Als Unbekannter schickt
Börstel (PA)
Honoré d'Urfé einen Brief (
240301), in dem
gleichfalls unbekannte deutsche Verehrer den Autor zur Fortsetzung seines Romans
L'Astrée auffordern, der sie zur Gründung einer Akademie (PA) veranlaßt hat. Vielleicht
stoße sich
d'Urfé an dem die Rohheit eines fremden Landes verratenden Stil des Schreibens
oder dünke sich nicht darauf angewiesen zu sein, sein Lob aus der Fremde zu
beziehen. Da in diesem Brief aber 29 deutsche Fürsten und Fürstinnen und eine Anzahl
anderer Herren und Damen von Stand, deren Namen
d'Urfé noch mit der Zeit offenbart
würden, ihre Bewunderung bezeugten, möge der Autor ihnen ein Wort der Erwiderung
gönnen.
Börstel , in die Akademie unter dem Namen Alcidon aufgenommen, könne so
die sorgfältige Abwicklung seines Auftrags beweisen. Den hätten ihm die Briefschreiber
erteilt, weil er wie
d'Urfé in
Frankreich lebe.
Text
LETTRE
a De Monsieur D E B O R S T E L, GENTIL-HOMME ORdinaire
de la Chambre du Roy, Conseiller & Agent prés sa Majesté, pour quelques-uns
des Princes de l'Empire, || [
269]
A L'AVTHEVR.
1 MOnsieur,
Voicy vne Lettre qui vous est escritte d'
Allemagne , par des person[;⁏; 3v]nes
qui vous sont incognuës, außi bien que la main de celuy qui vous l'envoye.
2
I'espere neantmoins, si elle ne vous est agreable à cause de son style, qui sent
merveilleusement la rudesse de son terrouër
3 , ny de son subjet, (attendu que
vous n'avez pas besoin de tirer de si loin vos louanges,) que vous en ferez
quelque estat, pour la qualité & le merite de ceux qui en sont les Autheurs: Ce
sont la pluspart, Princes & Princesses des plus Illustres maisons de la Germanie,
au nombre de vingt-neuf, & le reste, Dames & Seigneurs qualifiez,
4 qui ne sont
pas si Amoureux les vns des autres, comme de l'elegance de vos rares escrits,
dont la lecture leur a donné matiere pour l'establissement de leur Académie, &
le particulier plaisir qu'ils y prennent, occasion de vous en demander instammant
la suitte
5 . Et m'ayans choisy pour vous addresser cette depesche, vous
croyans en
France où ie fais mon ordinaire sejour: ie m'acquitte de ce deuoir,
vous suppliant, Monsieur, de les vouloir favoriser d'un mot de responce, àfin
que ie leur puisse [(;؛; 4)r] tesmoigner le soin que j'ay de satisfaire à leurs
commandements. Vous en sçaurez avec le temps tous les noms: Et pour moy
qu'ils ont voulu honnorer de celuy d'Alcidon
6 , ie ne pretends point de qualité
plus advantageuse,
b MONSIEVR, que celle de
Vostre
c tres-humble & tres-obeïssant serviteur,
D E B O R S T E L .