinnen zu sehen, alß wann Musquetirer einen
bergk hinauff stiegen vndt fewer geben. <so selbst gewachsen.>
75. Ein groß gewächß von reinen weißen Corallen. es wahren auch schöne
stücklein rothe Corallen zu sehen.
76. Zwey sehr große Jndianische fledermeuße.
77. Eine hacke wormit die Jndianer die v̈belthäter justificiren vndt ihnen
die köpffe weg hawen.
78. Ein brauner sack wie gestrickt so auff dem bawm gewachsen,
79. Ein langlichtes rohr wie Pappier anzugreiffen darauß die Jndianer
taback trincken.
80. Ein grüner Stein darinnen alß wie ein bergkwerck selbst gewachsen.
81. Allerley art von schönen Porzellanen geschirr.
82. Vnterschieden goldt:[,] silber:[,] Eisen[-] vndt kupfferertz.
83. Allerley farb alß roth[,] gelb vndt weiß Türckischer weitzen.
84. Allerley schöne Edelgesteine von allerhandt sorten.
|| [[Handschrift: 260r]]
85. Vnterschiedene Fürstliche goldtbildtnüß darunter auch Jhrer Fürstlichen
Gnaden eines, so Sie es selbsten vor Jahren hinein verehret.
86. Ein großer Silberner schawgroschen darauff König Gustavus von Schweden.
87. Vnterschiedene große Rippen von wallfischen.
88. Eine schöne guldene Kette mit Creutze mit Edelgesteinen Versetzet[.]
89. Ein bildt darauff einer seite 3 Geistliche id est ein Cardinal, ein
Bischoff vndt Mönch, auff der anderen aber (Verstehe, wann man daß
bildt etwas Verdrehet, vndt doch auff einer seiten nur helt) ein Welt-
licher General id est Printz Moritz von Vranien artig zu sehen.
90. Eine Büchse zu einem Conterfect schön von Jaspis vndt etwas mit
goldt eingefaßt, darinnen eines hertzogen von der Lignitz22 bildtnüß zu sehen.
91. Eine Kugel welche wenn man sie rühret, gleich wie Zymbalen spielet.
92. Allerley sorten von fliegen vndt Käffern.
93. Vnterschiedtliche schöne silberne vergüldete gefäße[.]
94. Vnterschiedene stücke vndt kugeln von Ambra wohlriechendt, alß auch
von Muscus vndt Zibeth[.]
95. Vnterschiedene bildtnüß, gepräge vndt Müntze vom ertz der Jndianischen
Könige.
96. Ein bundter braunlechter vorschurtz wie die Nacketen wilden weiber tragen.
97. Ein schön rundes tischtäffelein von Alabaster vndt Marmel.
98. Allerley seltzame Jndianische kraüter vndt gewächße in die gärten.
99. Viel vndt vnterschiedtliche rare, schöne vndt bundte groß vndt
kleine SeeMuscheln.
100. Etzliche Augen von wallfischen gelb vndt rundt, nicht viel größer
alß eines Menschen Augapffel.
101. Daß Ertz oder Stein Adimantus oder Adimantum auß welchem ein
flachß wechßet den Kayser Augustus zu seinen hembdern vndt weißen
zeuge gebraucht soll haben, Man darff es nicht waschen, sondern es wirdt
gereiniget durch das fewer[.]
102. Ein Stammbuch darein sich viel hohes vndt Niedriges Standes Personen
herrn Doctor Paludano sehligem zu gefallen geschrieben vndt Jhrer Fürstlichen Gnaden
neben dero Gemahlin Fürstliche Gnaden vnseren gnädigen Fürstin vndt Frawen
ebenmeßig anno domini 1625 da gedachter Paludanus noch am leben ge-
wesen, allhier gethan. Er hatt Bernhardus Paludanus geheißen. Jst
in Egypten, Türckey, terram sanctam vndt andere länder wohl gereiset,
vndt hatt sich eine solche erfahrung Compariret, daß er vor einen
hochberühmten Medicum, Auch Chymicum vndt Potanicum gehalten worden.
103. Ein klein Schloß in einer Perle.
104. Deß vogels Casavarij eyer schwartz vndt weiß größer alß eine ganß.
105. Ein fisch wie ein Jgel voller stacheln ist ein feindt der wallfische schlipft sich ihnen
glatt ein vndt Verbirgt seine stacheln, biß er ihm in den leib hinein sich geklitschet
alßdann thut er seinen scharffen stacheln hervor, vndt tödtet also jamerlich
den vngehewren wallfisch[.] Jst ein weißer runder fisch, größer alß ein Ygel[.]
|| [[Handschrift: 260v]]
106. Blasen vom wallfisch welche die leutlein bey dem freto Davis
auff beyden seiten ihres Kaanes wormit sie in die See fahren, machen
sollen, das vmbfallen zu Verhüten.
107. Jndianische Tischteppichte.
108. Bernhardus Paludanus stehet mit großen buchstaben auff einem
zeddel so ein weibsbildt mit der zunge geschrieben haben soll
hieselbsten.
109. Noch eine andere schrifft mit den zehen an füßen geschrieben.
i110. Stügker, von Agtstein, vndt fliegen, vndt Thierlein darinnen.
111. Ein pfefferkorn, daran, (meines behalts) 40 köpfe geschnitten.
112. Es wurden auch wilde Schweinszähne, vor eine raretet
gewiesen, vndt aufgehoben.
113. Ein saitenspiel, so ein blinder Mann gemacht.
114. Stifeln vndt hosen, so die Pygmæj, getragen.
115. Ein seltzamer stein, so in arce Britannica gefunden worden,
daßelbe Schloß im Meer liegende, (wann man von Schevelingen
auß, in die See fährt) soll Julius Cæsar gebawet haben. Jst numehr
zerstöhret, vndt eingefallen, jedoch die ruine darvon zu sehen,
da dann noch bißweilen, in selbigen ruderibus, allerley Seltzamkeitten
gefunden werden.
116. Ein Einhorn. 117. Ein großes Schwertt, vom Schwerttfische. 118. Ein
weißer Maulwurff. 119. Ein Jndianischer Stuel. 120. Cocosfrüchte.
121. Jndianischer Parasol oder Ombrella. 122. Allerley Jndianische ketten.
123. Eine hacke von Serpentin. 124. Eine andere vom donnerkeil. perge
125. Ein stuel mit einem fell vom Hippopotamo, oder Seepferdt v̈berzogen.
126. Zweene naturalia membra von wallfischen. 127. Eine Egyptische
Spinne, wie ein Stern, stachelicht. 128. Alraunen, so vndter den galgen wachßen.
129. Petrificirte Schwämme, als wehren sie mit Nadeln gestipft. 130. Fliegen-
de fische. 131. Degen also gemacht, daß man damit schießen, vndt stechen kan.
<132. Ein petrificirt stügk holtz.> <133. Die zweige vom bawm da
die bawmwolle drauf wächßt.> <134. Zwey Näpchen von Seeäpfeln.>
<135. Zwey steinerne gefäßlein, von Natur also gewachßen.>
<136. Ein klein gülden buch darinnen wolriechende species.>
<137. Eine schöne vndt zahrte huetschnur von goldt gemacht,
vndt armbänder dergleichen.>
<138. Zwey schöne Magnetsteine.> <139. Kette von kleinen Muscheln.>
<140. Ein schön, vndt zart von golde vndt klahrer seide gemachtes
wammes, so die Königskinder in Jndien getragen.> <141. Ein Basiliske
einer spannen lang, einer Schlange oder heydexe gleich, soll
mit seinem ansehen, den Menschen ertödten.> <142. Ein klein
schwartz krautt, da die Jndianer ihr bier, von brawen.>
<143. Ein gewicht, darauf die Jndianer ihr goldt vndt andere
sachen wägen.> <144. Ein kleines gläßlein, darinnen ein braungelbichter liquor, deßen eigenschaft vnwißendt, auch
noch weniger, wie er in daß zugemachte glaß hinein
kommen. Jst in einem stadtgraben, gefunden worden,
wir haben es vergeßen, obs alhier zu Enckhuysen, oder
zu Amsterdam gewesen.>
Donnerstag♃ den 9. ⁄ 19den: Aprilis: 1646.
Dieweil der Sturm heütte noch größer, alß gestern worden,
haben wir dem lieben Gott stille halten müßen, vndt vnß nicht
gerne in augenscheinliche vnnöhtige gefahr stürtzen mögen, zumahl
die Schiffer selber nicht forthgewoltt, vndt den windt, ob er sich
schon gewendet, vndt westlicher worden, dennoch vor allzustargk
gehalten.
Seindt derowegen, diesen vormittag, in eine schöne große helle kirche
alhier zu Enckhuysen gegangen, zu singen, zu behten, vndt
Gottes wortt anzuhören, da wir dann von einem allten Eiß-
grawen prediger, den Text: Christus ist vmb vnser Sünden willen,
dahin gegeben, vndt vmb vnserer gerechtigkeit willen, wieder auffer-
wegkt23 etcetera schön außlegen hören.
Jn der predigt sahen wir auch Monsieur Keller den iungen Frantzösischen
prediger, welcher neẅlich zu Leyden, mit vnß vndt mit Monsieur Cordier
zu nachts, gegeßen. Er war heütte gantz graw gekleidet, mit hut[,]
Mantel, hosen vndt wammes. hatte stifeln vndt sporen an, vndt sahe
wol keinem geistlichen ähnlich. Er wehre gern zu Texel, von
dannen in Schweden, ferner zu gehen. Mag sich vor den Spanniern,
vndt Duynkirchern befahren, weil er sich also verkleidet. perge
J'ay eu notice, qu'il y a d'ordinaire, 500 barques, icy a Enckhuizen
quj prennent le harang (häringsbuyßen) & 500 en mer. Jtem:
que le trafficq, des boeufs, de Dennemarck est tresgrand icy,
la paire s'y acheptant pour 25 ReichsDalers, & se reven-
dant icy a Enckhuysen pour: 50 ReichsthalerRthlr: Le commerce
icy commence a decliner, a cause de quelques malheurs arrivèz
aux navires, et qu'il semble que le port se vueille empirer.
Jch habe mich heütte resolvirt, neben meinen Söhnen
vndt wenigem comitat, v̈ber die Sudersee zu transfretiren
|| [[Handschrift: 262r]]
in eine Schuytte, weil der windt nachgelaßen. Gott hat
vnß gnade verliehen, daß wir in 5 stunden, die 5 meilen,
v̈ber die Zuydersee, von Enckhuysen nach Lemmer, (weil
wir nach Stavern, daß perickel der Sandtbängke, vndt der
lauffenden Ströhme, in der irritirten See gescheẅet) Gott lob
vndt dangk, wol paßiret. So baldt wir aber, in
den bawm, zu Lemmer, eingelauffen, ist ein großer Sturmwindt
endtstanden, vndt die See gantz aufrührisch worden. Wir aber
haben dem lieben Gott, vor seine wundterbahre regierung gedangkt,
vor andere Nebenchristen in der See gebehten, vndt zu Lemmer, ge-
geßen vndt getrungken, in meynung die See gleichsam trium-
phirt zu haben, weil wir auch den fall zu Vrck mitten in der
Sudersee, glücklich paßiret hatten. Alß wir nun, ein
kleines Schuytgen, binnen landeß, gedinget, vndt vermeinet in
kleinen waßercanälen keine gefahr mehr zu haben, seindt
wir zwar, mit stargkem winde fortgeseigelt, binnen landeß,
haben aber, wegen krümme der canäle, oft vmblegen müßen,
(darinnen die Schiffer sich etwaß grob vndt vnachtsam erzeiget)
vndt seindt bey Schloten, eine meile von Lemmer, in ein vnvermuh-
tetes Meer gekommen, daß SchlotenmerMeer genandt, darinnen
wir, wegen Sturms, nicht geringe gefahr, außgestanden.
Gott seye lob, daß wirs v̈berwunden. Von Schlotten, nacher
Schneegk, zwey meilen, in canälen, von dannen nacher Löevarden
zweene meilen, vndt also 5 Meilenm: von Lemmer, da wir vndterwegens
wegen der brügken, wegen der sturmwinde, wegen des SchlotenmerMeers,
wegen des vielen vmblegens der Sehgel, nicht geringe gefahr außgestanden.
Alß ich zu Löevarden vermeint, diese zehen meilen weges, wol
angeleget zu haben, habe ich erfahren, daß mein bester Freündt
vndt beförderer alhier, der Gouverneur von Frießlandt,
graf Wilhelm von Naßaw, eben auch diesen Morgen,
nacher Harlingen, vndt gegen Hollandt zu, verrayset
gewesen, vndt also auf Menschen, sich nichts, zu verlaßen.
Ces dix lieuëes d'Enckhuysen, iüsques icy, m'ont
estè certes bien difficiles, & pleines de grand soing.
Vor drey Tagen sollen drey, theils meinen, mehr schiffe
von Enckhuysen, vndtergangen sein. Ein Mann, ist sehr
beklagt worden, welcher so sehr gekärmet, nach sei-
nem weibe vndt 4 kindern, da sie eben mit dem
5ten. in den krahm kommen sollen. Dem Aprillenwetter,
ist nicht zu trawen, wie es dann die Erfahrung außweyset.
Stavern, ist vorzeitten der Könige in Frießlandt, residentz,
vndt eine gewaltige Stadt gewesen, darnach aber, hat sich der
haven verschüttet, also: das die handlung gantz decliniret,
vndt auß einer Stadt, gleichsam ein dorf worden, wie die vi-
cissitudo regnorum &[,] Jmperiorum, & urbium sich pfleget in
diesen weltlichen periodis fatalibus, zu verendern, vndt zu
verwandeln. Lusus fortunæ, variatur imagine Lunæ, crescit; decrescit!
constans persistere nescit! Man hat v̈ber eine brügke
von Enckhuysen nach Stavern in Frießlandt, auß hollandt
gehen können, darnach aber ist die See schon vor alten Jahren
|| [[Handschrift: 263r]]
eingebrochen, vndt die große Sudersee, alß ein gewaltiger sinus
Oceanj, inß landt gerißen, mit großem schaden, städte, flegken,
vndt dörfer.
Nota Bene[:] diesen winter zwar, (weil wir in holland vnß auf-
gehalten) hat Gott eine brügke v̈ber dieses passage, mit Eiß
gebawet, also das man etzliche wochen, v̈ber diese See,
reitten, fahren, vndt wandeln können. Dergleichen ist in vielen
Jahren, nicht erhört worden, sonderlich das es so lange v̈ber-
getragen das eiß, v̈ber eine solche See. Dann obschon biß-
weilen stargk eiß gewesen, so hat es doch nicht alle-
mal fest vndt lange gehalten, also das viel Menschen
zu andern zeitten, so dem eiß getrawet, darauf v̈mbkommen.
Vndt wer den fluxum & refluxum maris kennet, kan leicht
erachten, daß auch selbiger motus daß eiß nicht dawren,
oder coaguliren leßet, es müste dann die kälte v̈bergewöhnlich
sein, vndt gleichsam miraculose operiren.
Jch habe alhier zu Löevarden, nach hof geschickt, da seindt nur zwey
Trabanten, vndt ein beschließer gewesen, die haben nachricht gegeben:
Der Stadthalter in Frießlandt, Graf Wilhelm von Naßaw, wehre
gestern frühe auf Harlingen, vndt mit dreyen Schiffen, nacher
Enckhuysen, hette alle seine leütte, biß auf diese mitgenommen.
Wehre lange meiner gewärtig gewesen, hette auch losamen-
ter, mir laßen droben zurichten, vndt allerley anstaltt gemacht,
auch viel tage lang, seine rayse, vmb meinet willen, aufgehalten,
weil ich aber so lange außen geblieben, hette er endlich forthgemußt
|| [[Handschrift: 263v]]
nach hollandt zu, sich in wichtigen dingen, mit dem Printzen von Vra-
nien, zu besprechen, welche keinen verzug leiden köndten. Es würde
ihm sehr wehe thun, vndt leid sein, das er Meiner, nicht alhier
erwartten mögen, et talia! Von Meinen sachen aber, haben
diese Trabanten, nichts zu sagen gewußt, vndt ist wunder,
daß alle Secretarien, vndt Rähte, mit sein sollen.
Jch habe auch nichts, von des Jacob Ludwigs Schwar-
tzenbergers anbefohlenen negotiation, erfahren können,
vndt ob! oder wie? meine schreiben an die Staden von Frieß-
landt, vndt an den Stadthalter, oder Gouverneur insi-
nujret, vndt aufgenommen worden?
Einen von den General Staden, vndt Deputirten auß Frießlandt
Monsieur de Saint Andrè genandt, (etzliche nennen ihn nur, Monsieur
d'Andrè) habe ich laßen, durch Tobias Steffeck von Kolodey in meinen sachen, an-
sprechen: Er soll der principalste alhier im lande, vndter
den Staden sein. Jst auch in der Ambassade zum Könige in Denne-
margk, gebraucht worden. Ein höflicher wagkerer Mann. Der-
selbe, hat sich mir, sehr recommendiren, vndt mir gratuliren
laßen, hat die billigkeit meiner prætensionen erkandt,
gebehten mich nicht darumb zu bekümmern. Es hetten es,
so wol die General Staden, alß ihre deputirte, consentiret,
daß ich vergenüget werden sollte, alleine sie köndten
vor sich nichts thun, in geldtsachen, es müßte<n> dann die
landtStende, (welche sich in ein par Monaten<kurtzem, zwar> vergadern,
die rechte resolution aber kawm, in ein par Monat befördern
|| [[Handschrift: 264r]]
würden, darzu wol ein 80 personen gehörten,) <darein> willigen, vndt
contribuiren. Jm Februario wehre auch ein landtTag, oder vergad-
derung gewesen, damalß wehre es zeit gewesen, zu schreiben,
vndt zu sollicitiren. Jch dörfte mich nicht darumb aufhalten,
noch bemühen, bey einem oder dem andern, zu vndterbawen. Dann
die sache wehre klahr, wehre billich, vndt gerecht. Nur müßte
ich ein wenig der rechten zeitt wahrnehmen. Er hette es vor
diesem, proponiret, wolte es auch noch ferner thun, bähte nur
ich wolte die confidentz zu ihm haben, das er sein besteß thun
wollte. Excusirte sich auch sehr, das er mich nicht besuchte,
oder mir aufwartete, dann er wehre keine stunde frey,
noch sicher, wegen der vielen negotiationen, vndt corres-
pondentzen, welche ihm incumbirten. Wolte sich sonst gerne
seiner Schuldigkeitt erinnert, vndt bey mir eingestellet
haben. Darzu kähme noch, daß ich vnbekandt sein wollte,
möchte mich derowegen, auch vngerne discommodiren, &cetera &cetera[.]
Meine Söhne, haben die Stadt alhier <zu Löevarden>, vndt waß darinnen
schawwürdig, besichtiget. Gott helfe, daß es ihnen, zu nutz,
vndt bestem, gereiche, eine gute experientz zu compariren.
Vnsere Schiffer, haben es bekandt, daß wir gestern
auf dem SchlotenmerMeer, in großer gefahr gewesen,
vndt sie hetten es selber nicht vermeinet, daß es al solche
wellen geben sollte, sonst wolten sie nicht gefahren haben.
Quj amat periculum; peribit in eo24, <heißts bißweilen, So dann auch:>
Audaces Fortuna juvat; timidosque repellit. <Jedoch sol man
nicht Muhtwilliger, vorsetzlicher weyse, Gott den herren versuchen. perge>
Jch habe es auf vielen raysen zu waßer, vndt zu lande, auch bey ande-
rer außgestandenen gefahr, befunden, das wann ich in Meinem
ordentlichem beruff, gewesen, vndt in solche Noht gerahten, das
ich mich, ohne Gottes des herren, augenscheinlichen beystandt,
vndt wunderbahre hülfe, nicht zu retten gewußt, also:
das es geschienen, das Menschenhülfe, gantz auß wehre,
So ist alßdann Gott der herr, mit stargker handt, vndt
Mächtigem arm, Mir zu hülfe gekommen, vndt hat mich
augenscheinlich, auß Nöhten vndt gefahr, handgreiflich errettet,
daß ich ihme alleine davor, lob, vndt dangk, ehre vndt
preiß, vndt herrligkeit, habe geben müßen. Wann
ich mir aber, durch Menschen, oder andern raht, habe zu helfen
vermeinet, hat mich Gott Mein helfer vndt heylandt, ofte[!]
zappeln, vndt in große angst gerahten laßen, auch also:
das Mir die Menschen, so ich vor meinen besten Troßt
gehalten, bißweilen mehr geschadet, alß gefrommet,
vndt daß hülfstündlein, nicht nach Meinem Sinn, sondern
nach Gottes gedangken, vndt rahtschluß, gar anderst
als ichs haben wollen, dennoch zu rechter zeitt gnediglich er-
schiehnen. Die gantze heylige dreyEinigkeit ist Gott, vater,
Sohn, vndt Heiliger Geist, seye vor solchen gnadenreichen bey-
standt, in ewigkeit, gelobet, gebenedeyet, vndt gepreiset.
Er wolle ferrner bey Mir sein, nicht handt abziehen, noch
vns verlaßen, sondern biß ans ende, vnser heylandt, Schutz[,]
hortt, vndt wahrer Nohthelffer, ewiglich sein, vndt bleiben! Amen!
Je trouve maintenant ce peuple icy en Frise, fort civil, et pas
si grossier, comme autrefois, & comme on les dèscrie. Jls se monstrent
envers moy, & envers mes gens, fort courtois, et presques a l'Alle-
mande, en plusieurs ceremonies. Peut estre, que la cour dü Conte
leur Gouverneur, les civilise mieux, & les voyages de plüsieurs
entre eulx. perge Jls sont jaloux de leur libertè autrement, aussy
bien, que les Hollandois, & en ce poinct, ne cedent á personne.
Meinen Söhnen habe ich erlaübet, die Academie zu Franiker zu
besichtigen, weil ich alhier zu Löevarden, etwaß zu schaffen bekommen.
halcke der Maior, wie auch ihr Præceptor, vndt ein diener,
ist mit ihnen, sie zu begleitten. Gott gebe ihnen glück hin vndt her. perge
Märtin lackay (so meiner verfehlt gehabt, vndt vorgestern,
auf der Sudersee, <da ihnen, der Mastbawm gebrochen> bey nahe ersoffen wehre, jm vngewitter)
ist von Ambsterdam, wieder zurügkj kommen, vndt hat Mir
anhero vndterschiedliche schreiben von Oldenburgk, von Meinen
leütten mitgebracht. Jakob Ludwig Schwartzenberger hat auch außführlich geschrieben,
die sollicitaturen aber, wollen nicht rutzschen, weder
zu Löevaerden, noch zu Gröningen, weder zu Embden, noch
zu Brehmen, vndt seindt doch alles iustissimæ prætensiones.
Meine pferde, vndt leütte, vermeinen, sie seyen, zu Olden-
burgk beschwehrlich, weil sie schon drey wochen, alldar,
gewartett, vndt im wirttshauße, nichts befohlen worden,
mais il me semble, que l'imprüdence de Rindorf mesme en
est cause, et que nos propres gens, ne sont pas maniables.
Meiner kutzschen Stuhte eine hat gefohlet, vndt <(>dem vorgeben
nach,<)> das fohlen vmbgebracht, weil Sie es nicht wollen saugen laßen.
Die grafen von Bentheim, vndt Tecklenburgk, haben mir auch
geschrieben, vndt sich höchlich offeriret.
Alß der stargke Sturmwindt, in der Sudersee gewesen,
sollen auch viel schiffe, vor Embden, im Dullart, vndt im tra-
iectu seyen vndtergegangen, mit vielen Menschen. Gott wolle vnß
vor Mehrerem vnheyl, bewahren, vndt vnser gnediger Trost,
vndt hülfe sein! Zu Bernburgk, sollen zwey compagnien
Schwedische, zu Cöhten, auch so viel, zu Deßaw, gleichsfalß,
einquartiret sein. Es scheinet, man wil das Fürstenthumb
Anhaltt, gantz zunichte machen, vndt verderben. Gott gebe
vnß w<a>hre gedultt! vndt dempfe vnsere verfolger!
Lex æqualitatis, wirdt doch hierinnen, nicht observiret,
dann Bernburg ia schwächer ist, vndt <viel> mehr gelitten hatt,
alß die andern Antheile. perge Patientia!
Fünf compagnien, zu fuß, liegen alhier, in Löevarden, vndt
der graf Wilhelm, gouverneur in Frießlandt, hat darundter,
seine leibcompagnie. Jst schön vndt lustig zusehen, wie Nachmit-
tags, vmb fünf vhr, die wacht aufgeführet worden? Vnser
losament alhier, ist am Marckt, gegen der wage v̈ber, beym Storch.
Jch bin heütte, in die kleine kirche, alhier, zu Löevarden, ge-
gangen, zu singen, zu behten, vndt predigt zu hören. Der Text: wahr:
Johannes 1025 vom guten hirtten, wurde schön abgetheilet, vndt wol appli-
ciret, in 4 Theil[!] alß: 1. vom guten hirtten Christo Jesu. 2. von seinen Schafen.
3. vom Miedling, oder falschen lehrern. 4. vom wolff, oder hellischen Sathan.
Nachmittags wieder in die predigt, da drey fragen außm heidel-
bergischen Catechismo, von der Gerechtigkeit, vndt Barmhertzig-
keitt Gottes, wol expliciret worden.
Darnach habe ich die größeste kirche, vndt darinnen
deß alten graf Wilhelms von Naßaw, Gouverneürs von
Frießlandt, vndt Gröningen, Meines guten freündeß
vndt bekandten, grab besehen. Er ist von Alabaster
außgehawen, vndt kniet auf dergleichen küßen,
an der Seitte des kors Chors, vndter ihm stehen auf schwar-
tzem Marmel, mit güldenen buchstaben, seine Tittul
vndt officia kürtzlich angeschrieben. Er ist im 60sten: Jahr
seines allters, anno 1620 vom Schlage getroffen worden.
Jn der Mitte des Chors, lieget seine gemahlin gleichsfalß
von weißem Alabaster, außgehawen, auf einem monumen-
to von Marmel.
Jn dieses grab, ist der gouverneur, graf Henrich, von
Naßaw (welcher in Flandern geblieben, vndt graf
Ernsts Sehliger Sohn gewesen, auch des itzigen iungen graf
Wilhelms, elltister Bruder) geleget worden, Jst aber
nicht außgehawen, weil es zu Delft, mit dem allten Printz
Wilhelm von Vranien, alß dem vrheber, auch also bleibet, vndt
die Frisen, die holländer imitiren.
Jch habe auch vor die lange weile, den hof des graven
alhier besehen, noch diß mal, wiewol ichs vor Jahren, schon gethan.
Es seindt in die 50 große vndt kleine zimmer darinnen,
wiewol es von außen, ein Altväterisch ansehen hatt.
|| [[Handschrift: 266v]]
Jst wol meüblirt, mit feinen Tapezereyen, vndt allerley
conterfecten, nicht alleine der Könige, auß Franckreich,
Engellandt, vndt Dennemarck, so neẅlich regieret haben
vndt ihre gemahlinnen, wie auch etzlicher, vom hauße
Naßaw, alß elltern, vndt Anverwandten, Sondern auch
aller capitaine von graf Ernsts hochdeützschen Regi-
ment, darundter einer so nur sein lackay gewesen,
darnach sein kammerdiener worden, erfolglich Capitain,
endtlich Obrist leütenampt, vndt hat sich in Ostende sehr tap-
fer gehalten, in dem er 200 Mann hinein gebracht,
vndt von denen nur 9 wieder herauß gebracht, auch
selber sehr beschädiget worden, vndt die reputation
eines Tapferen Soldaten, vndt Officirers, darvon getragen.
König, vndt Königin, in Böhmen, seindt auch sehr wol getroffen,
sonderlich aber graf Ernsts gemahlin, geborene hertzogin von Braun-
schweig, mehr alß einmal wol abgeconterfeyet.
Sie hat 9 kinder26 gehabt, welche alle numehr
Todt sein, vndt nur der eintzige graf Wilhelm
Friederich, itziger alhiesiger Gouverneür, darvon
noch v̈brig ist. Er ist auch commandeur zu V̈trecht, v̈ber
selbige Comptereyen. On dit, qu'il èspousera Mademoyselle
d'Orange, mais j'apperçoy nonobstant cela, non seulement
de la jalousie entre les Frisons, & Hollandois, a cause
|| [[Handschrift: 267r]]
d'üne emülation de gloire fort ancienne, mais aussy entre
le Gouverneur icy, avec le Prince d'Orange, pour luy avoir
fait perdre le gouvernement de Gröningue, que son Pere avoit
avec celuy-cy, et pour luy avoir ostè ce fort et brave Re-
giment d'jnfanterie Haut-Allemande, que Monsieur son Pere
avoit erigè, avec beaucoup d'honneur, & de dèspence, le Prince
d'Orange le donnant, (au lieu de le laisser a ce Conte Guillaulme)
a son beaufrere le Conte de Solms.
Jn der großen kirche, ist auch der Capitain von seiner garde,
vndt sein leütenampt, (so beyde vor Hülst in einem anfall
geblieben) begraben. Jn die 20 Soldaten, sol er von seiner
leibgarde, verlohren haben. Er hat zur guardj, eine compagnie
Cuiraßierer, eine Compagnie arquebuzierer, vndt auch eine<zwey> zu fuß,
vndt daß Regiment Wallonen, welches graf Moritz von Naßaw,
gehabt ehe er General leütenampt von der cavallerie geworden.
An dem hof, hat er ein lustiges gärtlein, gar artig
mit grünen runden vmbgängen, vndt viereckichten lußt-
haüserlein daran, gebawet. Graf Ernst von Naßaw
Sehliger, hat sich sehr darinnen delectiret, in garten ge-
wächßen. Dieser herr, graf Wilhelm, hat auch eine
feine bibliothecam, in mancherley sprachen, vndt lußt
zu schönen büchern, deren ich etzliche gesehen, wie auch den
Geldrischen Stammbawm gemahlet, vndt des Thiebolts
Fechtschule, neben andern artigen dingen. Ein schönes alltar
gemälde, wurde vnß auch gezeiget, so auß Steenwyck genommen worden.
|| [[Handschrift: 267v]]
Es hat auch dieser hof, feine küche vndt keller. Die leütte
so vnß herumb führten zeigten vnß auch den ziehbrunnen,
bekandten aber, das daß waßer alhier vngesundt wehre.
Der graf Wilhelm, hat mit einem reichen Mann inß
gravenhaag gehandelt, vmb sein hauß, also: Wann er
der graff eher sterben würde, alß der ander,
so sollte er ihm 50000 Gulden (florenus)f: vermachen vndt geben
laßen, stürbe aber der ander eher, alß der graf
solte er ihm sein hauß v̈berlaßen, welches wol
10000 Gulden (florenus)f: werth sein soll. Nun ist der ander gestorben,
also hat der graf sein hauß mit Nutzen geerbet,
(weil alles richtig verbriefet, versigelt, vndt
redlich gehalten worden) vndt hat ohne daß, noch ein hauß
(darinnen sein bruder vndt er ordinarie <ge>wohnen<t>,) im
haagen, also das er mit zweyen haüßern, wol versehen.
Es seindt in die 6 kirchen, alhier zu Löevarden,
(darundter auch alte klöster so eingezogen) es wirdt
aber in dreyen nur geprediget. Die Frantzösische
kirche ist abgestellet, weil wenig Frantzen alhier zu
befinden.
Meine Söhne seindt von Franiker wiederkommen.
Befinden, das selbiges städtlein geringe, vndt die Aca-
demie schlecht bestellet daselbst ist, wiewol sonst gar
wolfail zehren alldar sein soll.
Jn die 300 Studenten, sollen sich aldar aufhalten, vndt viel vngarn.
wenig noblesse, nur gemeine bursche. Die execitia seindt schlecht
bestellet.
Der Thresorier27, wie auch der Secretarius der Staden
alhier in Frießlandt, haben Tobias Steffeck von Kolodey große sperantz von Meinen
sachen, gemacht, vndt gemeinet, sie wüsten mehr vom handel,
alß Monsieur Andrè, (welcher in der generalitet sachen, höhere
dinge vor hette, vndt zwar viel vermöchte) also werde ich viel-
leicht vergebens, alhier mein geldt auch verzehren müßen, dann
sie bitten mich, vmb meines besten willen, noch Morgen, gebe gott alhier
zu verbleiben. Peut estre sont ils parents de nostre hoste,
in dem wapen, vont' haag. Jst ein Storch. etcetera
Diesen abendt, ist einer, <(>vnß vnbekandter,<)> in die her-
berge, gekommen, hat vnserer wirttin befohlen, mir zuzu-
tringken, vndt vnß wol zu tractiren, vndt sonderlich
des grafen Wilhelms gesundtheit zu bringen. Je
l'ay acceptè, ne scachant si c'est feintise, ou a bon es-
cient, que je le doibs entendre?
Mit einem Griechischen pfaffen, habe ich viel conver-
siret, in meynung, von demselben viel neẅe zeittungen,
auß Candia zu erfahren, weil er auß selbiger Jnsel
bürtig, dieweil er aber, in sieben Jahren, dieser örther,
wie auch in Engellandt, gewesen, vndt 600 Gulden (florenus)f: iährliche pension
von den herren Staden hatt, alß hat er mir wenig von des
Türgken impresa, viel aber vom Patriarcha Cyrillo, zu erzehlen gewust.
Die avisen, geben: daß 9 kaggen, oder Schiffe, (wie wir
gehabt, alß wir, auß Hollandt, herüber in Frießlandt geseh-
gelt in den watten, von den Duynkerckern, genommen
worden, welches sonst nicht erhöret ist, das sie sich in die
watten hineyn wagen sollen. Die Orlogsschiffe, müßen
schlechte wacht halten.
Der zugker in Brasilien sol auf hohem preiß, stehen,
vndt derselbige handel mit Portugall, noch vnklahr.
Die Portugallier, sollen auch abermalß wieder die
Castiglianer, an den gräntzen, victorisiret haben.
Die Beckischen vndt Lottringer, sollen in Brabandt
vndt Flandern, v̈bel hauß halten.
Es stehet noch drauf, das der König in Engellandt,
sol zum Parlament kommen.
Die venezianer, förchten sich sehr, vor der Macht der
Türgken. Jhr general Cornaro befindet sich in Friul zu Vdine,
vndt der ander general Cappello zu Zara, in Dalmatia,
so wol daselbst, alß in Albania, ordre zu stellen.
Canea sol vom Türgken, endtsetzt sein. Bey Carlstadt,
wil sich der Türgke versamlen, Jtalien mit gewaltt, anzu-
tasten. Der Pabst, vndt die Jtalienischen Fürsten,
schicken gerne ihre galleren, den venedigern, zu hülfe,
Sie dörffen aber dem Frantzosen, wegen seiner stargken
armatur, nicht Trawen. Der Kayserliche General Maior
|| [[Handschrift: 269r]]
Sperreüter, tractiret auch, mit den venezianern, vmb bestallung
wieder den Erbfeindt.
Es wirdt eine heyrath tractiret, zwischen dem Ertzhertzog
zu Jnspruck, vndt einer jnfantin auß Spannien.
Der Spannische gesandte: Savedra, ist auf Duysseldorpf von
Münster auß, gereyset. Saget: sein König wil friede haben,
es koste auch, waß es wolle.
Melander wil dem Landtgrafen von Darmstadt assistiren,
Marpurg, von den heßen Caßelischen, zu recuperiren.
General Mortaigne ist wieder loß. Mit Magdeburg,
soll alles klahr sein, Gott gebe es! Mit Chur Saxen tractj-
ret man noch zu Eülenburgk, den stillstandt zu prolongiren,
biß der gehofte general friede geschloßen.
Der Oberste Reichwaldt dominiret in Schlesien vndt Mähren.
Die Türgken, so vmb Canischa liegen, wollen mit gewaltt,
in Frioul durchbrechen. Dargegen, müßen die landtsaßen
in Cärndten, vndt Crain, auf sein, solches nach müglichkeitt
zu verhindern. Die Türgken streiffen noch immerforth,
biß vor Grätz, <alda der Kayser, die vorstädte wegbrechen laßen. perge>
Zu Wien, ist ein großer brandt in der Kayserlichen Burgk
endtstanden, iedoch sonder großen schaden, die Kayserlichen wollen
Krembs, vndt Korneẅburg, antasten.
Die Türgken streiffen auch stargk, vor Raab, vndt Neẅ-
haüsel, führen viel Menschen hinweg. Versamlen bey Pest,
vndt Ofen, ein Mächtiges läger.
Zu Münster, befördern sich die Friedenstractaten, zwischen
Kayserlicher Mayestät[,] Frangkreich, vndt Schweden. Franckreich sol bekommen,
das gantze Elsaß, Schweden aber, gantz Pommern, Chur Bran-
denburg hingegen, etzliche Fürstenthümber in Schlesien, der
wil aber Pommern vngerne abtretten. Man hoft doch vmb-
trent in ein 4 tagen, solle der friede klahr werden.
Franckreich wil alles behalten, waß es von Spannien,
hat gewonnen, Spannien aber sol alles gutwillig ab-
tretten, waß es Franckreich vor vielen Jahren hat abge-
nommen, darundter daß Reich Navarra ist, welches
Frankreich kurtzvmb will wieder haben. Der graf von
Trauttmanßdorf, zeücht hin: vndt wieder, von Osnabrück nach
Münster vndt hat daß lob, daß er sich in der Friedenß-
handlung, fleißig bemühe. Gott gebe erwünschten
außgang, glück, vndt gedeyen, zu einem bestendigen
friede!
General leütnant Königsmargk, gebraucht große ge-
waltt, vor Bremerföerde, leßet viel granaten,
vndt feẅerballen hineyn werffen. Die in der
festung hingegen, wehren sich Tapfer, vndt nehmen
sich wieder das feẅer, wol in acht.
Chur Brandeburg fordert, von der alten Stadt, Königsberg,
10000 Ducaten Strafe, wegen einer faute, die sie in einer
execution haben begangen.
Der König in Dennemargk, gehet nach Norwegen. Die
ReichsStände in Dennemargk haben ihm bewilliget, 10000
Mann zur defension des Königreichs, zu werben. Des iungen
Printzen rayse, inß warme badt, gehet wieder zurügkek.
Pfaltzgraf Carll Gustaff, ist vnpaß von seiner rayse auß
Deützschlandt, zu Stockholm, ankommen. So baldt die Scheeren
offen, sol die neẅe Schwedische armèe in Deützschland geführet werden.
Der hertzog von Curlandt, offerirt sich zum mediatore,
einen ewigen frieden, zwischen Polen, vndt Schweden zu procuriren.
Jch bin heütte mit dem Major Halcke, vmb diese Stadt Löevarden,
vmb den wall vmbher gegangen, weil es aber tief gewesen zu gehen,
vndt auch geregenet, habe ich ein bollwergk, oder vier, vndt also
nur die halbe Stadt vmbgegangen. Sie sol 8 bollwergke haben,
vndt man schätzt die circumferentz, eine gute stunde gehens.
Jch bin auch auf einen Turm gestiegen, welcher fejn gebawet,
nicht gar hoch ist, dann ich v̈ber 120 stufen, vndt leittersproßen,
nicht daran gezehlet, vndt bin doch gantz hinauf gestiegen.
Es gibt einen feinen prospect daroben, nicht allein auf die
Stadt, in deren Mitte er gelegen, Sondern auch auf das schöne
vmbliegende landt, welches an itzo vom vielen regen, sehr grün jst.
Oben auf, wahren wir, an den glogken, deren eine sehr groß,
v̈ber 1000 Pfund (libra)℔: wägen soll. Man hat sie von außen hinangebracht, da-
rüber der Thurn[!], eine krümme bekommen, alß wollte er fallen. V̈ber
diese glocke, hats noch 12 mittelmeßige vndt kleine glocken darneben,
vndt ein artiges glockenspiel, welches das lied, Christ ist erstanden28,
gar schön spielte, als wir noch daroben wahren, <vndt zehne schlug.>
Die Stadt Löevarden alleine, soll v̈ber 100000 Gulden (florenus)f: einzukommen haben,
i<J>ährlich.
Es ist noch ein allter viereckichter Thurm, in der Stadt, welcher
viel höher ist, alß dieser, vndt krümmet sich auch, gleich alß ob
es den Thürnen[!] zu Löevarden fatal wehre sich zu sengken. Viel-
leicht mögen die fundamenta nicht gut sein.
Der Griechische priester, <Nathanael Conopius> erzehlete Mir gestern, wie sie in Candia
wüntzschten, den GroßTürgken zum herren zu haben, dann bey dem-
selben hetten sie beßern Schutz, alß bey den venedigern, deren Guber-
natores bettelarm wehren, wann sie hinkähmen, vndt oft in
kurtzer zeit, mit ihrem der Griechen schweiß vndt blut, in ver-
kaüffung der justitz, vndt andern abschatzungen, sich dermaßen
vnrechtmeßig bereicherten, das es sünde vndt schande wehre.
Ja sie giengen bißweilen mit ihren kindern schändlich vmb.
Man dörfte es weder sagen, noch klagen, dann man hette
bey der Signoria kein gehör, weil dero Söhne vndt befreündte
selbst mitt darundter stegkten, vndt daran jnteressirt wehren.
Zu dem wollten sie ihnen vndterweilen ritus latinos
aufdringen, vndt die re<j>tus antiquos Ecclesiæ Græcæ
depraviren, also das sie die Griechen beßere libertet
vndter dem Türgken hetten. Sie möchten ihre Todten begraben
wie sie wolten, predigen vndt lehren, ohne hindernüß.
Mit den reformirten wehre ihre lehr am allergleichmeßigsten.
Gleichwol aber, muste er, auf mein erinnern, gestehen, das
die Griechischen, so wol alß andere Christen, vndter dem Türgken,
kein gewehr, vndt keine glocken haben dörffen, das Sie auch
|| [[Handschrift: 271r]]
nicht dörfen wieder die Mahumetaner predigen, welches er aber ge-
ringschätzig achte, alß ob nicht viel daran gelegen wehre, daß vn-
wißende volck, mit streittsachen zu beschwehren. Er mußte auch
gestehen, daß an vielen orthen, die Christenkinder, zum tribut genommen
werden, welches ie eine grawsahme dienstbarkeitt ist. Der bruder-
Mord, vndter dem Ottomannischen geblüt selber, muste er mir auch geste-
hen, wiewol er es gern verglimpft hette, vndt Mir gut Türgkisch vorkahme.
Vielleicht mag er wol ein spion, oder emissarius, von selbigen orthen sein,
dann solchen leütten, nicht alle mal zu trawen. Er sagte sonsten,
wann der Türckische Kayser, zu felde zöge, pflegte er zu ihnen den Griechen
zu schigken, vndt sie zu erinnern, das sie vor seine wolfahrt, vndt glück-
liche progreßen behten solten, welches sie auch fleißig theten.
Darneben referirte er, wie der Patriarcha Cyrillus reformierter Religion
gewesen, (weil seine confession in der substantz mit der vnserigen
v̈bereinstimmig, die Ceremonien aber der Griechen etwaß anders sein)
vndt viel gutes in seinem Patriarchatu præstiret, er wehre aber
zweymal relegirt worden, auß anstiftung eines pseudoPatriarchæ
Cyrillj Beroensis, welcher ein discipulus der Jesuiter gewesen,
(deren gar viel in Griechenlandt sein sollen, weil sie auß armuth
von den Jesuitern, mit päbstlichem gelde abgelocket werden, auch
oft gar nach Rom kommen, vndt große beförderung erlangen)
vndt mit 50000 Reichsthalern, welche er theilß von dem Bapst
bekommen, theilß von den armen Griechen, selber erpreßett,
alß ein eingeschobener selbsterwehlter patriarch, nicht durch or-
dentliche stimmen der wahl der bischoffe, Sondern mit gewaltt
des Türckischen primo Vesiers, welchem er die 50 mille verehret
sich, vi, & fraude intrudiret, also das der arme allte erst nach Temedos
darnach gen Rhodis, ins elendt sich begeben müßen. Er hat aber solches
|| [[Handschrift: 271v]]
exilium mit großer Standthaftigkeitt außgestanden, vor seine ver-
folger gebehten, vndt ist wieder revocirt, der Pseudo-Cyrillus aber
wieder relegiret worden. Der venerandus senex aber, hat
ihn selbst zweymal wieder loß gebehten, vndt gerne alleß ver-
ziehen, nur daß er vom vnrechtmeßigen patriarchatu abstünde,
welches auch der andere sancte zu halten, verheißen vndt angelobet.
Dem Türckischen Kayser, muß ein Neẅer Patriarcha alle-
zeit 10000 ReichsthalerRthlr: zum antritt geben. Dieser nun hat dem
Visier, (wie gedacht,) viel mehr <vndt 5mal so viel> schengken müßen, dadurch
hat er vervhrsacht, alß Sultan Murath, in Persien
zweymal gezogen, mit 8 mille Mann, daß erste mal die
Stadt Revan, daß ander mal Babylon eingenommen,
daß in seinem abwesen, der Ca<h>j-meccam oder Stadthalter
zu Constantinopel zugefahren, vndt die occasion, auf befehl
des Visiers, ergriffen, den armen frommen alten Cyrillum
zu beschuldigen, alß hette er die Stadt Assac, den Moß-
kowitern seinen glaubensgenoßen verrathen, weil sie
dieselbige grentzfestung vmb solche zeitt occupiret,
darumb doch, der fromme geistliche verlebte Mann
nichts gewußt. Also ist er in der Nacht vnversehens
eingezogen, anß Meer geführet, vndt stranguliret
worden, auß anstiftung mehrgemeldtes Pseudo-Cyrillj
Berhoensis, welcher auch seinen leib, den die Griechen
begraben hatten, heimlich außnehmen, vndt zu stügken zer-
legen lassen, vndt heimlich begraben, damit es die Griechen
|| [[Handschrift: 272r]]
seine fautores, nicht inne werden sollten, vndt sich dadurch
desto mehr zum aufstandt, vndt compassion mit einem solchem
Märtirer bewegen laßen. Seine des wahren Cyrillj fautores
aber hetten so lange gesucht, biß sie den leichnam gefunden, vndt
ehrlich begraben. Alß nun der Türckische Kayser, auß Persien
triumphirlich wiederkommen, haben die ChristenGriechen, lamentj-
ret, suppliciret, fußfälle gethan, vndt die vnschuldt deß alten
Cyrillj dargethan. Darauf ist der Berrhoensis gefänglich an-
genommen, nach Tunis in Africa relegirt, vndt endlich daselbst
auf befehl des Sultans, auf einen esel rücklings gesetzt,
ihme der Schwantz in die handt gegeben, er also durch die
große Stadt herumb geführet, geschmähet, verspottet, vndt
v̈bel geworfen worden, biß man ihn an einen pfahl ge-
bracht, daran er gebunden, vndt von den Janitzscharen,
gleichsam zum ziel, auf befehl erschoßen worden, vndt seinen
wolverdienten lohn entpfangen. Nach ihm ist ein ander
Patriarch, Paphnutius genandt, ordentlich erwehlet worden,
Er hat aber auch verenderung einführen, vndt alß ob er ein
griechischer Jesuiter discipel wehre, erbligken laßen.
Jst demnach abgesetzt, vndt relegiret, ein ander aber
Melissus genandt (welcher orthodoxus vndt gut Cyrillisch
sein soll) an seine stadt, ordentlicher weyse von den bischoffen,
erwehlet worden. Dieser sol noch in throno Patriarchalj sitzen.
Es seindt vier Patriarchen in der Türckey der Constantj-
nopolitanus, Antiochenus, Hierosolymitanus, vndt Alexandrinus.
Sie massen sich aber weltlicher dinge nicht an, sondern bleiben bey ihrer
|| [[Handschrift: 272v]]
Gejstligkeitt, vndt führen, ein vnsträfliches leben, vor der weltt.
Der Türckische Kayser, soll sie sonsten, wol schützen, die Christen, wenn sie
ihren tribut, ordentlich geben, sich in weltliche händel, (sonderlich von
Staadtsachen,) nicht mengen, vndt still, vndt friedsam, sjch verhalten.
Er der priester, wolte mich auch v̈berreden, alß hielten, die Türgken,
gar gute justitz, es wahr aber sein vorerzehltes exempel,
mit dem Cyrillo, dieser asseveration, zjmblich zu wjeder. Er
wollte mich auch persuadiren, alß wehren, die Provintzjen in der
Türgkey, gar gesegnete länder, in allen dingen. Es wjll mir
aber, nicht allerdings, also ein. Der itzige Türckische Kayser hieße:
Sultan Jbrahim, oder Abraham. Der vorige Amurath,
hette zweene seiner brüder, ermorden laßen, alß er, wehre
zu Constantinopel gewesen. Candia, wehre, eine außerlese-
ne schöne Jnsel vndt Königreich, hette köstlichen Malvasier
rohten vndt weißen, wie auch Mußkateller, die Menge,
hette honig, wachß, getreydich, weyde, wildpreth,
öel, vndt allerley köstligkeitten in abundantz, auch
herrliche große vndt schöne Früchte, vndt alles zur
Notturft, vndt wollust, des Menschlichen lebens dienlich,
kein giftiges Thier hette es, hette auch geringen fisch-
fang, iedoch vndt wenig Meerhaven. Es wundert ihn,
wie der Türgke so baldt hineyn kommen. Die venezianer
hetten sichs gar nicht versehen, auch nicht dörfen in ver-
faßung sich stellen, damit Sie ihm nicht ombrage geben,
dann er hette seine armatur, auff Malta vorgegeben,
vndt sie sicher gemacht. Der pfaffe, ist von Rhetimo, auß
|| [[Handschrift: 273r]]
der Jnsul Candia, (olim Creta) vndt saget: Canea seye eine
stadtliche festung, vndt die beste in selbigem lande, aber v̈bel
providirt gewesen. Lachet v̈ber der venezianer sonderbahren
weißheit, vndt berühmbten vorsichtigkeit, das sie sich also
v̈bern tölpel werfen laßen, vndt in Jtalia numehr sich zu förch-
ten haben. Er vermeinet, es seye poena talionis, weil vor
Jahren, die Latinj den Græcis, wieder den Türgken, nicht
assistentz leisten wollen, sondern ihrer gelachet vndt gespottet,
sonderlich zu Rom, vndt ihren vndtergang acceleriret, in Mey-
nung: sie alß Schismaticj, wehren es nicht beßer werth,
So würde nun Gott kommen, vndt nicht allein die Jnseln der venedi-
ger, sondern auch Jtalien strafen, vndt Rom, durch den Türgken
zerstöhren, dann er vermeinet, der Grieche, wann gleich
alle Christen, sich schon coniungirten, friede machten, vndt
ihre vires numehr, wieder den Türgken, zusammen
führeten, so würden sie doch nicht bastant sein, die Christenheitt
wieder eine solche gewaltt, zu beschirmen, vndt zu ver-
thedigen. Gott aber ist gleichwol mächtiger alß sie alle!
Er wirdt dem Sennacherib, ein gebiß inß maul legen,
wenn wir vnß nur feste an Gott halten. perge
Der Secretarius Schilten, hat viel gutes vorgegeben,
abermalß gegen Tobias Steffeck von Kolodey in Meinen sachen, sed
cras, cras, mihj displicet.
Der Monsieur Andrè, vndt Secretarius Schilten, haben mich darnach
besucht, nach angedeütteter erkundigung, sich wol offeriret
|| [[Handschrift: 273v]]
vndt im Nahmen der herren Staden, von Frießlandt, große complimenten
gemacht, auch auf den abendt, mir aufzuwartten, sich erbotten. Der
Secretarius ist wieder weg gegangen. Der Andrè aber, hat mich, nebenst
Meinen Söhnen, in einer kutzschen, hinauß, auf ein lusthauß, vndt
feinen gartten, eines von Adelß, Unya genandt, geführet, deßen
haußfraw, wir angetroffen, Sie hat vnß wein vorsetzen, auch
das hauß, vndt garten besehen laßen. Der von Andrè, hat Mich
darnach, biß in mein losament, vndt kammer, begleittet,
vndt hat sich wieder retiriret, in meynung, gegen abendt, wieder-
zukommen. Gott gebe gut glück, zum haüptwergk.
Jm rügkwege, begegnete vnß der Unya, zu pferde, im Thor, beklagte,
daß er nicht, zu hauße gewesen.
Der von Andrè ist in Legationibus in Dennemargk vndt Schweden,
gebraucht worden. Zeelandt hat in dem letzten handel, nichts
zur sache thun, noch contribuiren wollen. Die Meerprovintzien,
so schiffe haben, alß hollandt, Frießlandt, vndt Gröningen,
haben den krieg contra Dennemark außgerüstet, vndt die
Mittel darzu genommen, von dem doppelten, ia drey: vndt
vierfachen zoll, welchen sie sonst, dem Könige in Dennemark
hetten geben müßen, also haben alle Schiffe, auch die dä-
nischen, vndt Schwedischen schiffe im Vlie vndt sonsten, die nachm Sundt
gewoltt, wieder ihren willen, contribuiren müßen, welches die
Schweden heftig verdroßen. Er der herr von Andrè, wie auch
noch ein par allte habens verhindert, daß mit Dennemargk, nit
gebrochen, vndt der krieg, <nit> geführet worden, anderst haben es
die gesandten, fast in mandatis, gehabt. Er scheinet aber
gar aufrichtig zu sein, vndt saget, Man solle Parole halten,
|| [[Handschrift: 274r]]
wenn man etwaß verspricht, vndt keinen eigenNutz hierundter
bligken laßen. Er gestehet auch, daß der König in Dennemargk
wehre geschlagen hette victorisirt, wenn die holländer mit
ihrem jnteresse nicht darzu kommen wehren, vndt auß vndter-
händlern, sich fast zu jnteressenten, gemacht hetten.
Diesen abendt, haben, ein allter Puschhausen, von General Staden,
einer von Itzma, von den Staden von Frießlandt, der herr von Andrè so auch
von General Staden ist, vndt der Secretarius Schilten, (so Segretaire
d'estat, der Staden, von Frießlandt ist) mit Mir gegeßen, wol conver-
siret, vndt stargk getrungken, also das ich v̈ber meine gewohnheit
vndt gebrauch, nicht allein, sehr treẅhertzig geworden, vndt offenhertzig
loß gegangen, Sondern auch einen stargken rausch bekommen.
Gott seye vnß gnedig, vndt segene vnß, das es vnß, weder, an
vnserer gesundtheit noch seelenwolfahrt, schädlich sein möge!
<Der von> Puschhausen, ist vor diesem, Capitain gewesen, vndt ein bruder
vnserß Nickelß von Puschhausen, welcher erst page beym
herrnvetter Fürst Ludwig wahr, darnach hofJuncker, endtlich
kriegschargen bekahm, eine reiche alte wittwe freyete,
vndt darnach im Fürstenthumb Anhaltt, lebenszeit verbliebe.
Je trouve que ces Frisons sont des gens fort civils, et hon-
nestes, quj ayment les Allemands, honorent les Princes,
& recognoissent, qu'ils ont besoing d'eux. Cela est louable.
Toutesfois, la fin couronnera l'œuvre!
Jch bin von dem gestrigen Tringken, gar malade gewesen.
Meine Söhne, haben sich Gott lob, fein guberniret, vndt v̈bern
durst, nichts getrungken, gleichwol ist Erdtmann am husten
zimlich vnpaß vndt heischer worden.
Ün frippon de garçon a tirè mon fils aisnè, par üne sarba-
tane d'üne poix a la ioue, comme il regardoit en plein jour,
par la fenestre. J'ay commendè de le chastier, mais nos
gens en ont fait quelque difficültè, disans, que quand
ils luy donneroyent üne paire de soufflets, que tous les
autres garnemens au nombre de 100 ou 200 s'assemble-
royent, et se rüeroyent sür le page ou lacquay. J'ay donc
commendè de le dire a ses parens, ou au Magistrat. Üne sem-
blable avantüre arriva a la Haye au mesme Erdmann
qu'ün garçon de la rüe, luy ietta üne corbeille de fer
a la fenestre pensant frapper sa teste. Telle libertè
est trop insolente, et trop licentieuse, et les parens
gastent leurs enfans, en la premiere edücation.
Je m'estonne aussy d'en voir tant, courrir par les
rües, & ne rien faire. Jls devroyent aller a l'escole,
& estüdier, ou apprendre quelque mestier, <plüstost> que d'estre
ainsy oysifs, & de perdre leur temps mal à propos.
La vayne oisifuetè rien de bon ne produit,
Et l'homme fay-neant, de Dieu, n'est b<p>oint benit.29 perge
Gott hat mein gebeht erhöret, vndt vnsere conatus gesegenet,
das ich, wieder verhoffen, alhier zu Löevarden, die Frisische post,
(welches die stärgkste nach der holländischen post ist) endtlich
erhalten. Gott dem herren seye lob, ehr, vndt danck davor gesa-
get, er wolle seinen segen, vnß wol genießen, vndt gedeyen
laßen, vndt ferrner in seiner forcht vermehren, auch alle
gute gaben, (so wir mit ehren, vndt gutem gewißen haben
können) segenen, vndt benedeyen. Die post ist 2390 Gulden (florenus)f: 13 Stüber (flandrisch-burgundische bzw. niederländische Münze)st:
So mir also erleget worden, durch den Empfanger Schilten,
des Secretarij Sohn, in præsentz des Thresoriers Doublets Commiß.
Ach herr, deine wergk seindt groß, vndt wunderbahr.
Wie kanstu die hertzen der Menschen lengken vndt regieren? || [[Handschrift: 275v]]
Baldt darnach, alß Meine Söhne etwaß außgegangen vndt spatziren ge-
wesen, ist mein Erdtmann Gideon, sehr kranck worden, hat nicht
wol aufrecht stehen können, vndt sehr geklaget, v̈ber großes
wehethun, vndt stechen im gantzen leibe. Wir haben ihn in ein
bette geworfen, vndt außruhen laßen. Gott wolle beßerung, vndt
bäldiste reconvalescentz auß gnaden verleyhen!
Er hat diesen Morgen viel bier getrungken, warm vndt kalten,
darzwischen auch viel violensafft vor den husten eingenommen.
Frießlandt ist in vier krayße getheilet: alß Oostergaw,
Westergaw, Sevenwouden, vndt de Steden. Die Ritterschaft
hat viel zu sprechen, in diesem lande, vndt es seindt ihrer viel,
also das sie fast die halbe Macht des landeß, mit jhren
votis, constituiren, nicht wie hollandt, darinnen, gegen
18 Städte vndt vota, die gantze Ritterschaft, kawm eine
Stimme hatt. Der gouverneur von Frießlandt, wirdt auch
sehr gerespectiret, vermag viel bey ihnen, vndt kan sie regie-
ren vndt zwingen, wie er will, wann er sie mit Sanftmuth,
bescheidenheitt, vndt höfliche vndterbawung, weiß zu lengken,
vndt ihre privilegia, Freyheitten, vndt Oberherrligkeit, nicht
antastet. Sie geben ihm Jährlich, 40000 Gulden (florenus)f: vndt von V̈trechtischen
Comptereyen, hat er auch, in die 2000 Gulden (florenus)f: ohne andere, seine
intraden, auß Dietz, vndt andern orthen, also: daß er, sehr wol stehet.
Diesen abendt, haben wir abermal, wie voriger Tage, die wacht in schöner
parade aufm Marckt, sehen aufführen, alhier zu Löevarden, auß vnsern fenstern.
I'ay escrit üne depesche d'importance, a Monsieur de Saint Andrè President des
Estats icy. Dieu la vueille benir, & faire heureusement reüssir!
Mit meinem Erdtmann Gideon, hat sichs zwar, in etwaß gebeßert. Jch besorge aber
gar sehr, an ihm, eine Phtisim, (Gott wende es gnediglich abe[!],) vmb eines bey ihme
eingewurtzelten immerwährenden trugkenen hustens willen, darzu zwar die
See: vndt waßerraysen, wenig Nutzen bringen. Gott wolle <es> in gnaden beßeren!
Die Stadt Lievarden, oder Löevaerden, kan man in einer großen stunde vmbgehen.
Die löblichen Friesen, haben mich, zum v̈berfluß, ihrer höfligkeit, noch
außquittiren laßen, vndt weil ihre deputirten so neẅlich mir gesellschaft ge-
leistet, fast alle vom neẅlichsten Tringken, kranck vndt vnpaß worden,
alß haben sie sich wegen ferrnerer aufwartung endtschuldigen laßen.
gute Meilen. | |
Bin also mit einem guten frühestügk vndt kalte<r> küchen versehen,
nebst meinen Söhnen forthgereyset, im Nahmen Gottes auf Gröningen zu. Daßelbe lieget von Löevaerden |
7 |
Wir haben zu Buytenpost gefüttert auf vier stunden weitt;
von dannen zwischen dar, vndt Gripskercken, ist die grentz-
scheidung zwischen Frießlandt, vndt Gröninger landt.
Dieweil es die gantze Nacht sehr geregenet, alß haben
wir sehr bösen, tiefen weg, gehabt, nur schritt vor schritt,
fahren können, vndt also Gröeningen nicht erreichen, sondern
v̈ber nacht zu Suydtharem, bleiben müßen, lieget drey stunden,
von Gröningen, welche stadt, vndt grentzfestung zeitlich
geschloßen, vndt zur vnzeitt, nicht eröfnet wirdt.
Ein schönes fruchtbahres, korn: vndt weydelandt, haben
wir, an beyden seitten, heütte diesen Tag, gesehen, vndt wie
der edle Friede, alma pax et Tranquillitas diese glücksehligen
länder mit vielen leütten, wohnungen, vndt commerciis, floriren gemacht?
Viel pferde, vndt viehe, ist vns auf der Strassen begegnet, vndt in der weyde
|| [[Handschrift: 276v]]
ebenmeßig gesehen worden. Viel schöne flegken vndt dörfer, vndterwegens,
vndt auf den seytten. Sonsten aber so wol in Frieß: alß Gröninger
landt, hin: vndt wieder viel eintzele haüser vndt wohnungen,
in sehr großer menge, darinnen die pawern, vndt landtleütte,
ihre haußhaltungen haben, theilß ihr getreydich[,] vieh, pferde, ein
stügk agkers daran, ein stügk weydelandt, etwa auch
ein gärtlein hindter dem hause, vmb alle solche haüser
gepflantzte baẅme, vndt gemachte gräben, darüber
sie die zugbrügken bey nacht, an sich ziehen. Vmb die felder
vndt wiesen, seindt auch waßergräben. Es kan keiner den
andern irren, noch zu nahe kommen, weil alles so ordentlich
mit gräben, vndt canälen vndterschieden, vndt gleichwol
können die Nachtbarn im Nohtfall, baldt beysammen sein.
Jn der pestzeitt, seindt auch solche eintzelne wohnungen, vor
der contagion vndt jnfection desto sicherer. Wo sie nicht
brügklein haben wollen, können sie mit springstögken
v̈ber die gräben, springen. Dieseß glücksehlige landt,
habe ich mehr gesehen, vndt öffters beschrieben. Gott gebe daß
sie einen bestendigen frieden haben, vndt eine zuflucht
vieler exulanten, vndt bedrangten, sein, vndt bleiben
mögen! Wehre es aber Gottes wille, So wolle er vnß
neben jhnen, floriren, vndt blühen laßen, in stillem friede,
gesegneter ruhe, vndt allem erwüntzschten wolstande, auch
in vnserm lieben schönen vaterlande, vndt Eigenthumb, des
löblichen, <(>zwar itzt sehr affligirten<)> Fürstenthumbs Anhalt.
Donnerstag♃ den 16. ⁄ 26ten: Aprilis, 1646.
Von Suydharem, nach Gröeningen, haben wir in dem fast grundtlosem
wege, in die vier guter stunden zugebracht.
Gröeningen, ist eine schöne Stadt, vndt Festung, welche ich vor iah-
ren wol besehen vndt beschrieben, waß dengkwürdig darinnen,
alß die Academia, des grafen hoff, die kirchen, ein hüpscher Thurn[!],
daß Rahthauß, die festung an ihr selber, & similia.
Alhier haben wir erfahren, daß Gotha durch einen Soldaten
schoß30 in eine Scheüne, halb abgebrandt, das Ampthauß auch, ne-
ben der neẅen kirche darinnen, v̈ber 1000 stück viehes, viel
korn, sampt etzlichen Menschen. Vndt weil, v̈ber: 20 Schwedische
Regimenter, im Gohtischen Fürstenthumb, sollen einquartiret sein,
alß haben die armen pawren vndt landleütte, viel vieh,
vndt mobilien hineyn geflehet. Alß nun ihrer viel durch
diesen brandt <bewogen>, ihr vieh vndt sachen <salviren vndt> retten wollen, vndt schon
v̈bern graben bekommen, ist ihnen <draußen> eine Schwedische vnbarmhertzige
partie begegnet, vndt hat ihnen alles wieder abgenommen,
vndt sie ohne alle gnade, vndt Christliches mittleyden rein außge-
plündert. Meinem vetter, hertzogk Ernst von Weymar, ist dadurch,
großer schade geschehen, ohne allen zweifel. Gott erbarme sich der
bedrangeten, vndt helfe denen, so vnß auch mit ernst, zu helfen
begehren, et que ceux, qui causent des embrasemens, non
necessaires, puissent se divertir, (par tels exemples evidens
de l'ire de Dieu) de telles pensèes perverses & Diaboliques, comme
seroit: de vouloir exclürre, les refformèz par toutes voyes, de la
Paix, de Religion, contre toute rayson, conscience, et equitè. perge
Meine Söhne haben mit verwunderung, angesehen, die kalck-
hütten vor Gröningen (im vorüberfahren) da sie auß lautter
weißen, wie auch blawen Meermuscheln, schönen kalck
brennen. Es gibt auch ziegelscheünen aldar herumb.
Die Schiffe mit Torf, trafficquiren auch daher, aber doch habe
ich niemalß mehr Torfschiffe, auf einmal gesehen, außerhalb
den Tag, da wir in Frießlandt von Lemmer, nach Löevarden
segelten, da dann eine große menge sehr vieler schiffe damit
beladen, gesehen wardt, in vnglaublicher anzahl.
Meine Söhne, haben den Thurm, die große klocke, (so 20 mille Pfund (libra)℔: wägen
soll) sampt der kirche vormittags, alhier zu Gröningen, besehen.
Nostre hoste icy, a Gröeninguen, au dulaß, ou tonneau,
est ün Pice<c>ard, quj nous traitte assèz bien, mais est süperbe, fin, & avare,
& (a mon avis,) ün Vray espion de France, comme i'apperceüs par ses discours.
herr Camerarius, hat sich der Alten kunde, vndt affection, erinnert,
mir gratuliren laßen, durch Tobias Steffeck von Kolodey (welchen ich zu ihm geschickt)
vndt beklagt, das so große vneinigkeitt, vndt zwyspalt wehre,
zwischen der Ritterschaft alhier in den Ommelanden, vndt der
Stadt Gröningen, das er darüber besorgete, ich würde darüber
so baldt nichtß erhalten. hat sich auch erinnert, das Jakob Ludwig Schwartzenberger
alhier gewesen, vndt ein schreiben alhier hindterlaßen. Will
mir gerne dienen, vndt aufwartten, wann er nur köndte?
Alhier zu Gröeningen, liegen: 7 compagnien in garnison, darundter
eine compagnie zu pferde.
Der Printz von Vranien, ist gouverneur alhier, vndt gleich wie
sein Sohn, Printz Wilhelm, die sürvivance aller seiner gubernamen-
ten, in allen Provintzien, versprochen bekommen, also ist ihm auch verheißen
|| [[Handschrift: 278r]]
die sürvivance deß gubernaments, in der Provintz Frießlandt, wel-
ches sonst von hollandt vndt andern provintzien, nicht dependiren will.
Jch habe den Secretarium, Doctor Ecken, durch Tobias Steffeck von Kolodey besuchen laßen, er hat sioh wol er-
boten, vndt die Sache, wegen zurückl gebliebenen landTags, etwaß weitt geworffen,
auch an den Syndicum Henßium, gevollmechtigten, von den Ommelanden, vndt an den
Regierenden Bürgemeister[!] dieser Stadt, herrn Jlßingen, vnß verwiesen. Diese beyde,
hat man zu hauß, nicht antreffen können. Sie haben aber schon vor diesem, sich
erklähret, ehe die Deputirte wieder bestettiget, oder ein landTag gehalten
würde, so doch erst nach Ostern, geschehen möchte, köndte niemandt in der Sache etwas
thun, Sondern wehre es eine richtige Sache, vndt hette man an der bahrung<en> zahlung,
nicht zu zweifeln. Jemandts expresse alhier zu laßen, wehre vnnöhtig. Man möchte
dem Secretario Ecken, das schreiben einlifern, vndt recommendiren, damit ers bey erster Occa-
sion, præsentiren, vndt proponiren köndte. Mein schreiben, so ich damalß dem Jakob Ludwig Schwartzenberger
mitgegeben, jst dem Secretario Ecken recommendirt worden, den Staden von Gröningen, vorzutragen.
herr Camerarius, der Allte: 74Jährige, ChurPfältzische Raht, ist bey Mir
gewesen, vndt hat lange, mit Mir, conversiret, von Allten, vndt Neẅen,
Reichshändeln, von dem Türgkischen wesen, vndt gefahr deßelben,
wie in Græcia, vndt Asia, geschehen, (alß er besorgte) von den tractaten,
vndt noch ferrnem frieden, zu Münster, vndt Oßnabrügk, von der hoheitt,
vndt gewaltt des Printzen von Vranien, deßen Nahme, in allen manifesten,
vndt proceßsachen, der Provintzien, (darinnen er gouverneur ist) ge-
braucht wirdt, in allen mandatis, alß wehre er herr der länder.
Jtem: daß Gröningen, an theilß orthen, 6 Meilenm: an theils 3 meilen
landt hette, vndt in die 100 dörfer. Die vneinigkeit aber, mit
den Ommelanden, dörfte sie wol ruiniren. Sie hetten im lande,
nichts verkauffen dörfen, Sie hetten es erst müßen in die Stadt bringen,
vndt dar anbiehten, darnach erst aufß landt verkauffen, waß man al-
hier nicht haben wollen. Dieses privilegium nun wollen ihnen die Ommelender
nehmen, vndt vertheẅren darüber alle wahren in der Stadt.
Zu Münster vndt Osnabrück wehre gute hofnung, wegen inclusion der reformirten, sintemahl
der Reichscantzler Oxenstirn an seinen Sohn den Legatum geschrieben,
er wüste nicht wer den Teüfelischen handel vndt zwyspalt vndter
den allerseitß protestirenden31, angerichtet, vndt woher er komme?
Er solte aber sehen, das er ia diesen vnzeittigen handel,
ie eher, ie lieber wieder zu recht brächte.
Jnterim, scheinet es noch, daß die Pfältzische restitution
nicht völlig erfolgen will, zumahl die donativen von selbigen
lande, an Chur Meintz, Speyer, vndt andere geistlichen, wie
auch an Bayern, heßen Darmstadt, vndt etzliche weltlichen,
nicht excipiret werden wollen.
Die herren Staden wehren etwaß mehr Politicj alß Ecclesiasticj
vndt hetten anfangs, die Sachen also gehen laßen, gleichwol
an itzo schiene es, Sie dörften den luttrischen wol ihre kirchen
sperren, weil dieselbigen sehr insolent würden, scharf an
den Magistrat zu Schwoll, von Osenbrück auß, geschrieben,
vmb eines vermeinten exercitij willen, so Sie mit gewalt ihnen
abpochen wollen, auch das sie zu Rotterdam vndt andern
orthen selbst vneins wehren, in dem etzliche die ubiquitet statuir-
ten, andere nicht, etzliche das concordien buch annehmen, andere
nicht, theilß in der communion selbst diversas opiniones hetten,
welches man in die länge, nicht leyden köndte. So hetten die herren
Staden auch außdrügklich, auf Chur Pfaltz, vndt der Union inter-
cession, nach gegebenen anlaß hertzog Ludwig Friderichs von Wir-
temberg sehliger (da derselbe der Union Legatus in Engellandt gewesen,
vndt selbige confœderation recerchiret[!]) in deßen transitu
|| [[Handschrift: 279r]]
durch die Niederlande, vndt vielmolestirende importunitet
vndt anlauffens, der luttrischen in Amsterdam, im Haag vndt anderstwo,
endtlich solch exercitium hin: vndt wieder bewilliget, cum conditione
daß sich die Lutheraner auch etwas mitiores in Deützschlandt, gegen die re-
formatos erweysen, vndt ihnen daß exercitium gleichsfalß in ihren
Städten, concediren solten, also können sie es ihnen alle Tage, wieder
wegnehmen, auß dem fundament, das sie diese condition, nicht adimpliret.
Es mögen zwar hernacher, andere intercessiones, von Dennemargk, vndt
andern Fürsten, sein darzukommen, alleine res bleibe noch integra in eodem
statu, et eadem qualitate.
Die länder, so der König in Dänemark verlohren, wehren groß. Sie kosteten
aber die Schweden mehr zu vndterhalten mit garnisonen, alß Sie
ihnen einbrächten. Der König in Dänemark wehre heftig auf die Schweden,
exacerbiret vmb ihres vnversehenen einfalß willen, dennoch
(weil er ihnen niemalß viel getrawet) hette er fast einen
größeren groll, wieder die holländer, durch deren gegen-
halt, ihrer stargken flotta, er verhindert worden,
die Schweden recht zu bekriegen. Der herr Joachimus
Andreæ zu Löevarden, wehre <von geburtt> keiner von Adel, sondern ein sehr
gelehrter hof: vndt weltmann. Er hette zwey frawen
vom Adel in Frießlandt, nacheinander gefreyet, wehre vor
seine Person, ein Pommer auß Stettin, numehr aber, ein Frise
worden, durch beyde reiche heyrathen, nach dem er erstlich
Professor zu Franiker gewesen. Stünde sehr wol, hette
schöne gühter, kähme vndter die general Staden, vndt
sein Sohn, wehre schon vndter den Staden von Frießlandt.
Beyde wehren reformirter religion, eyverig zugethan.
Die Spannier, hetten mit ihrem außgesprengtem geschrey der
heyrath zwischen beyden kronen Franckreich vndt Spannien ihr intent
erhalten, das nemlich, der Printz von Vranien, so zeitlich
nicht zu felde ziehen können, wie er gerne gewoltt, vndt
dadurch der Frantzosen vorhaben, favorisiret hette, etwa
eine große Stadt in Flandern oder Brabandt, diesen Sommer zu ge-
winnen. Numehr dörffte es schwehrer hergehen. Man müßte
bekennen, daß im negociiren, tractiren, vndt practiciren,
die Spannier, allezeit meister wehren, vndt den Sieg
auf allerley arth, darvon zu bringen, wüsten.
Der itzige Türckische Kayser, Jbrahim, solte sehr
grawsam, vndt Tirannisch werden, also das man darvor
hielte, daß ers nicht lange treiben dörfte, Sintemahl
er auch der Trungkenheit, sehr sollte ergeben sein. Sonst
hette er wol die beste gelegenheit, Jtaliam vndt Ger-
maniam, an itzo zu subiugiren, dann man sehe keinen
genugsahmen wiederstandt, vndt wann gleich friede würde,
wer wollte dem andern, bey so vielerley Mißtrawen, pariren.
Es würde zwar vorgegeben, er solte schon, (wie Sultan Osman,)
von seinen Janitzscharen, stranguliret worden sein, wiewol
man den gewißen grundt darvon noch nicht hette, vndt
vielleicht, ein außsprengen der venezianer wehre.
<Der neẅe> König in Portugal, hette es heßlich versehen, das er sich die herren
Staden, zu wieder gemacht, vndt da er sein Reich, noch nicht befestiget,
solche vornehme Freünde vorn kopf, gestoßen, wie seine intercipir-
te brieffe, klahr außwiesen, ob er schon es laügnen wollte?
Die kaufleütte dirigirten alleine die WestJndianische flotte. Solches
köndte keinen bestandt haben, dann sie sähen nicht auf daß bonum publicum
noch auf ihre successores, Sondern nur auf sich selbst, guten profit, in
particularj zu nehmen, vndt zu gewinnen, von iahren, zu iahren, weil sie lebten.
Dergestaltt, köndte es keinen rechten bestandt haben, <noch dem lande zum besten,
kommen.>
Er der Camerarius, ist zweymal in Schweden gewesen, vndt sonst in vielen
Legationen, auf drey ReichsTäge, von ChurPfaltz, auch zu vielen,
Chur: vndt Fürsten, gebraucht worden. Vor 20 Jahren, ist er in königliche
Schwedische dienste, getretten, nach dem er zweymal, in Schweden,
gerayset, vndt verschickt worden. Er hat, 20000 Gulden (florenus)f: iährlich, vom Könige,
vndt darnach, von der kron, alß ein Ambassadeur, im Haag, zu verzeh-
ren, gehabt, vndt an itzo, hat er noch von hauß auß, alß ein emeritus
dennoch iährlich, (weil er gerne resigniret) 1800 Reichstha-
ler, zur bestallung, oder gnadengeldt, vndt recompenß.
Der Bürgermeister zu dem ich etzliche mal Tobias Steffeck von Kolodey vergebens geschickt, biß er ihn
endlich angetroffen, hat complimenten gemacht, mir gratuliren laßen,
vndt die Sache, Meiner prætension, alles auf den landTag alhier, (der
noch werden sollte) verschoben, da köndte ich alßdann laßen sollicitiren,
vndt es würde keine Schwärigkeit haben, alleine man müßte aller
vndt ieder landtStende consenß, zu dieser sache haben.
Der Syndicus, hat sich gar nicht finden wollen laßen, & ils sont bien
lourds, (me semble,) ces Messieurs de Gröeninguen, ayans faulte
d'ün bon Gouverneur & Directeur, estans èsloignèz de la civilitè.
Meine Söhne, haben vollends die v̈brigen memoranda alhier, besehen.
Gegen abendt, hat man die wacht aufgeführet, mit solcher parade
alß wir noch auf dieser rayse, nicht gesehen, weil sie nicht allein
ordentlich vndt wohl, mit zweyen Fliegenden Fähnlein, auffgezogen
sondern auch, salven schießen thäten.
Camerarius gedacht auch, es hette der Grave von Trauttmanßdorff,
den Düc de Longueville, gebehten, er möchte doch nicht, seine gemahlin,
(wie er vorgehabt) nach Münster, kommen laßen, dann er verhofte,
gegen Pfingsten, solte gewiß, friede sein. Gott gebe es!
Jl excüsoit fort l'incülpation de l'Electeur de Saxe, touchant leur discours
tenüs en inter pocula, de l'election etcetera[.]
Jl advoua, que les conseils d'accepter la couronne de Boheme,
estoyent venü premierement d'Angleterre, & si on n'auroit estè
battü, en la battaille de Prague, tout auroit estè bien fait,
veu que les Conseillers du Roy de la Gran Bretaigne auroyent
dit au Baron Christofle de Dhona, (quj y estoit en Ambassade)
que ce n'estoit pas ün chose, dont il falloit douter, ni de-
mander, si on l'oseroit faire, ains qu'il le falloit faire,
resouldre & entreprendre. Mais le malheur puis apres,
a fait changer de langage, a plüsieurs, comme aussy au Marquis
d'Anspach, & a plüsieurs autres de l'Ünion, en partie par envie et
jalousie, en partie, par crainte et èspouvante. Le Düc de Bavière
auroit tres courtoysement traittè l'Electeur Palatin a München, le remer-
ciant de sa bonne volontè, pour l'election offerte, avec beaucoup de com-
plimens, et offres de recognoissance. Brandebourg s'estoit offert a la
mesme election, signant avec Frederic V. Electeur Palatin ün accord en
cela á Lichtemberg, mais<et> s'asseurans de l'Electeur de Couloigne, comme
frere de Maximilian, mais Saxe n'auroit pas voulü acconsentir,
et a Mayence, & a Treves, on n'eust osè se fier, alors. Toutesfois on eüst
creu alors, que le grand aage de l'Empereur Matthias, et ses maladies, re-
querroyent de penser á ün süccesseur, avant que le coup sürvinst a l'im- || [[Handschrift: 281r]]
proviste, & mist tout en desordre, & confüsion.
Le Prince d'Orange d'auiourd'huy, auroit beaucoup effectüè, & prins des
grosses villes, & fortes places, au service de Messieurs les Estats, s'estant rendü
memorable pour cela a la Posteritè, Mais aussy il y auroit employè beaucoup
de gens, & grandissimes fraix, le feü prince Maurice, ayant fait, avec
moitiè de gens, & de dèspence, aussy, de tresgrandes choses, et rompü la glace. perge
Zu dem Syndico, (welchen man gestern oft vergebens gesucht,) habe ich Tobias Steffeck von Kolodey
diesen Morgen geschickt, wegen meiner prætension alhier zu Gröningen, vndt
er hat eben die gestrigen complimenten vndt offerten des Bürgemeisters[!]
repetirt, vndt alleß auf einen landTag, (welcher etwan in einem Monat
sein möchte) verschoben, eben alß wann sie in einer Schule studieret hetten.
Bin ich also von vier Provintzien, noch nicht befriediget Nemlich:
von Gelderlandt, Zeelandt, Overyßel, vndt Gröningen.
Gulden (florenus)f: | Stüber (flandrisch-burgundische bzw. niederländische Münze)St: | Pfennige (denarii)d. | ||||||||
Gelderlandt sol geben
Seelandt Overyßel Gröeningen |
1150
1882 732 1195 |
10
13 2 6 |
3
1½ 10½ 8 |
|
Zum herrn Camerarius habe ich abermalß Tobias Steffeck von Kolodey geschickt, zum
theil in der gerechtigkeit meiner prætension, ihn wol zu jnformjren,
mit vorzeigung der Fürstväterlichen cession, in Originalj, zum Theil
auch Ducaten, vor die Frießländische post, einzuwechßelen.
herr Camerarius sagte auch gestern, es hette der Cardinal Mazarinj, diese
Staadt versichern laßen, das es nichts wehre, das sie mit Spannien,
(den Staden zum præiuditz) ichtwaß geschloßen, sondern die Spanier hetten
nur tentirt, jalousie anzurichten, vndt ihren proffit zu machen.
Meilenm. | |
Zun Ducaten, hat mir Niemandt helfen können. Muß ich also mitt
vngültiger Müntze, fortwandern, vndt bin nach der Mahlzeitt gezogen, von Gröeningen, zu waßer, binnen landeß, nacher Delfziel nebst meinen Söhnen, vndt kleinem comitat, in einer Schuytte, da- rinnen wir zimlich accommodirt gewesen, auch zweene gute Schif- leütte gehabt, von oben herab, aber, hats gewaltig geregenet. Gott erlöse meinen Erdtmann von seinem stargken husten, vndt Victörchen, vom stargken schnuppen, & qu'ils ne me deviennent malades! les chers enfans. Daß feüchte vndt vnbestendige Aprillenwetter, macht auch böse feüchtigkeitten im leibe. Die mutatio aeris, die victus ratio, temperamentum coelj, vndt dergleichen, pfleget wol alte- rationes zu causiren. Gott wolle vor kranckheitten, gnediglich bewahren! |
4 |
Jn vier stunden, seindt wir von Gröningen, nach Delfziel geseigelt, nach
dem wir zuvor, eine meile darvon, auf ein Städtlein zukommen, den
Damm genandt. Lieget im Gröninger lande, wie auch Delfziel,
welches aber die Friesen sich appropriiren, weil sie es occupiret, vndter
Graf Wilhelm von Naßaw, sehliger, vndt sindt der zeitt immerforth
Frisische garnison darinnen gehabt. Es wirdt Delfziel nur eine
Schantze genandt, ist aber feste, mit Fünff bollwergken, vndt gräben,
wol versehen, vndt mit haüsern innwendig wol gebawet. Lieget an
dem trajectu nacher Embden. Theilß nennen ihn, die Embs, wei dieseß
waßer, alda in die See kömbt vnferrne darvon, andere nennen den
gantzen sinum den Dullaert, da das Meer hineyn gebrochen vor alten
|| [[Handschrift: 282r]]
vndengklichen iahren, vndt viel dörfer, vndt landeß v̈berschwemmet,
vndt die Embs, in diesen sinum mitt durchfleüßt.
Die herberge, da wir eingekehret zu Enckhuysen, heißt: Jn die Stadt Amsterdam,
wiewol vnß etzliche Soldaten, gerne zum Major gewiesen hetten, welchem aber
die wirtte sehr wiederstanden, vndt es vngerne gestatten wollen.
Meine Söhne haben diesen Morgen die schöne Festung, zu Gröeningen, be-
sehen, vndt 17 bollwergk[!] daherumb befunden. Ils ont hier veu (oultre
les edifices) dancer sür la corde estrangement ün homme, puis faire
merveilles avec les cartes, a jouer. Ils ont aussy veu ün chariot, comme
á Leyden, L'Eglise est notable a cause qu'elle est entierement voutèe
ce que ne sont pas les Temples d'Hollande. La tour en est belle, & a
400 degrèz ou plüs. J'y füs l'an: 1625. Jls ont trouvè beau le
iardin dü Prince, auprés de sa cour. L'Academie y est plüs belle &
mieux provisionnèe, que celle de Franiker & il y a 300 estüdians
environ, plüs, ou moins.
Diesen abendt, haben meine Söhne, die feste Schantze Delfziel besehen,
vndt den fluxum et refluxum maris desto baß, observiret. Gott
gebe ihnen seine Forcht, gesundtheit, vndt langes leben, vndt daß Sie eine
gesegnete langwierige schöne erfahrung, in Nützlichen, vndt wol-
anstendigen dingen, ihnen compariren, vndt acquiriren mögen!
Zu Delfziel, liegen zwey compagnien, in garnison, vndter einem Gouverneur.
Landtgraf Fritz sol in Neẅligkeit hierdurch wieder paßiret sein mit
9 personen. Sol auch in dieser herberge gelegen sein, wie inngleichen, vor-
diesem, der Graf, vndt Grävin von Oost Frießlandt[,] Landgraf
Wilhelm von Heßen Sehliger nebst seinem gemahl, vndt viel andere herren.
Es haben sich diesen abendt, Schiffer præsentirt, vnß v̈berzuführen, wir
haben aber nicht trawen mögen, sondern der Morgenden fluht, erwarten wollen. et cetera
Samstag♄ den 18. ⁄ 28ten: Aprilis, 1646. Graphisch nicht darstellbares Symbol mit nicht ermittelter Bedeutung.[...]
Von Delfziel zu waßer, v̈ber die Embß, mit gutem wetter, Gott lob, in
dreyen Stunden, nach Embden, v̈bergefahren. Vnferrne von Embden, lag ein
Orlogsschiff in der Embs, das sagten vnsere Schifleüthe, es wehre gewiß,
ein Duynckercker, vndt hette vor 6 wochen noch Stadische Schiffe hinweg
genommen. An itzo aber, kähme er in die Embß, vndt wieße Königliche
Englische commission auff, hette drey Parlamentsschiffe mit Steinkohlen,
erobert vndt vmb: 6000 gülden, in Embden verkaufft, weil alda die
Engelländer alle, so wol Königliche alß Parlamentarische vor neütral
gehalten werden, wie auch in hollandt, vndt allen Unirten Provintzien.
Jnterim kähmen die armen Niederländer zu kurtz, mit solchen vmbschlägen,
dann so baldt er wieder hinauß, in die See kommen würde, gebe er sich
wieder vor Spannisch auß, vndt würde ihnen ihre Seefahrt vnsicher machen.
Alß wir nun, mit Westemwindt, vorüber segelten, kahm vnß,
<von ihnen> ein bottchen, mit rudern an bortt, zu denen wir nicht wusten,
waß wir vnß zu versehen,<?> Sie begehrten aber, einen passagier
mit nach Embden, in vnser Schif zu nehmen, welches wir ihnen
zuließen, vndt daß war ein Engelländer, derselbige schwatzte viel
mit vnß, auf Niederlendisch. Bekandte, daß die Spannischen mit
den Engelländischen, neütralitet hielten, vndt wollte von des
Königs sachen, wenig wißen, weil er vorgab, er wehre schon
vor zweyen Monaten, auß Engellandt hinweg, wehre neben einem
andern Orlogsschiff, außgefahren, vndt hette ein Parlamentarisches orlogsschiff
erobert, vndt in Franckreich verkauft. Darnach aber diese
drey vorgemeldeten Schiffe gewonnen. Vndt das andere
OrlogsSchiff, wehre noch in der See. Köndte beßer seigeln
als dieses. Er wolte aber auch baldt wieder außlauffen,
|| [[Handschrift: 283r]]
wann er mit allem klahr wehre, vndt guten windt haben würde.
Er gestunde nur, 16 Stügke, die er auf diesem Schiff hette, wiewol
wir 22 schießlöcher daran zehlen kondten. Jn die 40 Soldaten,
ohne die matroßen, hette er darauf, vndt seine matroßen, wehren
auch wol armiret. Die fähnlein oder flaggen, so sie auf den
dreyen Mastbaẅmen, itzt hatten, wahren, rohte kreütze
in weißen feldern, des Königs in Engellandt, livrèe, vndt kennzeichen.
Sie können aber die Spannische flaggen, wol vndten im Schif verborgen
haben, vndt dennoch paßportten, vndt commission vom Könige in Engel-
landt, (darauf sie sich sehr steiften) gegeben worden sein. Er sagte,
wann die Königlichen Schiffe, Parlamentische bekähmen, zwüngen
sie Niemandt zu dienen, außer, wer gutwillig dienen vndt blei-
ben wollte, die v̈brigen, setzten sie anß landt, vndt ließen sie
frey ledig lauffen. Diß Theten, die Parlamentarischen nicht,
dann wann sie Königliche Schiffe eroberten, zwüngen sie das
Soldaten: vndt Schifvolck, zu dienen, oder würffen sie in
die gefängnüße. Vndt man solte nur zusehen, wann in kurtzem
der Sommer heran kähme, wie des Königs sachen, beßer
stehen, vndt <sich> accomodiren würden, als itzundt, da er der kerll
aufm schiff, sich gar frembde vndt vnwißendt anstallte,
von des Königs flucht, vndt ferrneren Niederlagen, wie
auch des Printzen von Walliß retraitte in die Sorlingues,
vndt ferrneren vermeinten außflucht, in Franckreich.
Das er aber, die 3 Parlamentsschiffe, vor 6000 Gulden (florenus)f: zu Embden, verkauft
hette, gestunde er gar gerne, negirte aber, das er das geldt
schon empfangen sollte haben, darzu er doch gewisse hofnung hatte.
Jn dem blawen, gekröndtem kreütz, seindt wir zu Embden, einge-
kehret. Es ist noch eine andere herberge zum blawen creütz alhier,
darüber es, zwytracht gegeben vndter denen so vnß dahin führen wollen.
Man wil vnß alhier zu Embden, vergewißern, das der Schwedische
General leütenampt Königßmargk, die Ertzstiftische residentz-
Festung, Bremerföerde occupirt, vndt eingenommen habe. Dörfte
alterationes, vndt neẅe motus, causiren.
Jch habe mit dem Conrectore, Christiano Fridericj Anhaltino,
wegen meiner sachen, reden laßen. Es ist alles dilatorisch, vndt auf
meine anwesenheit, vndt ankunft, gestellet worden.
Wir haben vnß heütte verwundert, alß wir zwischen dem Embder
landt, durchgeseigelt, das wir vernommen, das gleich wie
durch Sturm, vndt vnwetter, vor 2[00] oder 300 Jahren, das waßer,
zugenommen, die See eingebrochen, den Dullaert, alß einen sinum
maris, gemacht, vndt in die 32 kirchspiel, mit großem schaden,
des landes, der Menschen, vndt viehes, v̈berschwemmet, also
kömbt nun durch vngewitter, vndt stargke winde, der An-
wachs, zum lande, wiederumb das etzliche Tausendt Morgen,
beseet, gebawet, vndt bestellet werden, welche vor kurtzer
zeitt, noch waßer gewesen. Omnium rerum vicissitudo!
Meine Söhne haben alhier zu Embden etzliche Memorabilia besehen. perge
Jch habe Tobias Steffeck von Kolodey zum Bürgemeister[!] vndt Præsidenten Schwalbe ge-
schickt, derselbige hat sich sehr höflich offeriret, vndt der vorigen
offerten, wol erinnert, endlich aber bedawret, daß die Præsidirung
nicht an ihme, sondern an Bürgemeister[!] Coevorden wehre, welchen Tobias Steffeck von Kolodey
auch visitiret, meinet wegen. Jst ein alter Mann a la bonne foy,
hat sich auch wol offeriret, iedoch mit dilatorischer antwortt. et cetera
|| [[Handschrift: 284r]]
Man hat anderst nichts erinnert, alß waß sie selber, auß courtoy-
sie promittiret. Omne promissum cadit in debitum. Es seindt
baldt vier Jahr. Tobias Steffeck von Kolodey ist seidthero bey ihnen gewesen,
Jakob Ludwig Schwartzenberger auch. Sie habens, bey gevatterschaften, gegen
Mindere, gethan, alß ich bin, ich fordere nichts von ihnen. Jhre
eigene discretion vndt höfligkeit, wirdts ihnen weysen.
Ces gens icy, s'ennuyent desja, dü pouvoir de Messieurs les
Estats, lequels ont icy 4 compagnies en garnison, & la
ville á 6 compagnies toutes dix d'infanterie. Jl y a quel-
que dispüte pour la Gouverneur, quj a estè le fils dü Colo-
nel Ehrenreütter. Jls font semblant icy, d'aymer plüs
la Landgrävinne de Hessen, que non pas le gouvernement
des Estats dü pay-bas, car disent ils aux Hessois, nous
donnons contribütion & sommes protegèz, mais les Estats
nous affligent incessament de nouvelles demandes. Jls
font semblant aussy, d'aimer a ceste-heure, leur Conte,
mais avec ün amour, ordinaire aux Democraties, c'est a dire
des peuples, quj n'ayment pas, des superieurs.
Der Conrector alhier, zu Embden, Chrjstianus Fridericj,
ein Anhalter, ist anhero, zu Mir kommen, vndt hat mich besucht,
sich auch, in Meinen Sachen, fleißig bemühet. perge
Jl y a: 200 estüdiants, en ceste èscole icy a Embden, &
trois Temples, <la> ou, on presche, pour les refformèz. Mais
il y a aussy icy, des Ministes[!] ou Anabaptistes, & des Juifs,
coercèz neantmoins, sous les Loix, de moderation, & obeissance.
Outre les 4e. Bourgmaistres, & le Magistrat de la ville icy,
il y a 40 bourgois auxquels il faut commüniquer les deliberations.
Jl y a, des nouvelles jntrigues, entre le Conte d'Ost Frise, &
la ville, a cause, dü Gouverneur, que la ville a mis Ehren-
reütter, sür les peuples levèz, & Madame la Landgrävinne
ne peut pas aussy ceder, & Messieurs les Estats, sont arbitres,
la ville retenant tousjours ses droicts, süperioritèz, & Privileges.
Sonntag☉ den 19. ⁄ 29ten: Aprill: 1646.
Jn die große kirche alhier zu Embden, mit meinen Söhnen
gegangen, da herr Scultetus Sehliger begraben lieget,
vndt haben predigt alda gehöret, <vormittages.>
Der Doctor Schwalbe, Bürgemeister[!], wje auch der Rahtsherr,
Doctor Salèe, haben mich, im Nahmen, des Rahts, besucht, vndt
willkommen geheißen. Jch habe sie, zur malzeit, behalten,
vndt auch den Conrectorem Fridericj. Vndt man hat etwas
poculiret, wegen der benöhtigten gesundtheitten,
(en cas que soit necessitè de s'enyvrer a la santè dü Con-
te, & de la Contesse d'OstFrise, de la Landgrävinne d'Hess[...]<e>n,
& de Messieurs les Estats Generaulx. perge[)]
Jch habe des Graven Burgk, alhier zu Embden, aufß
neẅe, besehen, aber schlechte magnificentz, alldar gefunden.
Darnach, bin ich, in die große kirche, aufß neẅe gegangen,
vndt habe so wol Ern Scultetj Sehliger, als Friederich Sal-
muhts, vndt anderer Geistlichen, vornehmlich aber graffen Enno zu
OstFrießlandt grab, besehen.
J'ay estè agitè, de diverses pensèes, touchant mes enfans,
quj sont portèz a m'accompagner jusques a Oldenburgh, (sür
tout l'aisnè plüs que le petit, lequel aime davantage
l'exercice des bonnes lettres, & estüdes commencèz a Leiden)
si ie les doibs prendre avec moy, ou non? & si cela sera
proffitable & seür, a ma personne, ou non? Je considere
d'ün costè, les estranges menèes, qu'on a euës, de faire am-
meiner mes enfans en Dennemarck, a l'jndüction de ma
femme, conseillèe ainsy, á Oldenburgk, par le Conte, & son Docteur Pichtel,
les lettres, qu'elle mesme en a escrites, au Docteur Spanheim, pour
divertir le sejour de Leyden, item: celles, quj s'addressent
secrettement, a mes enfans mesmes, pleines d'aigreur,
& de sollicitations secrettes, pour les separer, & mettre toute
l'edücation, en desordre, et pour continüer des correspondan-
ces secrettes, par les jeünes Dücs de Hollstein, & par Al-
bert Schultheß, & que c'est maintenant le temps, (bien
que, fort mal assaysonnè) que les Lütheriens, veulent
extirper, les refformèz, & les exclürre, de la paix de
Religion, ce lieu d'Oldenburg estant en cela fort aspre,
& rigoureux, quoy que le Conte soye prüdent, moderè &
scache dissimüler. Je considere aussy, de ce costè le temps,
qu'avons perdü, estans desja immatricülèz a Leyden, les fraix
quj continüent illecq, aux logis, en vain, cependant, que la
dèspence, icy au voyage ne se recüle point, la crainte
|| [[Handschrift: 285v]]
d'offencer Messieurs les Estats, auxquels je l'ay desja no-
tifiè qu'ils demeureront en l'Academie de Leyden, pour quelque
temps, Dieu aydant, & ils le prendront en mauvayse
part, si nous voyageons trop, & si nous allons trop loing?
Jtem: les enfans mesmes, sont chargèz de toux, & de
catharres, receüs aux eaux, sür la mer, & dedans les
pays, de nostre presente peregrination, ce quj s'accroistroit<augmenteroi[t]>
en avançant si loing, & accroissant la distance dü retour,
ils sont aussy ün peu mal vestüs, pour comparoistre, en
tels lieux, & peuvent tousjours voir l'Allemaigne plüs
aysèment, que les pays lointains, Toutes ces raysons
sont considerables, avec l'accroissement de la dèspence,
& l'apprehension, d'oublier tout ce qu'on a apprins, avec
peine, Mais ie trouve aussy d'autre costè, que je
suis presque tout seul, si mes fils se separent, d'avec
moy? que moy, & eux, serions mal accompagnèz ou servis,
en se departans icy, a Embden, que je ne doibs negliger
le petit thresor que ie meine dans mes coffres, & que
i'ay gaignè avec üne peine immense, meritant tout
blasme, si ie me le laissois oster, avec facilitè, par non-
chalence, en ce temps si miserable & difficille, & dangereux,
l'amour de mes enfans, les voyant aupres de moy, l'inten-
tion de leur faire avoir ün gouverneur á Bremen,
|| [[Handschrift: 286r]]
le peu d'jntervalle qu'il y a d'icy á Oldenburg & Bremen,
et qu'ils seront tousjours desireux, de voir cela, (estant mieux,
qu'ils voyent Aurigk & Oldenburg en ma presence, (afin de
n'estre pas seduits, par des sollicitations secrettes) que
de le voir seüls, par quelque caprice, hors de temps, & rayson)
& que ie trouveray a Oldenburg mes gens, & chevaux, pour re-
soudre puis apres, avec meilleur ordre, ce, quj sera necessaire
& raysonnable, le lüstre & èsclat, que la bonne mine
de mes enfans, (que Dieu vueille heureusement conserver
a sa gloire) me donnera, & avancera paraventüre la
compassion, & consolation de mes rüines, tout cela dis
ie, sont dés causes mouvantes, quj ne meritent pas, a
mon avis, moindre consideration, sj Dieu garde ma Vie,
de peril, & de machinations secrettes & dangereuses?
Je le prie, me faire la grace, que ie ne le tente,!
& que je puisse prendre, parmy ces agitations, le plüs
seür, & expedient party. Les pluyes continuelles ren-
dent aussy les chemins par terre tres-mauvais, &
l'air mal sain, aux jeunes & aux vieils, pour les ca-
tharres, toulx, & deflüxions. Demain c'est le premier
de May, stilo novo, ou la nouvelle pension dü logis a Leyden
recommence, le mois d'Avril, estant comme perdü, & les hostes
& maistres de langue ou d'exercice prenans leur argent, pour rien.
Doctor Schwalbe Bürgemeister[!] vndt der Rahtsherr, Doctor Salèe, seindt
abermalß, bey mir gewesen, haben mit mir, zu Mittage,
mahlzeitt gehalten, vndt im Nahmen des Rahts, zum
gevattergeschengke, 200 ReichsthalerRthlr: offeriret, nach dem ich sie
vor vier Jahren, zu Carolo Ursino, gebehten. Sie quitti-
ren mich auch auß, darneben, vndt offeriren mir, alhier
zu verbleiben, so lange es mir beliebet, sich gewaltjg,
zu meinen diensten offerierende, vndt sich excusirende,
daß sie nicht beßer sich eingestellet, vor die ange-
tragene Ehre der gevatterschaft.
Es seindt vier bürgemeister[!], die alhier regiren,
vndt 8 Rahtsherren in Embden. Diese werden von
40 deputirten von außschoß, der Bürgerschafft,
erwöhlet, vndt dieser Außschuß der 40 muß auch
von allen wichtigen Sachen, wißen, vndt kan den
raht selber coerciren, an: vndt absetzen. L'affection
au Conte, n'est pas grande, quoy qu'ils le dissimülent.
Nachmittags bin ich, in<mit> halcken, auf den wall, alhier, zu Embden, ge-
gangen, habe die fortification besehen, vndt darnach, die
eroberte ParlamentsSchiffe, darinnen die leütte schmäheten,
auf die, so sich vor Königisch außgeben, vndt doch Flähming
von Ostende, diebe vndt Seeraüber wehren, kaüften
die päße vor geldt, an sich. Des Königs Schiffe in Engellandt
blieben in den haven, oder vndter landt, vndt kähmen nicht
|| [[Handschrift: 287r]]
auß dem Königreich herauß, wie diese gethan hetten. Sie
kriegten viel geldt, vor die Schiffe alle drey, nemlich 6000 Gulden (florenus)f:
Die Schiffe wehren aber wol, Sechsmal so viel, werth.
Jch besahe auch, das Rahthauß, die gemächer darinnen,
vndt den Thurn[!] darauf, von deme man die Stadt fein v̈ber-
sehen kan. Es ist eine rüßtkammer, auf diesem rahthause,
darinnen ein 3[000] oder 4000 Mann, armiret sollen werden
können. Dißmal, war der Schlüßel darzu nicht
vorhanden.
Die avisen geben:
Das zu Münster vndt Osnabrück große hofnung, zum schluß der friedenstractaten.
Gott gebe es, mit gnaden!
Jtem: das der Türgke gewaltig streiffet, in vngern, vndt
in der Steyermargk, senget, brennet, endtführet, das
es zu erbarmen. Ein fleischer hat mit seiner Fraw, gegen
die Türgken, mit zwey rohren, sich Mannlich lange ge-
wehret, vndt eins vmbs ander ladende, v̈ber die 40 Tür-
gken, niedergeschoßen, biß er endlich, keine munition mehr
gehabt, vndt zu stügken, mit seinem weibe zerhawen,
vndt beyde köpfe, auf lantzen, gestegkt, im Türckischen
läger, herumb, getragen worden.
Der Printz von Vranien, rüstet sich, zum Feldtzuge.
Franckreich, stellet sjch eben dergleichen, <mjt etzlichen Armèen.>
König in Engellandt, wil nach London kommen, zum Parlament.
Spannien, helt es, mit dem Pabst, Innocentio, X:o. an itzo.
Meilem. | |
Von Embden, mit einer Schuytte nach Riepe, mit zimlichem winde
aldar wir kalte küche gehalten, vndt die Embder haben mir die kalte küche, mittgeben laßen, nach dem sie mich sonst in der herberge, außquittiret. Wir haben v̈ber ein Meer, vndt noch v̈ber ein groß waßer gemußt. Jn dem einem, vndt dem andern, seindt leütte ertrungken, vndt mit Schuytten vnlengst vmbgekipt. Wir haben aber (Gott lob,) noch glück gehabt. Auch gestern, ist eine Schuytte noch, darauf, in gefahr gewesen. |
1 |
Vndterwegens, haben wir viel dörfer, vndt schönes weyde-
landt, gesehen.
Meilem. | |
Von Riepa (alda eine compagnie Soldaten lieget) zu lande, nacher
Aurigk, auf offenen wagen alda auch scharfe wache, gehalten wirdt, wegen der heßischen, vndt sonsten. Jch bin anno: 1634 auch alhier gewesen, da der graf Vlrich, zur stelle wahr. An itzo, ist er im Haagen. perge |
1 |
Nota Bene[:] J'ay songè ce mattin, parmy mes agitations, de pensèes, que je
devois avoir exactè èsgard, a l'exemple, de Don Sebastian, Roy de Por-
tügall, & comme il seroit allè se perdre. etcetera
Neantmoins, i'ay persistè en ma resolütion de prendre mes fils,
avec moy, & en ey escrit, au Docteur Spanheimius, par mon lacquay
Märtin Haug. Dieu la vueille conduyre, & reconduyre, heureusement
& donner bienheureuse issuë, a tous mes desseings, & entreprinses.
Zu Aurigk haben mich die hofofficirer in der herberge nicht la[ßen]
wollen, sondern Mich, neben Meinen Söhnen, in einer kutzsche, mit [6]
pferden, splendide eingeholet, mich wol serviret, logiret vndt tractj[ret][.]
Es kahmen auch aufm Schloß, zu vnß, die beyden
Jüngsten Söhne, des graf Vlrichs zu OostFrießlandt
alß Geörge Christian, vndt Edsard Ferdinandt,
der eine von 11[,] der ander von 9 Jahren. Jtem:
Mein allter bekandter Menzo Alting, an itzo
Maior vndt Capitain des graven, wie auch
vndter den herren Staden. Der Jägermeister
Vitzenhagen, vnser landßmann machte alle
anstaltt, Es wehren auch noch v̈ber diese beyde
etzliche andere vom adel vndt gute leütte,
mitt: vndt an der Tafel. Capitain hoyer ein
Overißeler, stunde mir vorm Tringken.
Der graf hat 5 compagnien in diensten, eigen volck.
Jl y a dü mesentendü avec la Landgrävinne de
Cassel touchant l'evacuation desirèe, mais
non ottroyèe encores. Messieurs les Estats s'en
vouldroyent volontiers mèsler, s'ils ne craig-
noyent les armes de France, quj assiste la Hesse,
mais on entreprendra des voyes douces, & moderèes.
Der elltiste bruder, dieser obgemeldter Junger herren,
so im haag ist, vndt 14 iahr alt, heißt: Enno Ludwig.
Die Fürstin, ist wegen ihrer absentz, endtschuldiget worden,
vndt mag ein par meilen von hinnen sein.
Ein allter Restorf, ein Megkelburger, wartete auch
mitt auff, welcher noch zu des itzigen Grafen Vlrichs,
Großherrnvatters zeitten, gelebet, der eine Königinn,
in Schweden geheyrathet gehabt, vndt er derselbigen hof-
meister gewesen. Sol numehr, v̈ber 80 Jahr altt sein.
Diesen abendt hat der Maior Alting das wortt
von mir begehret, Jch habe ihm: Enno gegeben.
On est icy en dèsfiance de la Hesse, & en mau-
vais mèsnage avec la ville d'Embden, nj en trop
bons termes, avec les estats, dü pays mesmes, nj
avec le Conte d'Oldenbourg, mais on s'abban-
donne sür l'alliance dü prince d'Orange, &
sür la faveur de Messieurs les Estats.
Jl faut contribüer par mois, 11 mille DalersDal: de la Contè
d'OstFrise, & dés Seigneuries de Esens, & Stedeßdorf
a la Landgrävinne.
Es hat grawsamlich gewehet vndt gestürmet,
nach vnserer ankunft, Gott lob, daß wir dem
vngewitter, durch Gottes gnade, zuvor gekommen.
<Songe èspouvantant, comme si le Grand Türc eut demandè contribütion de nos pays, et eust demandè ma personne expressèment, afin de me nuire.>
Jn die Behtstunde alhier zu Aurigk gegangen.
Darnach gefrühestügkt, vndt abschied genommen.
Meilenm. | |
Gefahren, mit kutzschen vndt pferden, gen Freẅ- deborg, ligt, drey Westphählische meilen von Aurigk, allda vnß, Capitain hoyer, welcher mitgeschickt worden, im nahmen des Graven von OostFrießlandt, in des Ambtmanns hause tractiren laßen, weil das Ambthauß, oder schloß, mit einer compagny heßischen besetzt ist. Der gesterige Sturm, hat diese nacht nicht allein, mit saußen vndt brausen, gewähret, Sondern es hat heütte auch den gantzen Tag angehalten, von Westen hero. Jch besahe mit Meinen Söhnen, das hauß zu Freẅdeborg, darauf vnß ein heßischer Fendrich höflich zum trungk invitirte, ich mich aber, excusirte. Besahe die alte rummeley an gebeẅden, vndt die altFrängkische verschantzung herumb. Na- tura locj, macht es wol am festesten, weil es ringß herumb mit Moraß vmbgeben. Der capitain an itzo so da logiret heißt Rencking, war aber verrayset. |
3 |
Jn neẅligkeit, seindt 3 compagnien zu Roß, vndt 1 stargke
compagnie zu Fuß, auß Dennemargk, vnversehens, in der herrschafft
Jever, angelendet, von dannen recta auf Oldenburgk zu, gegan-
gen, vndt hat sich, nach der Vechte, zu den Kayserlichen sich gewendet,
nach deme sie in dieser grafschaft OostFrießlandt, etwaß
schaden gethan, vndt einen großen schregken, vervhrsachet.
Der heßen sollen nur drey schwache Regimenter, in dieser
Grafschaft, liegen, dörften wol einmal, eine surprinse
oder v̈berfall, zu gewarten haben.
Von Aurigk, biß hieher, ist mehrentheilß heyde, vndt ein vn-
fruchtbahres landt, zu sehen gewesen.
Le Conte d'Oldenburg, est plüs absolü, que non pas le Conte d'Ost-
Frise, car celuy-la, n'a point des estats, ni <de> gentilshommes en
son pays, qui luy contredisent, mais cestui-cy est süjet
á l'opposition & contrediction des Frisons, & nobles de son
pays, quj sont, üne nation chattouilleuse, et jalouse de leurs
libertèz. <Le Conte d'OstFriesland contribuë de ses biens mesme, horsmis ce; qu'on
appelle Tafelgühter.>
On ne boit plüs tant a la cour d'Aurigk, comme autrefois
le Conte mèslant beaucoup d'eau, dans son vin, & le
mestier dü boire, s'apprenant de mal en pis, on commence
a se trouver mieulx, a la façon de vivre, a la Hollandoyse,
sür tout apres que l'alliance y est concluë, & mesme le
ieüne Conte Enno Louys hait le vin, beuvant la plüspart
de la biere. Jl fait estat, d'aller bien tost, faire ün voyage
en France, afin de se façonner. Dieu le conduyse, & les nostres
|| [[Handschrift: 291v]]
aussy.
Donnerstag♃ den 23. Aprilis. ⁄ 3ten: May: 1646.
<I'ay veu ce soir, avant qu'entrer dans Oldenburg ün arc en Ciel, a ma main gauche, signe de grace! et cetera>
Der Oberste Wartenberg, mein alter bekandter, sjeder Venedig, von
anno: 1624 hero, hat mich besucht, nebenst dreyen officirern, vndt
mit Mir gefrühestügkt. Er ist heßischer Obercommandeur in Oost-
Frießlandt, hat in die 20 compagnien zu fuß, vndt 2 compagnien zu roß[,]
heßisch volck, vndter seinem commando, dieser örther. Jst vor-
zeitten, in Brasilien gewesen, vndt hat Phernambucco, Rechif
vndt andere gute plätze daselbst, erobert, ehe graf Moritz
von Naßaw, darnach hinein gezogen, vndt general worden.
An itzo, hat er alarm wegen der dänisch: Kayßerlichen völcker.
Meilenm. | |
Nachm frühestügk, wieder forth, vndt abscheid genommen. Bin
gen Nyeborg erst kommen, welches Oldenburgisch ist, vndt die grentze auf halbem wege, zwischen Freẅdeburg vndt Nyeborg. Von dannen gen Oldenburgk ligt vier meilen von Nieburg, dieses aber von Freẅdeburg eine meile, thut mehrentheilß heyde vndterwegens gehabt, theilß Morastisch. Ohngefehr eine meile von Oldenburg holz vndt wälder. |
5 |
Der graf Antony Günther, hat mich gar willkommen
geheißen. Zur Tafel, ist gekommen hertzogk Geörg Friderich, von
Hollstein, neben Mir, wie auch hertzog Augustj von hollstein, gemahlin,
<geborene grävin zu Delmenhorst> vndt des graven gemahlin, geborene hertzogin zu hollstein Sonderburgk,
Meine Söhne, der grave, vndt meine drey Jungkern, wie auch
Capitain Royer, welchen ich aufn abendt, valediciret, nach dem ich
erstlich abschied, von Fürstlichen vndt gräflichen personen, genommen.
Avis: daß die Schweden, vor höxter liegen.
Le Conte d'Oldenburg me contoit entr'autres, comme il estoit environnè d'ennemis &
adversaires, assavoir de la ville de Bremen laquelle le persecütoit (dit il,) avec faux
rapports, & menteries envers l'Empereur ne pouvant demonstrer ni produyre le pretendü
Privilege de Henry l'oyseleur, touchant la libre navigation de la Weser, laquelle
ne s'entendoit que contre les pyrates, & a luy on ne pouvoit oster sa iürisdiction, nj
ses droicts de regale comme le peage en son territoire auprès de la dite riviere,
ottroyè par Ferdinand II. & confirmè par cest'Empereur Ferdinand III. et que ceux de Bremen
obtiennent contre luy, tout ce qu'ils veulent, a la cour Jmperiale.
Jtem: il a pour adversaire voysin, l'Archeveschè de Bremen, le Conte d'OstFrise,
l'Eveschè de Münster, & le plüs pire voysin, est la mer Oceane lors
qu'elle se dèsborde. Il comprend bien l'envie & jalousie quj le persecüte, a
cause de sa fortüne, & qu'il est libre d'enlogemens. Cependant i'ay
ouy dire a d'autres, qu'il luy convient d'entretenir, pour sa dèsfence 4000
hommes, & le Conte d'Ostfrise, en entretient 800 soldats.
Jcy a Oldenbourg, chacün dit, & s'immagine, que i'envoyeray mes deux
fils, a Sora en Laplande<Dennemarck> a quoy i'ay bien peu de sens, ni d'envie. <Mais
le Conte l'a dissimülè parlant seul, icy de Leyden.>
heütte, ist ein Monatlicher Fast: vndt behtTag, alhier zu Oldenburg, gehalten
worden. Der grafe, hat in der kirche, vormittags, drey, der hertzog von hollstein
vndt ich aber, zweene predigten, nacheinander, gehöret, gesungen, gebehtet,
vor die allgemeine noht, der gantzen Christenheit, vndt zu Mittage, gefastet.
Gott gebe, das vnser Gottesdienst, vnß, ein rechter ernst, sein möge!
Capitain Royer, habe ich wieder mit den pferden, nacher Aurigk, ziehen laßen.
Meine pferde alhier, haben vndterdeßen, allerley anstöße gehabt, theilß verschlagen,
theilß verworfen, vndt an itzo, seindt sie alle, aufstößig, wegen des Schif-
habers, am lautterStall. Je croy, qu'il y a eu faulte d'inspection,
et mon heur ne doibt pas estre parfaict, en toutes choses.
Nachmittags, seindt wir abermalß, zur kirchen, gegangen.
Darnach, inß Frawenzimmer, zu beyden Fürstinnen, vndt mit denen con-
versirt, pendant que, le Düc de Hollstein, entretenoit mes enfans,
au gynecèe des Damoyselles.
Le Düc Augüste de Hollstein, a acheptè Böke, pour 27 mille Dalers,
dü Conte & de ses coheritiers, & il doibt valoir, deux fois aultant.
Jl a pleü tout auiourd'huy, & les chemins deviennent mauvais.
J'ay pensè me depèstrer d'icy, mais sans relasche.
Mit herrn Wolzogen, habe jch viel conversiret, alß meinem alten bekandten.
Le Conte, m'a entretenü, fort particülierement, de plüsieurs choses.
J'ay sceu, qu'au presche d'hier dü mattin, (auquel ie n'ay pas
estè) le ministre a dit: que les Calvinistes estoyent impies, pervers, & pires,
que Juifs, & payens. Le Conte & ses Conseillers ont estè au dit presche.
Mais je trouve le Conte fort moderè, & Prüdent.
Diesen Nachmittag, seindt wir mit dem hertzog, vndt mit dem
graven hinauß hetzen geritten. haben 4 hasen mit winden,
gefangen, vndt 3 geschoßen, darundter mein kleiner Victorio
einen gestreift, den andern hasen aber durchn kopf geschoßen,
mit dem pistol, zum ersten glücksfall. Nota Bene[:] Le Conte m'a dit
seul en campagne, qu'il avoit oubliè de me dire, que ma femme
luy avoit mandè, d'avoir desirè, que le Roy de Dennemargk
prinst mes enfans, en son Academie a Sora, et que Monsieur le Conte
avoit creü que i'en scavois le tout, & y avois acconsenty, et
|| [[Handschrift: 293r]]
que partant il avoit donnè volontiers ceste commission a son Secretaire32
envoyè en Dennemark afin d'y faire ceste recerche[!], & le Roy l'auroit ottroyè
pour ün an. Et quant a la Religion, ie n'avois rien a craindre, d'autant
que ie leur pouvois adioindre gouverneurs, & precepteurs & les rappeller
quand je vouldrois, & qu'ils y pourroyent apprendre quelques langues
& exercices, comme auroyent fait deux Landgraves de Hessen
Darmstadt, tres-bien nourris. Je le remerciois de sa bonne volon-
tè & de ses peines, souhaittant que je l'eusse sceü plüstost. Mais
que tout cela s'estant fait sans mon sceü & consentement, i'en
estoit dü tout ignorant. Et comme le Roy ne m'en avoit rien encores
advisè, ainsy ie serois marry de l'incommoder en ses propres
angüsties, & necessitèz, auxquelles, il se trouve maintenant
honorant neantmoins fort ses bonnes graces, & l'advertissant
le Conte, que i'ay desja fait immatricüler en l'estüde de
Leyden, mes deux fils, ne les en pouvant oster sans offence
de Messieurs les estats, auxquels ie l'aurois notifiè, & lesquels
en ce regard, estoyent plüs volontaires, a me dèsbourcer, ce
qu'ils ne doyvent, d'anciennes pretensions, qu'ils ne feroyent
pas aultrement, ce que ie luy aurois aussy voulü confi-
er, afin de diverter le mal talent, que le Roy en pourroit concevoir[.]
Jl respondit la dessüs fort prüdement, & avec modestie grande,
qu'il divertiroit fort bien le tout, et fort aysèment, mais que la
croyance, que ie scavois bien tout, l'avoit fait faire ceste recerche[!].
Et que i'avois tresbien fait, (Euer Gnaden haben <gar> recht, vndt wol daran ge-
than) d'avoir <voulü> envoyer mes enfants en ceste celebre Academie de Leyden,
puis que cela servoit aussy, a avancer le payement de la debte des Estats,
& a les faire capables, a servir ün jour, a la Patrie. Il repeta cela, disant,
|| [[Handschrift: 293v]]
qu'il me convenoit comme Pere, de faire èslever mes enfans, & me priant, de
ne le vouloir prendre en mauvayse part, ses peines, pour mon service.
Je luy dis aussy, que le frere de ma femme mesmes, <le Düc Joachim Ernst de Hollstein> auroit trouvè bon, de
faire èstüdier, & èslever ses enfans á Leyden, comme aussy le Conte
d'OstFrise, lá, & a Ütrecht, etcetera[.]
J'ay donnè, mon Alezan brüslè, au Düc George Frideric <de Hollstein>, pour des
considerations particülieres, c'est a dire afin qu'il me recommende au Conte d'Ol-
denbourg, & pource que ce Conte son Beaufrere, a entretenü prés de six
semaines, mes chevaulx & gens, avant mon arrivèe personelle, & m'a
envoyè, l'annèe passèe, plüs de 30 chevaulx.
Le Comte m'a dit ce soir en confiance, que les Ambassadeurs de Swede, l'avoyent
prins en tres-mauvayse part, ce[!] que je ne les avois point visitè a
Osnabrügk, apres avoir veu le Conte de Trauttmansdorff. Que l'on
scavoit bien, que je n'estois pas bon Swedois, ains bon Jmperialiste
sans cela mais que ie leur eusse bien peu rendre cest'honneür,
car ils me pouvoyent faire dü bien, et du mal. Nota Bene[.]
Jl me dit aussy, que ün Officier principal de ce costè, l'avoit
averty, que le Roy de France, auroit desja dèspencè 200 mille Dalers
il y a long temps, afin de mettre en armes le Türc, contre l'Empereur[.]
Le Conte d'Oldenburg s'enquesta fort particülierement, de ses gens,
qui sont avec mes enfans, et <di Magior Halcke &> de leur Precepteur. Jl fit
aussy, que ie luy confiay, tout ce, que je scavois, de mes preten-
sions de Hollande, & dés aultres provinces. Il me semble,
qu'il s'immaginoit, que le Prince Jean, y avoit aussy a pretendre.
Jl improuve ceux, qui pour cause de religion, hayssent leur
prochain, & Chrestien reciproque, & veulent contraindre les consciences,
|| [[Handschrift: 294r]]
ayant mesme dissuadè a son nepheü, le Prince Iean, de ne devoir
Nota Bene point changer, les Eglises a Zerbst, ains les laisser comme ils
estoyent avec leur ministres. Jl eüst bien peu a sa cour,
tenir üne assemblèe, avec son ministre, ou bastir üne nouvelle
Eglise, mais le grand zele des Academies prochaines a Wittem-
Nota Beneberg & ailleurs, auroit tellement touche le coeur, & la conscience
de ce jeüne Prince, qu'il n'eust peu <se> resouldre, a faire
autrement[.] Qu'il luy conseilloit encores, la concorde, avec
mes Oncles, & nous cousins diligemment, scachant, com-
bien cela est requis, en üne mayson? sür tout, en ce temps
calamiteux.
Jl approuvoit encores fort, l'envoy, de mes enfans, á Leyden.
Jl espere la paix, la France se voulant contenter de toute l'Alsace,
& la recognoistre en fief, de la mayson d'Austriche & de l'Empereur
ensemble, & rendre a la mayson d'Austriche, cincq millions d'or.
Et quand ce Roy Louys 14me. mourreroit sans heritiers,
ou sa lignèe dèsfauldroit, alors l'Alsace, recherroit a la
mayson d'Austriche.
Que la Swede, se contenteroit, de VorPommern, de l'Archeveschè
de Bremen, de quelques autres Eveschèz, comme Osenbrück, Ferden,
Hildeßheim, etcetera recognoissant tout cela, comme vassaulx d'Empire.
Doctor Pichtelius hat diesen abendt, mit vnß gegeßen, wie
auch herr Wolzogen, an der Tafel, neben den vnserigen.
Jch habe mein liebes Türgklein, mit hertzogk Geörg Friderich,
von Hollstein, zu vertauschen, mich endtlich v̈berreden laßen, vmb
gewißer vrsachen willen, gegen einem grawen klepper.
Le Conte disoit aussy hier, que de la restitütion dü Palatinat, on ne
parloit point, mais que l'Espagne l'offroit a la France avec la
Contè de Rouissillon, & avec les places conquises, en Flandre, mais
la France, ne s'en vouloit pas encores, contenter.
Quant a l'exclüsion des refformèz hors de la paix, il ne
s'en vouloit pas bien ressouvenir, d'en avoir ouy, quelque
chose, mais en fin dit, qu'il avoit ouy que si on p ne per-
secütoit point les Lüthériens aux lieux refformés & leur laissoit
convenablement leur libertèz de conscience, que cela se
pourroit faire reciproquement aux lieux Lüthériens &cetera[.]
Je repartis la dessüs, ce que je scavois estre necessaire.
Vormittags, hat man aufm Sahl, alhier zu Oldenburg, geprediget,
der Superintendens. Nachmittags ein anderer in der kirchen. Jch,
Vndt Meine Söhne, haben beyden predigten, beygewohnet.
On a beu peu a disner, & beaucoup au soir, mais i'ay
beu, d'eau cuite la plüspart, & ün müsicien, jouoit d'üne
harpe extraordinaire, faite a toute sorte de ton, fort gentillement.
Doctor Pichtel hat lange mit mir geredet, sich von calumnien,
purgiret, vndt allerley gute einschläge gegeben.
Der graf hat auch viel im losament, mit Mir conversiret.
Meine Söhne haben einen luchß, vndt den Fasangarten, besichtiget,
vndt hertzog Geörg Friederich, ist mit ihnen gegangen.
<Diesen abendt habe ich von des graven Gemahlin, abschied genommen, in
ihrem losament.>
Le Conte a fait sonder sous main, ce mattin, si i'aymerois mieulx avoir encores
dés chevaux, ou dü bestail. Je n'ay rien voulü decider, me ressouvenant des
courtoysies passèes, & dü bestail promis. En fin, il m'a fait presenter,
dü bestail, quand ie le ferois querir dans ün mois, lors que les herbes sortiroy-
ent mieux. <Meine kinder, haben das zeüghauß zu Oldenburgk besichtiget. perge>
herr Wolzogen, hat diesen Morgen viel mit mir, geredet. Darnach habe ich ge-
frühestügkt, der hertzog mit Mir, meinen Söhnen, vndt Jungkern. Der Grafe,
vndt Wolzogen, seindt auch darzu gekommen, wiewol der graf artzney ge-
braucht. Nach dem Frühestügk, habe ich von hertzog Augustj von hollstein
gemahlin, abschied genommen, auch andern valediciret. Bin darnach mit dem
hertzogk Geörge Friederich, vndt dem graven von Oldenburg, wie auch
Meinen Söhnen, hinauß gefahren, in des graven schönen carosse, vndt
<mit seinen> guten pferden. Er hat neün gespann, schöner, seltzamer vndt
guter kutzschpferde. Nach dem der graf, mich v̈ber den Osenbergk
(allda die Jungfer herauß kommen sein soll, die daß horn graf Otto
sol præsentiret haben, das wir gestern noch besehen) begleittet,
vndt zu pferde geseßen, haben wir einander höflich valediciret,
der hertzog, der grave, vndt Jch. Bin darnach auf einen
grawen paßgänger geseßen, (welchen ich, mit dem hertzogk,
gegen mein Türgklein außgetauscht) vndt ihn zu probiren
forthgeritten. Er gehet zimlich wol, ist aber scheẅ, vndt hartmaülich.
Meilenm. | |
Von Oldenburg nacher Delmenhorst, durch sandt vndt heyde
vndt weil ich zu Delmenhorst niemands gefunden, aufm schloße bin ich vollends nacher Bremen, die große meile, vndt v̈ber viel brücken, vndt dämme, auch v̈ber die Weser, in Schweickhausens losament. Haben: 12 stunden, in einem futter zugebracht. perge |
4 1 |
Jch habe Bürgemeister[!] Capel, vndt Bürgemeister[!] Dotzen, alhier zu Brehmen, zu Mir
begehren laßen. Sie seindt nacheinander zu mir kommen. Capel ist Præsident
an itzo. Dotzen ist 72 Jahr altt, vndt der Elltiste Rahtsherr. Sie haben
beyde ein ieglicher absonderlich, an complimenten, gratulationen, erbiehten,
vndt excüses, nichtß ermangeln laßen, aber in der haüptSache viel:
vndt Mancherley, difficulteten gemacht. Gott gebe daß sie sich eines
beßern, in consilio, bedengken mögen! Sie schützen vor, die onera
publica, festungs: vndt brügken gebeẅde, so gar kostbahr, die ab-
schickungen, an Kayserlichen hof, vndt nach Münster, die kostbahre zollsache,
auf der weser, vndt andere proceße, die hemmung der commercien,
durch neẅe licenten, so oben zu höper, Lemgow, vndt andern orthen,
ohne Scheẅ, von den Kayserlichen, dieser Stadt, zum præjuditz, imponiret worden,
vndt das man sie mit dem Römer zuge zu viel beschwehrte, wann
sie geldt geben solten, wüste man Sie am Kayserlichen hofe zu finden, vndt
vor eine ReichsStadt zu erkennen, sonst wolte man ihnen die er-
haltene session disputiren. Man hette auch vornehmen Kayserlichen hohen
officirern, ihre assignationes, (da man sie doch gerne zu freünden
behalten, vndt demeriret hette) nicht geben können, wegen ab-
gangs der Nahrung alhier, vndt schwürigkeit der bürger-
schafft, so man durch neẅe collecten, tributen, vndt imposten,
zur rebellion irritiren dörfte. Die navigation wollte auch
nicht ihren fortgang recht mehr haben, wegen der vielen zölle,
vndt beschwehrungen. Sie müsten viel volcks vndterhalten, hetten
wenig zugänge, keine viehzucht, Ackerbaw, oder andere nahrung, nur
|| [[Handschrift: 296r]]
die elende Schiffarth, vndt die opificia in der Stadt. Jhre landereyen,
wehren auch, von den Soldaten, sehr verwüstet. Sie müßten auch den Schweden
geben, vndt ablifern, contribution, proviant, vndt dergleichen, so wol alß
den Kayserlichen[,] müßten in Schweden, in hollandt, hin: vndt wieder schigken,
vndt sich in acht nehmen. hetten große mühe, oftermalß, die gethanen
vorschöße33, von den bürgern, wieder zu erlangen, <et talia:>
Jch an Meinem orth, nach dem complimenten, berief mich, auf die Kayserliche assignation,
vndt daß sie Jhrer Mayestät allergnädigiste befehlich, vndt begehren, pariren, vndt mir
satisfaction thun, auch es zu rühmen, vrsach geben würden. Ja sie solten wol,
ex fundamento religionis & christianæ charitatis, in meinen bekandten, notorischen
necessiteten, vndt ruinirtem zustande, proprio motu, ein v̈briges thun, vndt
die education meiner Söhne zu Leyden, befördern helffen. hetten sie viel
onera, so hofte ich doch, es würden auch die commoda hernacher folgen, vndt
nicht vergebens sein, wie ich denn an guten orthen gehöret, das sie viel
Tittul vndterschiedlicher accisen, imposten, brügkengelder, vndt der-
gleichen, in ihren rechnungseinnahmen, führeten, darumb ich mich zwar
nicht zu bekümmern, dennoch aber ihnen ihren flor, von hertzen gönnete,
vndt daß ich diese wolerbawete schöne Stadt, noch in zimlichem auf-
nehmen, vor anderen, sähe, vndt wüßte, auch vernehme, daß sie
Monatlich etzliche Tausendt leichtlich einnehmen. Jch köndte ihnen
alß Religionsverwandten, vndt Meinen lieben gevattern, etwan
einmal wieder gute officia zu hofe, zu Münster, vndt Oßnabrück
oder sonsten, præstiren, vndt die meynigen würden es auch suchen zu
demeriren. Es würde ihnen diese kleine Summa ein geringer schade
vndt abgang sein. Gott würde sie desto mehr gesegenen, vndt floriren
lassen. Sie würden den Außländischen in Belgio, an eyver, vndt guter
affection, nichts bevor geben wollen, et similia mutatis mutandis etcetera[.]
|| [[Handschrift: 296v]]
Sie wollen aber, ihren Rath, vndt Bürger, sonderlich die von der wyttheit
(das heißt: weißheit) convociren, vndt darüber deliberiren, mit ver-
sprechen, mein bestes, nach müglichkeit, zu reden. Gott gebe es.
Vndt daß guter effect, darauf erfolge! Amen! Amen! Amen!
Der Schweichhausen, welcher Meiner kinder hofmeister werden
will, hat sich præsentiret, sich zu offeriren zu meinen diensten.
Er hat fein studiret, kan sein latein, Frantzösisch, Engelländisch vndt
Jtaliänisch, verstehet das Spannische, hat seine iura studirt,
voltigiret, ficht, vndt schläget auf der lautte vndt jnstrument,
kan reißen, vndt verstehet die Mathematica, Jst per gradus
militiæ gegangen in Engellandt, also das er, Fendrich, leüte-
nampt, capitain leütenampt, vndt Rittmeister, successive
worden, hat viel: vndt mancherley gefahr, zu waßer, vndt zu
lande, außgestanden, vndt allerley, auf seinen peregrinationibus
erfahren, Jst der reformierten religion zugethan, etwan: 32 iahr altt,
vndt ein patritius von Brehmen. Sein vatter, beherberget vnß.
Es ist aber, keine gemeine herberge, sondern geschiehet nur, vnß zu
gefallen. Sein Großvatter, ist ein Rahtsherre gewesen.
Johann, des herren von Schrahtembach, sejn bereütter, hat sich
auch offeriret. Wirdt sonst vom general Melandro, stargk begehret,
vndt mit großen offertern sollicitiret. Jch beklage des Freyherren
von Schrahtembach itzige absentz, weil er sonderlich in dreyen Jahren,
nicht auß dieser Stadt <v̈ber landt> gekommen, nur vorgestern, nacher Delmenhorst,
verrayset, vndt mit dem selbigen Graffen, auff die Jagt, excurriret.
Nachmittags, hat sich der Freyherr von Schrahtembach, bey mir eingestel-
let, vndt lange mit Mir, von allerhandt angelegenheitten, conversiret,
sonderlich aber, wir mir in publicis, & privatis, zu helfen. Gott gesegene alle
wolgemeinte consilia!
Mein Sohn, Erdtmann Gideon, hat seinen klepper, vmb 29 ThalerThlr: verkauft,
vndt zimlich gut glück darzu gehabt, zum ersten anfang, gesteriges Tages. perge
Meine Söhne, Erdtmann, vndt Victor, haben diese Stadt Brehmen, gestern,
vndt heütte, wol besehen.
Gegen Mittag, ist der Sindicus wachmann, vndt noch ein Rahtsherr,
im Nahmen, der Stadt Brehmen, zu mir gekommen, haben mir gratuliret,
sich vnß herumb zu führen, offeriret, auch meine Söhne willkommen geheißen,
vndt darneben, einen Stöer, zweene lächße, eine Ahme <Reinischen> wein, vndt
drey laßt habers, præsentiret. Sie haben mir auch, 500 ReichsthalerRthlr:
offeriret, an stadt der assignirten: 3000 vom Kayser, vndt mich gebehten,
sie zu endtschuldigen, vndt bey Kayserlicher Mayestät, sie zu verbitten, denn
sie wehren Jhrer Mayestät nichts schuldig, hetten viel andere assigna-
tiones, vndt den Römerzug schon abgegeben, auch nichts weitters bewilli-
get, waß Sie mir theten, das theten sie willig, vndt gerne, wolten<müsten auch> sonst,
viel onera tragen. Köndten sich aber, zu weitter nichts, verstehen, der hofnung,
Jhre Mayestät würden sie, mit solchen, vndt dergleichen assignationen, verschonen,
vndt bähten, ich wolte selber auch, vor sie intercediren. Jch habe viel
darwider protestiret, minis; & bonis verbis, endlich aber, es angenommen,
iedoch so ferrne, das Jhre Mayestät es nicht empfinden möchten, vndt mich an-
derwerts, contentiren. Alß ich Sie invitiret zum eßen, haben sie Sich, mit
einer hochzeit, ihrer nahen anverwandten, endtschuldiget, vndt nicht bleiben wollen,
habe ich also, den Rittmeister Schweichhausen, zum eßen, bey mjr, behalten.
|| [[Handschrift: 297v]]
Den præsentirten wein, versucht, vndt einer stadtlichen Vocal: vndt instru-
mental musica zugehöret, welche ein kerl, mit 4 <5> seiner kinder,
gehalten, das sich darüber, zu verwundern gewesen.
Nachmittags, habe ich mit Meinen Söhnen, den Freyherren von Schrahtem-
bach, in seinem losament, besucht, darbey sich auch der Oberste Mösenholdt,
ein Mann von großen qualiteten, befunden. Jl m'a monstrè avec beau-
coup de circomstances, comme j'aurois peü mettre 100 mille Dücats, dans
ma poche, sj i'eusse voulü m'engager a Venise l'an passè, suivant
son conseil. Je le remercie de sa bonne volontè, mais il ne scait
pas, les circomstances que ie scay. Der herr von Schrahtembach hat
vnß eine collation gegeben. Wir haben auch, seine Fraw, vndt
kinder34, angesprochen.
Donnerstag♃ den 30. Aprilis: ⁄ 10. May: 1646.
Diesen vormittag, bin ich in die kirche, zu Sankt Märtin gefahren, vndt habe
einen Brehmischen prediger35, einen feinen sermon thun hören.
<Von> Dannen, habe ich den Freyherren von Schrahtembach, mit mir, auß der
kirche, (darinnen Mir der Raht, einen feinen Stuel, zurichten laßen)
genommen, lange, mit ihm, conversiret, ihn consuliret, jn meinen anliegen,
vndt ihn darnach, zu gaste gehabt, wie auch den Obersten Mösen-
holdt, Doctor Styckern den medicum, vndt alten bekandten, Jtem:
Magister Fælix hawstedt, den vortreflichen prediger, vnsern Servestanum.
Mit diesen vieren, hats allerley, gute conversation, gegeben.
Meine Söhne haben darnach, das zeüghauß, wie auch daß Rahthauß, al-
hier zu Brehmen, besehen.
J'ay envoyè, Jakob Ludwig Schwartzenberger vers le Consül Capel le solliciter, de trois choses.
1. s'il n'estoit pas possible d'augmenter l'assistance assignèe, ne m'en
|| [[Handschrift: 298r]]
ayans dèsbourcè, que la sixièsme partie, & ie me contenterois de termins.
2. Conseil touchant les chemins, & convoys. 3. Si on pouvoit voir en Original, le
Privilege de l'Empereur Henry l'oyseleur, touchant la libre navigation sür la Weser.
Au 1er. il a respondü; Qu'il avoit fait tout son devoir, pour cela, mais il n'au-
roit peü rien obtenir davantage, la ville de Brehmen, ayant creü, avoir beaucoup
fait, de me dèsbourcer, par singüliere treshümble affection, les 500 Dalers. Car
ils ne se recognoissoyent nüllement redevables, a l'Empereur pour les expeditions
Romaines, & quand üne nouvelle expedition ou Römerzug, seroit acconsenty, a
peine seroyent ils payèz de ce, qu'ils auroyent avancèz. Ils n'auroyent
que faire, de la quittance dü Reichspfennigmeister, ne pouvans en rien,
se faire persuader, a estre obligè a l'Empereur d'aulcüns arrierages,
ains plüstost, on leur devoit rendre, l'argent & les vivres, quj sont de-
mandèz d'eulx, au dessüs, & au dessous de la Weser, encores a present,
avec beaucoup d'incommoditè de ceste bonne ville, me prians d'estre content
de ceste petite demonstration de leur bonne volontè, & desister d'ülterieures
poursuittes, voire plüstost, de vouloir moy mesme jnterceder pour eulx, en-
vers Sa Majestè Jmperiale, afin de les espargner, avec semblables assignations,
maintenant & a l'avenir, & les proteger en ceste bonne ville de toute Vio-
lence. Que ceulx, qui m'avoyent averty, de leurs revenüs, imposts[,]
accises, & argent de consomption <perge>, estoyent sans doubte leurs ennemis
quj les vouloyent volontiers molester, ou les rendre odieux. Que ceux
là auroyent bien fait aussy, de mettre auprès ce conte de revenüs,
la grande dèspence quj leur convient de faire, & les fraix incroya-
bles, dont ils sont sürchargèz. Qu'ils seront en fin contens, que j'èscrive
comme il me plaira, a l'Empereur ils le feront aussy, pour s'excüser, me
prians pourtant, que ce soit, en termes favorables, & avec bonne re-
commendation de leurs griefs, & charges, plüs grandes, qu'on ne penseroit.
|| [[Handschrift: 298v]]
Qu'ils me vouloyent tant de bien, & honoroyent tant mon nom de nostre
tres-illustre & ancienne mayson, que ce nom seul eust estè suffisant,
a les induyre, a me satisfaire, n'ayant eu besoing, de venir pour cela,
icy, en personne. Mais puis que i'avois voulü prendre en personne tant
de peine, et leur faire ceste grace, ils la repütoyent á singülier
honneur, & seroyent tres-ayses, s'ils me pouvoyent assèz rendre
de devoirs, & tres-hümbles services, en toute leur possibilitè, comme
leur coeur estoit passionnèment portè, a me servir & honorer, etcetera me
souhaittans ün comble de prosperitèz, & s'offrans a mes Volontèz. etcetera
sür tout, au 2. point, touchant l'addresse des chemins, & convoys, & voy-
türes, &cetera[.] Au 3me. ils confessent, que l'Original dü privilege de
l'Empereur Henry l'Oyseleur<cinquièsme>, ne se trouve point, d'autant qu'autres-
fois, ceste ville a soufferte beaucoup de maulx, les Bourgmaistres,
en ont estè contraints, par fois, de dèsloger, les pappiers se sont perdüs,
aulcüns dü Senat, ont estè negligents, ou bien se sont laissèz corrom-
pre, par les Oldenburgeois, (puis qu'ün serviteur de nostre mayson
se doibt avoir vantè, d'avoir veu, le dit Privilege, á Oldenbourg,)
Mais neantmoins pour preuve de l'avoir eu, ils m'en envoyent
copie, & l'Original d'üne confirmation de l'Empereur Wenceslaus
lequel confirme 19 ans après, le dit Privilege, qu'il insere de
mot en mot, en sa confirmation. &cetera me prians, de ne vouloir trop
croyre, a leurs Passionnèz adversaires, et qui les vouldroyent
rüjner, en leurs biens, & en leur renommèe. perge
Der Medicus, Doctor Stögker, ist zu abends, wieder zu mir gekommen, hat
Mir, die eingemachte wurtzel Consolidam Majorem, selber ge-
bracht, pro tussj, et pulmonibus. Gott gebe zu glück, vndt gedeyen!