F.
Ludwig bestätigt den Empfang eines deutschen und eines französischen Briefs
Christians
(Der Unveränderliche, FG 51) am 1. 7. 1625. Die Ungeduld, die sein Neffe in
dem deutschen Schreiben bewiesen habe, sei nicht deutsch.
Ludwig habe sich gestern
beinahe entschlossen, in
Christians Angelegenheit kein Papier mehr zu verschwenden,
da dieser die Vorstellungen und venünftigen Bedingungen seines Vaters nicht beachtet
habe. Schließlich habe F.
Christian I. v. Anhalt-Bernburg (FG 26) seinem Sohn die
gewünschte Reise nicht abgeschlagen und aus gewichtigen Gründen nur die Teilnahme
der Schwester des Prinzen ausgenommen. —
Ludwigs Tadel möge
Christian zur Lehre
dienen, damit er den Gesellschaftsnamen des Unveränderlichen behalte.
Ludwig legt
seinem Brief acht deutsche Verse auf die Devise des Prinzen bei. — Obgleich er seine
Zeit jetzt eigentlich geistlichen Betrachtungen widmen müsse, wolle
Ludwig dem
Wunsch
Christians II. entsprechen und
Christian I. die beiden Briefe des Sohnes zur
väterlichen Entscheidung unterbreiten. — Falls sich übermorgen dazu in
Bernburg die
Gelegenheit bietet, will
Ludwig mit Vater und Sohn über die Sache reden.
Text
[Handschrift: [30r]]Monsieur mon tres aymé nepueu, Quand ie receus hier v
ostre l
ettre Allemande,
et sur cela ce matin la Françoise,
1 je trouuois cestecy plus considerée, que celle
la, ce que me semble peu convenient a l'humeur natif de n
ostre nation, q
ui ne
deuoit pas estre alors si hastant. Et je m'estois hier quasiment resolu, de ne
mouiller plus de pappier
a en ceste matiere, pource que i'apperceuois que par
v
ostre hastivité vous n'auiez nullement eu esgard, tant aux remonstra
tions
qu'aux conditions raisonnables de Monsieur v
ostre pere, lesquels pourtant tendoyt
a u
ostre intention et la demande qu'aviez faicte, pour le voyage de vous
proposè, n'y trouuant rien refusè, que la Compagnie d'une de voz soeurs
2 ,
enquoy mon frere a des Considera
tions d'importance. Cela vous pourra servir
d'icy en auant a cela, de penser bien meurement un affaire, auant que se
precipiter, po
ur le donner du tout perdu, en cas, qu'on ne trouue a la premiere
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abordée toutes les Circomstances a son goust ou fantasie. Vous pardonnerez
ma liberté, car par ce moyen retiendrez en effect le nom de L'Jm
muable, sur
la devise duquel vous aurez icy enclos les huicts rimes Allemands.
3 Mais pour
retourner a u
ostre affaire, encores que ie deburois estre maintenant occupé es
medita
tions Spirituelles
4 , toutes fois a fin que voyiez le desir que i'ay de vous
satisfaire, i'enuoye cy joinct voz deux l
ettres surmentionnées a Monsieur u
ostre
pere, laissant le tout a sa paternelle disposition entre ses enfans, et d'autant
que ie seray après demain chez luy a
Bernbourg , en cas que l'occasion le donne,
en parleray de bouche tant a mon susdict frere, qu'a vous, esperant, que
cependant aurez trouué auec un humeur plus rassis le chemin, que deuez aller,
et en quelle façon vous comporter enuers un bon pere, qui ne desire que le bien
et l'aduancement de ses enfans, et ie suis
Vostre tresaffectionné Oncle
Louys pr. d'Anhalt De
Cöten ce 2. de Juillet l'an 1625
Monsieur le Prince
Christian le jeune d'Anhalt