Gardant la présentation des livres d’emblèmes comme du manuscrit, nous donnons sur la page de gauche la photo du manuscrit, et en face image et poème, avec en retrait les variantes, puis sur les deux pages qui suivent les titres et notes classées selon trois rubriques :
A : Description de l’image. Références éventuelles à des gravures similaires dans les livres d’emblèmes. Références éventuelles à des textes concernant le même objet dans les recueils d’énigmes de la même période.
B : Explication/traduction du texte : une traduction explicative est incluse même si la reproduction du manuscrit doit permettre d’accéder directement à la partie (C), donnant une interprétation de chacun des sonnets. L’explication consistera parfois en une traduction mot à mot, littérale et à la troisième personne du sonnet, mais surtout en identifiant l’énonciateur du sonnet, qui, étant le mot de l’énigme, se trouve être non pas une personne mais un objet ou un animal ou un élément. À la troisième personne, on retrouve la possibilité d’employer les pronoms “il” et “elle” qui permettent de jouer sur le genre, ce qui est souvent le cas des poèmes où les sous-entendus grivois sont voulus dans l’original. Puisque les corrections interlinéaires ou marginales sont parfois difficiles à déchiffrer, la version du texte original sera normalement utilisée dans les explications et les traductions, souvent accompagnée des corrections, entre parenthèses.
C : Interprétation : L’interprétation du texte débute en particulier par l’identification des références à des sources antiques qui ne sont parfois plus guère connues du lecteur moderne. Une lecture attentive de ce type permet également d’élucider certains des sous-entendus sexuels que Fonteny a tendance à intégrer à son texte, et, enfin et surtout, peut aider à résoudre les énigmes qui sont comme incrustées dans les poèmes, et qui, sinon, ne seraient peut-être pas faciles à détecter. Certaines notes essaient encore d’éclairer divers points de civilisation pratique ou scientifique.
Principes de transcription du texte :
Il ne s’agit pas d’une transcription à l’identique, puisque la photographie du manuscrit est assez claire.
Nous donnons comme texte de base celui de l’écriture globale (dite A) du manuscrit. On accepte comme texte définitif ses corrections sur son propre texte.
Nous avons ajouté de la ponctuation minimale. Mais il y a peu de cas où son absence crée des troubles, car le principe majeur est la juxtaposition de propositions par vers.
Dissimilations habituelles i/j, u/v, a/à, restitution des apostrophes, addition des accents en finale si ambiguité.
L’écriture griffue (dite B) est en variante.
Emplacement des corrections et variantes présentées en caractères plus petits, indication de la main (A/B) avec les localisations abrégées :
il+ | interligne supérieur |
il- | interligne inférieur |
mg | marge gauche |
md | marge droite |
mb | marge bas |
Les variantes sont regroupées en fin de poème.